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Daniel de Vaucor
« Flashdance ….. »
Publié le 17/01/25 à 09:50
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Bon, évacuons les questions sensibles, inévitables et légitimes du genre « pour ou contre Behringer ? », « quoi ? acheter un clone d’un synthé encore vendu? », « c’est de la surconsommation scandaleuse », « encore une crise de GAS incontrôlée », etc …. pour ce concentrer sur ce Edge en tant qu’instrument de musique.
Après l’achat du Model 15, je cherchais en complément un autre semi-modulaire neuf “petit budget“ intégrant un séquenceur. En dessous des 300€, la sélection se réduit fortement : Cre8audio West Pest & East Beast, et la gamme Performer de chez Behringer dont justement ce Edge pour 166€ !!!
Les vidéos ont fini de me convaincre.
La crainte d’un objet tout plastique s’envole au déballage : il pèse son poids de bonne ferraille. Les potards sont (trop ?) bien ancrés. Chouette : suffisamment d’espace pour mes gros doigts potelés !! Cadeau plaisant : 6 câbles de patch fournis. De plus, le magenta de surface s’avère moins flashy qu’en photo (bon sang !! C’est la couleur des vieux vélos Mercier …. ).
Pour les habitués de la synthèse (analo ou non) pas besoin d’ouvrir le succinct manuel. Tout est logique, bien organisé et tombe sous la main. Suivant les réglages des vco, du vcf et du séquenceur ce synthé est plus ou moins percussif (voire étonnamment mélodique). Le cut-off du filtre me semble assez efficace. Les choix de gestion des enveloppes lui donne toute sa personnalité (suivant les sections certains potards commandent une enveloppe complète et d’autres uniquement le decay). L’injection du noise dans le filtre, par un potard dédié, aide à générer les hit hats. A noter une différence de tonalité assez intéressante entre bruit blanc et rose. Le séquenceur 8 pas englobe la vélocité et le pitch. Ce dernier peut-être assignable au vco2 ou aux vco1&2 pour animer les séquences. Les petits basculeurs (onde carrée/square) permettent de varier facilement et indirectement le rythme. Très vite l’utilisateur se familiarise avec l’impact et la sensibilité de chacun des potards ou basculeurs. C’est une machine de live sans mémoire, à l’ancienne. Donc on ressort le carnet (ou le smartphone) pour conserver une trace du super pattern découvert à l’instant.
Au bout d’une heure d’amusement, quelques griefs apparaissent :
- Absence de sortie ligne (l’injection dans l’audio in d’un autre synthé semble faible - à vérifier)
- Temps de mise en T° des vco assez long.
- Séquenceur basique : pas de lecture inversée, de saut ou de mute (sauf mettre à 0 la velocité de chaque pas)
- La résonance du filtre et le decay du vca font plonger drastiquement le niveau de sortie audio.
- Les potards manquent de grip (ce sera la bonne excuse pour dénicher un overlay et des potards vintage)
- Pas de lfo (mais les modulations via le patchbay compense un peu)
- Hors connexion midi/usb, le réglage du tempo se fait à l’oreille (pas d’écran).
Le fonctionnement de ce Edge, l’animation des oscilllos et les sonorités se rapprochent fortement de celui d‘un combo (simplifié) “Doepfler Dark Energy + Dark Time“ que j’ai possédés il y a plus de 10 ans. S’il fallait vraiment le comparer au Moog DFAM que je ne connaîs qu’en vidéo, le Edge - pour un tarif divisé par 4 - me semblerait être alors son petit frère indigne, excité et turbulent.
Maintenant, sortons les spaghettis pour le brancher en (semi) modulaire sur le Model 15 (affaire à suivre).
Après l’achat du Model 15, je cherchais en complément un autre semi-modulaire neuf “petit budget“ intégrant un séquenceur. En dessous des 300€, la sélection se réduit fortement : Cre8audio West Pest & East Beast, et la gamme Performer de chez Behringer dont justement ce Edge pour 166€ !!!
Les vidéos ont fini de me convaincre.
La crainte d’un objet tout plastique s’envole au déballage : il pèse son poids de bonne ferraille. Les potards sont (trop ?) bien ancrés. Chouette : suffisamment d’espace pour mes gros doigts potelés !! Cadeau plaisant : 6 câbles de patch fournis. De plus, le magenta de surface s’avère moins flashy qu’en photo (bon sang !! C’est la couleur des vieux vélos Mercier …. ).
Pour les habitués de la synthèse (analo ou non) pas besoin d’ouvrir le succinct manuel. Tout est logique, bien organisé et tombe sous la main. Suivant les réglages des vco, du vcf et du séquenceur ce synthé est plus ou moins percussif (voire étonnamment mélodique). Le cut-off du filtre me semble assez efficace. Les choix de gestion des enveloppes lui donne toute sa personnalité (suivant les sections certains potards commandent une enveloppe complète et d’autres uniquement le decay). L’injection du noise dans le filtre, par un potard dédié, aide à générer les hit hats. A noter une différence de tonalité assez intéressante entre bruit blanc et rose. Le séquenceur 8 pas englobe la vélocité et le pitch. Ce dernier peut-être assignable au vco2 ou aux vco1&2 pour animer les séquences. Les petits basculeurs (onde carrée/square) permettent de varier facilement et indirectement le rythme. Très vite l’utilisateur se familiarise avec l’impact et la sensibilité de chacun des potards ou basculeurs. C’est une machine de live sans mémoire, à l’ancienne. Donc on ressort le carnet (ou le smartphone) pour conserver une trace du super pattern découvert à l’instant.
Au bout d’une heure d’amusement, quelques griefs apparaissent :
- Absence de sortie ligne (l’injection dans l’audio in d’un autre synthé semble faible - à vérifier)
- Temps de mise en T° des vco assez long.
- Séquenceur basique : pas de lecture inversée, de saut ou de mute (sauf mettre à 0 la velocité de chaque pas)
- La résonance du filtre et le decay du vca font plonger drastiquement le niveau de sortie audio.
- Les potards manquent de grip (ce sera la bonne excuse pour dénicher un overlay et des potards vintage)
- Pas de lfo (mais les modulations via le patchbay compense un peu)
- Hors connexion midi/usb, le réglage du tempo se fait à l’oreille (pas d’écran).
Le fonctionnement de ce Edge, l’animation des oscilllos et les sonorités se rapprochent fortement de celui d‘un combo (simplifié) “Doepfler Dark Energy + Dark Time“ que j’ai possédés il y a plus de 10 ans. S’il fallait vraiment le comparer au Moog DFAM que je ne connaîs qu’en vidéo, le Edge - pour un tarif divisé par 4 - me semblerait être alors son petit frère indigne, excité et turbulent.
Maintenant, sortons les spaghettis pour le brancher en (semi) modulaire sur le Model 15 (affaire à suivre).