« Un diamant brut. »

Deuxième sampleur Akai de l'histoire après le S612 et premier sampleur blanc Akai la couleur qui restera la marque de fabrique jusqu'au Z4 donc s6000 inclu.
Son très proche du S900 et Mpc60 avec une grosse basse et sec architecture propre hyper basique même par rapport à un S900.
Il n'y a pas 36 fonctions dedans, mais nous allons le voir ceci peut être un plus surtout si utilisé avec des machines plus modernes comme la mpc2500 ou sampleur plus neutre que les 12bits ancienne génération pour le resample et l'édition. Une seule sortie ligne 6 voix de polyphonie et une sortie Din permettant d'éclater les 6 voix en 6 sorties séparées ou de le brancher aux anciens synthés analogiques comme le Vx90 de même format, l'ax73 ou l'ax60 pour profiter de la synthèse des ces machines.
Je n'utilise que la sortie main qui est d'ailleurs doublée à l'avant et à l'arrière.
Comme je ne stocke pas mes samples sur le support quickdisk je ne m'en sert pas. Le support quickdisk est complètement obsolète c'est une sorte de disquette à deux faces de 128 ko avec possibilité de stocker un son par face si je ne dis pas de bêtises donc deux son par disque. Sachant que le s700 upgrader peut charger 6 samples, voir 16 avec l'upgrade Ask70 autant dire que ce n'est pas pratique surtout connaissant la rareté de ce support contraignant donc pour moi ça sera sans. Les fonctions d'édition sont hyper simpliste pour un sampleur simplissime. L'os est carrément sérigraphié sur la bécane. Je n'ai jamais vu une machine aussi simple et c'est ça à mon sens le vrai plus elle est tellement limitée qu'il n'y a pas de raison de vouloir éditer dessus surtout que de nombreuses fonctions sont absente comme l'affectation dynamique des sorties, la duplication de sample, les keygroups si cher à Akai dans les sampleurs suivants même l'enveloppe ne possède que le release. Il bénéficie par contre du filtre analogique légendaire des Akai s900 et s950, autant dire que ça tue et du son 12bit gras et sec. Le workflow est donc hyper rapide si comme moi on s'en sert pour sampler à partir d'un sampleur plus propre comme le mpc2500 qui possède une compatibilité wav en natif, lit les cd et d'une mémoire étendue à 128mo on peut donc préparer les samples sur la 2500 puis les sampler sur le s700 pour profiter de son grain, filtre et détune incroyable et réinjecter tout ça dans la 2500 et là ça devient très sérieux pour des prods boom bap ou autre. À 40khz le temps de sampling est limité à 0.8 seconde et à 8 seconde avec la qualité la plus basse x16 slots. Ce qui est pas mal du tout et qui permet de pas mal bidouiller avec des samples préparés sur un autre sampleur. La machine reste super rare et le prix de l'option elle-même peut grandement influer sur le prix mais l'utilisation des limites de la bête est jouissive. C'est du pro et costaud et ça sonne d'enfer.

Donc vous l'aurez compris les limitations nous permettent de le coupler à une autre machine et de diminuer de ce fait bon nombre de prises de tête comme par exemple l'utilisation lourde que nécessite un s950 à savoir nommer chaque samples ici c'est d'office S1 à S16 on ne nomme rien. Pas de menus interminable à choix multiples pour sampler ni de pavé numérique, pas de sortie séparée à choisir, plus de support de sauvegarde différent et fastidieux, pas de keygroups à définir, moins câbles, pas obliger de faire du chopping sur ce genre d'interface trop vielle pour, fréquence d'échantillonnage variable on y gagne en workflow et en nombre de câbles patchs etc... en plus il ne fait que 2u et on peut virer les oreilles sous une mpc c'est super et comme on ne perdez pas de temps dessus on peut se concentrer sur le son et la productivité sans se poser 40000 questions pour avoir un son 12bit et filtre de la mort. Même l'écran à une ligne est un plus car très intuitif comblé à la simplicité et professionalisme du design donc autant à l'époque des s900 il a dû paraître obsolète autant maintenant il est pour moi plus intéressant.