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BERAL_ « Petit mais costaud »
Publié le 01/06/20 à 10:38
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Pour qui se souvient des pubs pour les bonbons "Petit Pimousse", son slogan "Petit mais costaud" s'applique très bien aussi au Korg Volca Bass. Car, à première vue, ce synthé ressemble plus à un gadget électronique pour geek qu'à un véritable instrument de musique : format réduit, touches et potards minuscules, jeu de piles. Seule sa bonne finition avec la plaque de recouvrement en alu et des couleurs sobres laisse présager davantage de sérieux qu'il n'y paraît.
Branchez votre casque ou votre câble Jack plutôt que d'espérer quoi que ce soit des chétifs haut-parleurs intégrés, utilisez un transfo (non fourni, les fourbes) au lieu des piles (durée de vie assez limitée), regardez des vidéos démos sur YouTube à la place de la mince notice (si vous n'avez aucune expérience en synthés analogiques et/ou modulaires).
Après un rapide temps d'apprentissage et sur un beat généré par une beatbox extérieure, on se prend rapidement au jeu des sons puissants envoyés par ce petit synthé, tantôt bien fats, tantôt typés vieux jeux-vidéo. La taille réduite des touches et potards s'oublie assez rapidement, même avec des mains de géant (je parle en connaissance de cause), puisque la vocation du Volca Bass est moins la mélodie que le traitement du signal, en jouant sur les réglages des filtres et oscillateurs, pour aboutir à de véritables pépites à sampler.
Concernant le reproche souvent lu d'être vite lassant, de la même manière qu'on ne demande pas à une clarinette de reproduire le son d'une guitare, le Volca Bass, en tant que synthétiseur de basse analogique, produit donc le son d'un synthétiseur de basse analogique, et s'en sort bien. Cependant, si vous n'êtes pas amateur de ce genre de son ou que vous en utilisez peu dans vos compos, effectivement votre Volca Bass risque de vite prendre la poussière. A vous de choisir l'instrument en adéquation avec vos idées.
Bref, du puissant et jouissif pour ce petit synthé analogique, pour qui prendra le temps de s'y plonger pleinement et aura un véritable intérêt pour ses sonorités très spécifiques.
Branchez votre casque ou votre câble Jack plutôt que d'espérer quoi que ce soit des chétifs haut-parleurs intégrés, utilisez un transfo (non fourni, les fourbes) au lieu des piles (durée de vie assez limitée), regardez des vidéos démos sur YouTube à la place de la mince notice (si vous n'avez aucune expérience en synthés analogiques et/ou modulaires).
Après un rapide temps d'apprentissage et sur un beat généré par une beatbox extérieure, on se prend rapidement au jeu des sons puissants envoyés par ce petit synthé, tantôt bien fats, tantôt typés vieux jeux-vidéo. La taille réduite des touches et potards s'oublie assez rapidement, même avec des mains de géant (je parle en connaissance de cause), puisque la vocation du Volca Bass est moins la mélodie que le traitement du signal, en jouant sur les réglages des filtres et oscillateurs, pour aboutir à de véritables pépites à sampler.
Concernant le reproche souvent lu d'être vite lassant, de la même manière qu'on ne demande pas à une clarinette de reproduire le son d'une guitare, le Volca Bass, en tant que synthétiseur de basse analogique, produit donc le son d'un synthétiseur de basse analogique, et s'en sort bien. Cependant, si vous n'êtes pas amateur de ce genre de son ou que vous en utilisez peu dans vos compos, effectivement votre Volca Bass risque de vite prendre la poussière. A vous de choisir l'instrument en adéquation avec vos idées.
Bref, du puissant et jouissif pour ce petit synthé analogique, pour qui prendra le temps de s'y plonger pleinement et aura un véritable intérêt pour ses sonorités très spécifiques.