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numlock
Publié le 10/06/06 à 09:24
Ca y est, j'ai craqué, j'ai acheté la Kontrol:DJ au prix de 417,22 € port compris. Il vaut mieux l'acheter en direct chez le constructeur espagnol plutôt que chez http://www.djservice.com (un revendeur allemand) car :
- c'est moins cher (djservice la vend 417 € + 19 € de frais de transporteur UPS)
- on est sûr d'avoir la dernière version du microcontrôleur de la console (changé en 2006)
Après plus d'un an à écumer tous les forums qui parlent de cette console, j'ai donc franchi le pas, et sans regret. La commande s'est très bien passée, j'étais un peu réticent à régler en Paypal, puis à attendre un colis d'une petite société basée en Espagne, mais le colis est arrivé en 1 semaine.
La force de cette console ? C'est tout d'abord l'omniprésence du constructeur sur tous les fronts. Je m'explique : vous avez une question, un problème avec le matériel, vous voulez disserter sur le bien fondé de coupler la console avec un autre instrument midi, bref vous voulez des réponses, et bien le mec est là ! Il est même toujours là ! Sur le forum du site http://www.kontrol-dj.com/forum/index.php (vous me direz, là c'est normal), mais aussi sur celui de https://www.native-instruments.com (ceux qui font Live, Traktor, etc...), en anglais et en allemand SVP ! Il vous répond en moins de 2, et il a toujours une solution.
Tout ça pour dire que cela m'a bien rassuré, et que la petite communauté grandissante des utilisateurs de la Kontrol:DJ est très bien épaulée par son fabricant.
Revenons au test :
Une fois le colis ouvert, la console est imposante : de par sa taille (elle fait la superficie d'un clavier d'ordinateur), et de par son poids (2,5 kg).
De fait, une fois posée sur ses patins en caoutchouc, elle ne bouge pas d'un poil (pas comme une HDJC ou une XP10). L'entourage est en acier métallisé, et les contrôles (boutons, potards, faders, jogs) se déplacent en douceur mais avec une certaine fermeté.
Bref tout dans l'apparence inspire confiance. Il y a même 2 équerres fournies qui se vissent sur les côtés et qui rendent la console rackable.
Il faut savoir que c’est uniquement une console midi, c'est-à-dire qu’elle envoie et reçoit des signaux midi depuis l’ordinateur via le port USB. Elle ne contient pas de carte son. Il faut donc en avoir une distincte. Pour ma part, j’ai pris l’Edirol FA-66, car elle possédait suffisamment de sorties pour permettre les pré-écoutes au casque en même temps que la diffusion en façade, et suffisamment d’entrées pour lui brancher 2 micros et une platine CD ; elle possède un limiter intégré, et cerise sur le gâteau, elle fonctionne même en mode autonome, c’est-à-dire sans l’ordinateur : elle devient alors une mini table de mixage, utile pour fournir 2 préamplis micros supplémentaires (et de bonne qualité).
J’ai donc installé les drivers v1.06.20 du 10/15/2004, puis raccordé la console à l’ordi. Là, elle s’illumine comme un sapin de Noël, car chacune de ses touches possède une LED jaune, verte ou rouge :
Il faut ensuite installer petit utilitaire qui simule un câble midi virtuel (Virtual Midi Cable), permettant ainsi de raccorder la sortie midi d’un logiciel avec les entrées midi d’autres (ils conseillent le freeware Maple Midi Cable sur http://www.marblesound.com) ; dans la pratique, on raccorde la sortie midi du logiciel de gestion de la console (Konverter v0.68) avec l’entrée midi du logiciel voulu (Traktor Dj Studio 3 en l’occurrence).
Enfin, il n’y a plus qu’à paramétrer le logiciel voulu pour lui déclarer l’existence de la console et charger les presets midi qui vont bien (ils sont fournis pour Traktor 2 & 3, Virtual DJ, Mixvibes Pro et BPM Studio, et sont bien évidemment modifiables).
La prise en main de la console est immédiate, les premiers mixs s’enchaînent comme avec une double platine CD, toutes les commandes sont à portée de doigt, à tel point que je n’ai plus à me servir de la souris, juste du clavier pour la recherche de titres.
Par la suite, une fois les playlists faites, on peut y naviguer rien qu’avec la console, grâce à des potards qui tournent à l’infini, et qui chargent la piste lorsque l’on appuie dessus : c’est tout simplement génial.
Les autres contrôles de la console suffisent largement, du moins pour l’utilisation que j’en fait avec TDJS 3, car ils ont tous (boutons, potards, faders et jogs) la faculté d’être assignés pour 3 fonctions, selon que l’on appuie sur des boutons SELECT et SHIFT. Ce qui fait qu’avec 15 boutons, 10 potards, 5 faders et 2 jogs on peut commander jusqu’à 81 fonctions du logiciel !
Il faut juste préciser que les jogs ne peuvent pas être touchés de côté, mais juste par le dessus. Pour cette raison, ils ne sont pas faits pour scratcher, d’ailleurs ils opposent trop de résistance pour qu’ils donnent le toucher d’un vinyle. Rien à voir donc avec de la HDJC. Les jogs de la Kontrol :DJ sont plus grands (8,3 cm de diamètre), avec un meilleur grip, et sont parfait pour caler le début d’un morceau, faire une recherche accélérée dans un morceau, pitch bender ou encore faire un spinbreak (toujours grâce à la multi assignation des commandes).
Les boutons sont larges, suffisamment espacés et leur toucher est précis, les potards ont un cran pour les remettre à 0, et les faders résistent juste comme il faut.
Vous l’aurez compris, je suis sous le charme.
Je suis actuellement en train d’affuter les assignations des contrôles pour une utilisation optimale sous TDJS 3.
Pour voir des vidéos de son fonctionnement :
http://www.rulecam.net/photos/displayimage.php?pos=-4030
http://www.box.net/public/5m5r7gsqvc
Et pour plus de photos :
http://www.fludder.se/
En espérant que cela réponde aux interrogations de tous.
- c'est moins cher (djservice la vend 417 € + 19 € de frais de transporteur UPS)
- on est sûr d'avoir la dernière version du microcontrôleur de la console (changé en 2006)
Après plus d'un an à écumer tous les forums qui parlent de cette console, j'ai donc franchi le pas, et sans regret. La commande s'est très bien passée, j'étais un peu réticent à régler en Paypal, puis à attendre un colis d'une petite société basée en Espagne, mais le colis est arrivé en 1 semaine.
La force de cette console ? C'est tout d'abord l'omniprésence du constructeur sur tous les fronts. Je m'explique : vous avez une question, un problème avec le matériel, vous voulez disserter sur le bien fondé de coupler la console avec un autre instrument midi, bref vous voulez des réponses, et bien le mec est là ! Il est même toujours là ! Sur le forum du site http://www.kontrol-dj.com/forum/index.php (vous me direz, là c'est normal), mais aussi sur celui de https://www.native-instruments.com (ceux qui font Live, Traktor, etc...), en anglais et en allemand SVP ! Il vous répond en moins de 2, et il a toujours une solution.
Tout ça pour dire que cela m'a bien rassuré, et que la petite communauté grandissante des utilisateurs de la Kontrol:DJ est très bien épaulée par son fabricant.
Revenons au test :
Une fois le colis ouvert, la console est imposante : de par sa taille (elle fait la superficie d'un clavier d'ordinateur), et de par son poids (2,5 kg).
De fait, une fois posée sur ses patins en caoutchouc, elle ne bouge pas d'un poil (pas comme une HDJC ou une XP10). L'entourage est en acier métallisé, et les contrôles (boutons, potards, faders, jogs) se déplacent en douceur mais avec une certaine fermeté.
Bref tout dans l'apparence inspire confiance. Il y a même 2 équerres fournies qui se vissent sur les côtés et qui rendent la console rackable.
Il faut savoir que c’est uniquement une console midi, c'est-à-dire qu’elle envoie et reçoit des signaux midi depuis l’ordinateur via le port USB. Elle ne contient pas de carte son. Il faut donc en avoir une distincte. Pour ma part, j’ai pris l’Edirol FA-66, car elle possédait suffisamment de sorties pour permettre les pré-écoutes au casque en même temps que la diffusion en façade, et suffisamment d’entrées pour lui brancher 2 micros et une platine CD ; elle possède un limiter intégré, et cerise sur le gâteau, elle fonctionne même en mode autonome, c’est-à-dire sans l’ordinateur : elle devient alors une mini table de mixage, utile pour fournir 2 préamplis micros supplémentaires (et de bonne qualité).
J’ai donc installé les drivers v1.06.20 du 10/15/2004, puis raccordé la console à l’ordi. Là, elle s’illumine comme un sapin de Noël, car chacune de ses touches possède une LED jaune, verte ou rouge :
Il faut ensuite installer petit utilitaire qui simule un câble midi virtuel (Virtual Midi Cable), permettant ainsi de raccorder la sortie midi d’un logiciel avec les entrées midi d’autres (ils conseillent le freeware Maple Midi Cable sur http://www.marblesound.com) ; dans la pratique, on raccorde la sortie midi du logiciel de gestion de la console (Konverter v0.68) avec l’entrée midi du logiciel voulu (Traktor Dj Studio 3 en l’occurrence).
Enfin, il n’y a plus qu’à paramétrer le logiciel voulu pour lui déclarer l’existence de la console et charger les presets midi qui vont bien (ils sont fournis pour Traktor 2 & 3, Virtual DJ, Mixvibes Pro et BPM Studio, et sont bien évidemment modifiables).
La prise en main de la console est immédiate, les premiers mixs s’enchaînent comme avec une double platine CD, toutes les commandes sont à portée de doigt, à tel point que je n’ai plus à me servir de la souris, juste du clavier pour la recherche de titres.
Par la suite, une fois les playlists faites, on peut y naviguer rien qu’avec la console, grâce à des potards qui tournent à l’infini, et qui chargent la piste lorsque l’on appuie dessus : c’est tout simplement génial.
Les autres contrôles de la console suffisent largement, du moins pour l’utilisation que j’en fait avec TDJS 3, car ils ont tous (boutons, potards, faders et jogs) la faculté d’être assignés pour 3 fonctions, selon que l’on appuie sur des boutons SELECT et SHIFT. Ce qui fait qu’avec 15 boutons, 10 potards, 5 faders et 2 jogs on peut commander jusqu’à 81 fonctions du logiciel !
Il faut juste préciser que les jogs ne peuvent pas être touchés de côté, mais juste par le dessus. Pour cette raison, ils ne sont pas faits pour scratcher, d’ailleurs ils opposent trop de résistance pour qu’ils donnent le toucher d’un vinyle. Rien à voir donc avec de la HDJC. Les jogs de la Kontrol :DJ sont plus grands (8,3 cm de diamètre), avec un meilleur grip, et sont parfait pour caler le début d’un morceau, faire une recherche accélérée dans un morceau, pitch bender ou encore faire un spinbreak (toujours grâce à la multi assignation des commandes).
Les boutons sont larges, suffisamment espacés et leur toucher est précis, les potards ont un cran pour les remettre à 0, et les faders résistent juste comme il faut.
Vous l’aurez compris, je suis sous le charme.
Je suis actuellement en train d’affuter les assignations des contrôles pour une utilisation optimale sous TDJS 3.
Pour voir des vidéos de son fonctionnement :
http://www.rulecam.net/photos/displayimage.php?pos=-4030
http://www.box.net/public/5m5r7gsqvc
Et pour plus de photos :
http://www.fludder.se/
En espérant que cela réponde aux interrogations de tous.