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Sujet Mixage : Comparons chacun nos méthodes mais étape par étape précisément

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Sujet de la discussion Mixage : Comparons chacun nos méthodes mais étape par étape précisément
Bijour,
Voila ce que j'propose: Chacun décrit étape par étape sa méthode de mix... :fache2:
On compare nos spécificités :eek2: et répare nos débilités :rocket:

Note : J'ai fais long pour le premier post mais j'ai triché ( j'avais déja rédigé ça depuis quelque temps ).
C'est ma méthode perso trafiquée sauce égotrip... :up:

Simplement histoire de progresser clairement dans ce futur foutoir...J'ai numéroté les opération pour permettre des commentaires francs et pouvoir cibler les abérations potentielle rapidement...

Voici donc :

MIXAGE : MES ( HUMBLES ) ETAPES :argue:

Etape 1 - Sur l’ensemble du projet :


1. Nouveau projet : Création d’une arborescence de répertoire et sous répertoire si besoin / choix d’un projet vide ou d’un Projet « Modèle Mix »
2. Configuration du projet pour l’adapter aux fichier ( Résolution / Tempo / …) / Si tempo inconnu voir détection du tempo et ajustement au projet si vraiment nécessaire…
3. Importation des pistes audio ( par la bibliothèque ) dans le projet à la mesure 2 et écoute de contrôle ( avec une section Master à – 10 dB ( Sécurité… ) puis rétablir à 0
4. Calage des Locators aux conteneurs ( Délimiteurs du projet )
5. Renommer, ordonner et colorer les pistes ( BD / SN/ HH/ BASS / … )
6. Création de piste répertoire ( Instru / Drum / Reste/ Voix / Export ) Save même nom
7. Ecoute totale du morceaux brut et Export Témoin 1 tel quel en 16 Bits / 44.1 kHz avec insertion directe dans le projet et mute direct du conteneur ( pas de la piste )
8. Sélection de tous les fichiers audio et « Supprimer la composante continue
9. Ajustement rapide des niveaux pour une écoute confortable et un niveau section Master de – 8 dB brut / puis Gonfler avec limiteur à – 4 dB en sortie / puis Export Témoin 2 en l’état ( Dither si besoin ) en 16 Bits / 44.1 kHz avec insertion directe dans le projet / après remettre limiteur en position simple de non saturation ( Cad – 0.1 dB donc inactif ) et mute direct du conteneur ( toujours pas de la piste … ) Save
10. Nettoyage des séquences audio : Graphiquement : En Gros ( partie inutile ) puis finement ( respiration / Fade In et Out / … ) ( Mode manuel ou détection automatique )
11. Nettoyage des fichiers inutilisées / Minimiser les fichiers audio/ Supprimer du disque dur / puis Re-délimitation du projet et Save nom + Mix 1 …
12. Recalage des éventuelles parties mal sequencées dans le temps
13. Ajustement de la dynamique : Harmonisation des niveaux par piste / Détection et traitement des clips / Contrôle des superpositions instrumentale et traitement si besoin
14. Recherche d’éventuelle fausse note ou inversion de phase / Save


Etape 2 - Sur chacune des pistes individuellement :


1. Nettoyage Fréquentiel : Simple cadrage des différentes « places » de chaque piste au cœur du Mix ( Aération ) – Au feeling et à l’analyse de spectre
2. Traitement fréquentiel : recherche d’harmoniques « tournantes » / optimisation de la piste si besoin en partant du principe « Plutôt – que + »
3. Réglage 1 des panoramiques ( à la piste et à l’automation ) / Save nom + Mix 2 …
4. Création de piste groupe et routage
5. Mixage du projet et Export Témoin Mix ( avec un volume Master à – 4 dB environ )


Etape 3 - Traitement individuel et minutieux de chaque piste :


1. Traitement ( si besoin … ) profond par tous les plug-ins de la création …
BD / SN / HH / BASS / SYNTH / GUIT / SAX / … Un son propre…
2. Ecoute et conseil ( si possible ) du client pour la direction artistique du projet
3. Traitement ( si besoin … ) « de coloration spéciale » ( abondance Reverb / Delay / …)

Etape 4 - Ecoutes répétées et optimisation générale des réglages :


1. Réglage 2 ( fin ) des panoramiques ( à la piste et à l’automation ) afin de caser chaque piste dans l’espace son en gérant intuitivement son image dans sa 3ième dimension
2. Optimisation générale des réglages / Chercher « la petite bête », la complémentarité des pistes / le truc en + bien pensé / Se détendre, faire une pause et fermer les yeux…
3. Réglage fréquentiel ( Eq ) de la section Master : très fin / sans « grosse cloche » afin d’optimiser la clarté générale, la présence des voix ou la « patate » des fréquences basses…
4. Recadrage ( si besoin ) de la dynamique des pistes concernées par la dernière action d’équalisation
5. Vérification du calage des locators CAD des 1 seconde de « blanc » mini avant les Fade In et après les Fade Out
6. Vérification de l’absence de Dither sur la section Master car l’export du Mix se fait à sa résolution d’origine du projet ( un Studio de Mastering digne de ce nom accepte toute résolution de fichiers )
7. Attention : Le CD Master ( ou pré Master pour les Modéros ) se grave à 2X à l’heure sur un CD neuf / de qualité supérieure et pas « graver 1 CD audio » mais « graver un CD de donnée… » ( car le CD audio est limité à 16 bits / 44 kHz)…

Etape 5 – Export du Mix final et comparaison :


1. Mixage du projet final en contrôlant si tout est Ok ( Sortie Master à – 4 dB / Pas de limiteur / pas de mute oublié ou de plug-ins désactivés ) et Export Mix V1/2/3/4/… ( en Stéréo entrelacé / en temps réel / avec un volume Master à – 4 dB environ et surtout sans limiteur à part si c’est pour une réduction passive de gain pour sortir un –3 dB plutôt qu’un – 0.6 par exemple… )
2. Comparaison avec différents systèmes d’écoute ( le plus possible )
3. Peaufinage et Re-export jusqu à satisfaction totale
4. Comparaison ( si plusieurs titres à mixer ) des différents morceaux
5. Harmoniser si vraiment hyper nécessaire aux moyen de retouche plug-ins ou d’Eq…
( c’est normalement un des rôles du Mastering… donc à réaliser si Big différences Only… )



Il ne reste plus qu’à prier pour que ça soit THE Ingé Son expérimenté de la mort qui tue tout qui prenne le relais et espérer qu’il à pas trop fumé…Quoi que…Tout est relatif… :fou: :bise:
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Yo rroland, merci pour tes réponses - Non je ne suis pas mort mais revient de relativement loin...:zzz:
J'ai eu le temps de bosser le son par DVD... "Internal mixing et audio mastering de steinberg". Je me sent moins con qu'avant... C'est déja ça...
Si tu connais ces DVD, donne moi ton avis sur la méthode du chleu...
A+
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Je ne connais pas, mais je pense que j'ai déjà vu plusieurs forums sur Af qui en parlaient. Mais Steinberg, en général je n'aime pas. Ils ont fait d'excellents débuts (en Midi entre autres). Je n'aime pas le son de cubase ni de nuendo, je trouve l'interface compliquée aussi.

On a un Cubase SX (4 je pense) au studio, mais j'avoue que je m'arrange pour m'en servir le moins possible :tourne: et le mastering via software pour moi est une hérésie (même si cela permet de s'amuser pour pas cher).
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Ma méthode sous Nuendo 3.2 (je précise que je fais essentiellement du hiphop, mais pas que):

- Création d'un répertoire pour l'artiste et le morceau.
- Import des pistes dans la bibliothèque.
- Nettoyage: suppression du DC offste, mais aussi passer en mono les choses qui doivent l'être et qui m'ont été livrées en stéréo pour rien (les kicks, les snares, les voix, etc). C'est important, parcequ'un plugin mono coute moins de CPU qu'un plugin stéréo.
- Import des pistes dans la fenêtre d'arrangement du projet.
- Nommage et mise dans l'ordre des pistes.
- Première écoute "sans rien".
- Fabrication "piste tempo", et marqueurs de structure (intro, couplets, refrains, etc).
- Création et assignation des sous-groupes. Alors là je suis un psychopathe: je sous-groupe comme un taré.
- Mise en place d'un limiteur L2 sur le master, seuil à 0dB et ceiling à -0.2dB. rroland va hurler, mais j'ai une vraie raison de faire ça: c'est pour quand un zicos me demande un export en cours de mix, ça me permet de le faire de suite sans casser la sortie. C'est aussi un bon outil de diagnostic pour moi: ça me permet de voir ce qui ressort du mix en scrutant la réduction de gain. Par contre, je ne l'active à l'export final qu'après avoir vérifié qu'il ne limite jamais. Je sais, c'est idiot, mais là on est dans la superstition...

Là on passe au mix proprement dit, et je n'ai pas de vraie méthode, mais plutôt des manies, que je cite ici en vrac sans chronologie:
- Si il y a une vraie batterie, j'ouvre toujours les overs et les ambiances avant le reste, puis le kick puis la snare (je fais pareil en live).
- Pour les voix de rap, je fais un groupe par zicos, puis un groupe global "vocals". Après avoir calé un compresseur sur ce groupe (un Vintage Warmer 2 de chez PSP, ou un BSS DPR 422 si j'ai envie d'utiliser du hard), j'écoute les voix et je passe beaucoup de temps à bien caler les volumes et les pans.
- Je n'égalise quasiment jamais les voix. Au pire un coupe-bas.
- Je compresse toutes mes batteries rap comme un sourd.
- Je n'égalise pas non plus les kicks et snares/claps de hiphop. Par contre, je les triggue souvent, et le tout passe la plupart du temps dans un compresseur / sonic maximizer BBE MaxCom.
- Mes grattes électriques de rock font toutes un petit tour par un compresseur multi-bandes (via leur sous-groupe). Par contre, je suis contre la reverb sur les grosses grattes disto (sauf solo).
- Les reverbs viennent en dernier. J'ai tendance en hiphop à utiliser une seule reverb, alors qu'en rock j'en utilise plusieurs.

Et une fois que j'ai fait tout ça, j'ai un son de chiotte et je recommence ! :pong:
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Flag :mdr:
Ca veut dire quoi?
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Allez je m'y colle!

Tout d'abord, lorsque je mixe chez moi et que je ne suis pas confronté à des contraintes horaires, la recette est simple : une journée = un morceau, avec pas mal de pauses détentes.

1/Nettoyage

Etape que j'ai tendance à volontairement occulter, disons que j'aime procéder comme si mon séquenceur était un magnéto à bandes, je ne nettoie réellement que lorsque c'est nécessaire.

2/Ecoute

Pas de pan, pas de niveau, rien, juste quelques écoutes où je perçois du mieux possible ce qui est kiffant dans le morceau, savoir détacher à l'oreille chaque élément important, imaginer le rendu final...

3/Balance

Etape la plus importante selon moi, qui me prend souvent la moitié du temps imparti. Si au bout de ce processus le morceau ne sonne pas, c'est qu'il y a un problème dans les prises, et donc la perspective d'un mixage davantage laborieux. J'ai tendance à ne me servir d'aucuns solo ou groupes de mute, je mixe juste toute la partie rythmique, à laquelle je greffe ensuite le reste des instruments. Mon problème personnel: à la fin de cette étape je tape systématiquement dans le rouge...

4/Filtrage

Souvent négligée, c'est pourtant selon moi quelquechose de primordial, c'est ce qui va permettre au mixage de respirer, en enlevant toutes ses composantes superflues. A utiliser avec sagesse cependant, parfois les composantes "pasbien" d'un signal vont lui donner tout son caractère. Je procède piste par piste, et à la fin du mécanisme, je compare avec la version 3/

5/Remise en phase

Là encore, étape purement numérique, dont je ne me sers que lorsque des phénomènes de déphasage audibles ont lieux. Si les musiques acoustiques s'en passent volontiers, les musiques puissantes et "produites" ont tout à y gagner, en particulier sur une batterie au jeu tout en puissance. C'est chiant, ça prend du temps, mais lorsqu'on compare avec la version brut, on a parfois d'excellentes surprises, un gain de précision, un gain de clarté, un gain de tout! Attention toutefois à ne pas pousser le vice... recaler en phase des micros d'ambiance serait à mon sens une belle connerie.

6/Groupement des pistes

Alors là, j'y vais souvent de bon coeur, ma session s'organise et on y gagne en intuitivité. Groupements des micros par instruments (ex: 2 micros kicks) et ensuite groupement des instruments complets.

8/Traitements

Tout dépend évidemment du style, mais la majorité de ces traitements se fait souvent sur les instruments complets. Je trouve très important de ne travailler qu'avec un panel d'outils restreints, et que l'on connait bien. Pour ma part, 80% de mes traitements se font avec l'URS FullTech (absolument excellent), le channel strip pro d'URS et la suite de compresseurs 1970/75/80 , toujours de la même marque (j'aime bien URS...)
Quelques traitements plus exotiques de temps à autres, comme le vintage warmer de Psp, qui fait des merveilles sur les groupes de guitares, mais attention... très très flatteur! Ainsi que quelques plugs de chez Antares, que j'apprécie pour leur originalité (Mix modeler, trop marrant ce truc)

Je compresse et j'égalise très prudemment, je préfère des outils simples et intuitifs à des traitements trop pointus (genre sony oxford, beurk...) d'autant plus que j'ai une forte tendance à mixer à la prise, de manière toujours prudente, mais souvent je me retrouve avec une balance où il n'y a plus grand chose à apporter. Je réserve la compression au Mastering, je me contente juste d'apporter plus de définition, et surtout de grain, de caractère à mon son, chose que les plugs de chez URS font merveilleusement bien à mon sens.

9/Re-Balance

Beh oui, après la phase de traitements, je trouve toujours que quelquechose va de travers, aussi je retravaille quelque peu la balance générale. Rien de bien méchant en tout cas, ça se joue souvent à un poil de foufoune de dB.

10/Traitements temporels

Je procède avec une seule reverb, et bien souvent via le VariVerb Pro de chez Magix, que je trouve excellente pour apporter davantage de corps et d'homogénéité à mon mixage. Je dose chaque instru progressivement, en prenant garde de ne pas foutre ma balance en l'air. Et je dose absolument tout, même la basse et le kick peuvent y passer, il n'y a pas de règles... Une fois cette étape finie, il suffit d'un petit coup de bypass et c'est le jour et la nuit! Je rajoute parfois quelques petits extras, comme un delay sur la voix, ou d'autres effets de spatialisations lorsqu'il y a des choeurs. Occasionnellement, je mets quelques presets de l'altiverb dans la danse. En particulier les émulations des reverbs lexicon 480, qui, une fois dosée sagement, vient apporter une dimension fantastique à une voix.

11/Une bonne bière, une bonne bouffe, sport en chambre et c'est parti pour le titre suivant!
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Salut pour faire court je fait :

1/ nettoyage des pistes sans ecoute, viré les blanc qui servent a rien ...
2/ reglé en gros les volumes
3/ commencé a mixé (comp, eq ...)
4/ mettres les pan (oui je les met apres le mixage est-ce bien ou pas ?)
5/ ajuster les fondu, requilibré le tout, les volumes ..
6/ export en 24/96 stéréo
7/ réimportation pour ajustement final (eq, legere comp ...)
8/ Maximiser a l'export reglé sur -0,3

voila en gros
+ :clin:
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Euh... les PAN font partie intégrante du Mix et sont à mon sens aussi importante que la dynamique ou les freq donc perso la gestion des 3 Dimensions ci dessus se font obligatoirement conjointement....
Si tu Mix sans Pan tu part déja avec un gros handicap et ton image stéréo sera surement aussi large que ta cuvette... Essaye :demon:
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Oui oui bien sur, mais en faite jsuis sur pc avec pas beaucoup de cpu donc je met pas mes effet en effet interne (ca depends si c'est pas un projets trop lourd) sinon je fait clik droit sur plug ... pour ca que je laisse mes pan au milieu. Mais c'est clair et net que c'est super important et que quand je peut bosser en effet interne je les met direct :clin:
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Au risque d'en contrarier certain je ne suis pas tout à fait d'accord, personnellement je commence par tout mixer en mono (donc sans pan) puis une fois que j'ai un résultat satisfaisant j'ouvre progressivement les pan tout en effectuant les petites retouches qui s'imposent alors et c'est là que je trouve que l'on atteint une véritable notion d'espace !

En effet, avec le travail mono je bosse à fond sur le difficile équilibre distinction/cohésion ainsi que ce que j'appellerai la "profondeur de champs", et si en mono j'ai un résultat honorable alors la spatialisation lattérale via les panoramiques vient magnifier le tout pour un résultat qui me semble beaucoup plus "efficace" à mon sens.

Ceci dit, il y a mille et une façon de travailler le son et aucune ne peut se targuer d'être meilleure que telle ou telle autre alors.. :roll:


:clin:
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Citation : tout mixer en mono



C'est obliger :clin:
Sinon je suis habitué au 2 moi( pan au debut, milieu ou 3/4 de mix) alors ..... :bravo: