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Mr Kay
« DX de poche »
Publié le 20/08/17 à 13:10
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
J'étais jusque là resté assez indifférent à la série Volca de Korg, mais une mise à jour du firmware de mon Prophet 12 ayant éveillé mon intérêt pour la synthèse FM, j'ai acheté cette petite Volca FM pour creuser davantage la question, l'investissement financier étant minime et le moteur de synthèse n'étant rien de moins que celui du fameux Yamaha DX7 dont le code couleur est d'ailleurs repris (corps brun foncé, boutons poussoirs vert turquoise...).
Une petite carte cartonnée fournie avec l'appareil reproduit quant à elle les informations sérigraphiée en haut du panneau de l'original, en particulier le détail des "algorithmes", configurations pré-programmées des oscillateurs appelés ici "opérateurs" (ici seulement deux oscillateurs vivant leur propre vie, là les six interdépendants...).
La polyphonie limitée à 3 voix oriente l'utilisation vers de la bidouille sonore plutôt que l'usage classique d'un DX7, et ça tombe bien, l'appareil propose plus de contrôles temps réel que l'original, dont la programmation était un tel calvaire (un seul contrôle temps réel pour environ 150 paramètres éditables!) que les utilisateurs s'en tenaient généralement aux 32 presets d'usine, presets très rapidement galvaudés, en particulier la fameuse imitation de piano Rhodes qui vous fait tout de suite pousser une coupe mulet.
Malgré des contrôles additionnels par rapport au DX7 original, la programmation reste bien plus délicate que celle d'un analo type MS-20, mais en creusant, en utilisant un SQ-1 plutôt que le séquenceur interne et en rajoutant éventuellement une ou deux bonnes pédales d'effet derrière, il y a matière à passer bien des soirées à s'amuser avec.
Une petite carte cartonnée fournie avec l'appareil reproduit quant à elle les informations sérigraphiée en haut du panneau de l'original, en particulier le détail des "algorithmes", configurations pré-programmées des oscillateurs appelés ici "opérateurs" (ici seulement deux oscillateurs vivant leur propre vie, là les six interdépendants...).
La polyphonie limitée à 3 voix oriente l'utilisation vers de la bidouille sonore plutôt que l'usage classique d'un DX7, et ça tombe bien, l'appareil propose plus de contrôles temps réel que l'original, dont la programmation était un tel calvaire (un seul contrôle temps réel pour environ 150 paramètres éditables!) que les utilisateurs s'en tenaient généralement aux 32 presets d'usine, presets très rapidement galvaudés, en particulier la fameuse imitation de piano Rhodes qui vous fait tout de suite pousser une coupe mulet.
Malgré des contrôles additionnels par rapport au DX7 original, la programmation reste bien plus délicate que celle d'un analo type MS-20, mais en creusant, en utilisant un SQ-1 plutôt que le séquenceur interne et en rajoutant éventuellement une ou deux bonnes pédales d'effet derrière, il y a matière à passer bien des soirées à s'amuser avec.