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babouche369
« Idéal pour la scène, inspirant pour le studio »
Publié le 12/12/19 à 21:34
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
J'ai acheté mon Juno-D pour une bouchée de pain, mais il était quasiment inutilisable: seules quelques touches du clavier et la moitié des boutons fonctionnaient. Après un gros travail de nettoyage et déoxydation, il est redevenu jouable.
Ergonomie
Relativement simple d'emploi au premier abord, mais pour approfondir, il faudra fouiller dans les menus qui ne sont pas d'une grande clarté. Notons que je n'ai pas le mode d'emploi (qu'on peut trouver sur le web cependant), je me suis donc laissé guidé par la sérigraphie et les menus; ben ce n'est pas gagné! L'arpégiateur/synthétiseur de phrases, par exemple, n'est pas évident à utiliser, encore moins si on veut le synchroniser via MIDI.
Roland nous gratifie de son inséparable bender/lever et de son inutilisable D-Beam.
À droite, 5 malheureux potards justifient l'appelation "Juno". Mais bon, ne crachons pas dans la soupe, c'est toujours mieux que d'aller dans des menus. J'imagine que l'implémentation MIDI doit être assez complète, et donc pilotable par un DAW ou BCR2000, mais je n'ai pas essayé.
Le clavier est un peu léger, plutôt bruyant (principalement à cause du boitier), mais tout à fait jouable, voir même excellent pour le jeu rapide et l'ergonomie des touches est très bonnes.
Les sons ?
Ah ben là, ça a été ma grosse surprise! En fait je l'avais acheté pour le réparer et le revendre, mais à l'écoute, j'ai décidé de l'intégrer dans mon setup. Large palette sonore, mais j'ai surtout été bluffé par les orgues, les fenders et les cuivres. D'excellents Fairlight (Mo-ments...in love!) et Mellotrons, pléthore de basses. Les pads m'ont moins impressionnés, mais il y en a pour tous les goûts. D'après le web, la palette sonore provient d'un mix entre le Fantom-X, le GM2 (qu'on trouve aussi sur les derniers SoundCanvas) et des programmes originaux, qui sont excellents. J'aurais aimé plus d'instruments orchestraux, mais ce n'est pas sa vocation non plus. En fait, le Juno-D se veut un instrument d'appoint, facile à transporter (il ne pèse rien), et la palette sonore se doit d'être équilibrée: c'est très réussi.
Utilisation
D'un poids plume, il trouvera facilement sa place en tournée, posé sur un clavier maître, et apportera tout le nécessaire pour briller sous les projecteurs En studio, mon utilisation (comme d'ailleurs son propriétaire précédent, qui fait du reggae/dub-step), c'est un instruments que je trouve inspirant. Je branche le casque, j'allume, je me laisse guider et je finis souvent par enregistrer une base de morceau.
Qualité de construction
Pas étonnant qu'il soit si léger, c'est du plastoc et un peu d'aluminium. La carte mère est minuscule avec des composants propriétaires super-intégrés: si ça meurt, rien à faire!
Question fiabilité, ce n'est pas top: les contacts s'oxydent facilement, il faudra ouvrir pour nettoyer ou changer les rubber strips du clavier (on trouve le kit de remplacement sur le net). Pour les micro-switches, en attendant de les remplacer, j'ai trouvé la solution suivante: un peu de Deoxit D5 dans le switch, puis faire tourner le contact sur lui-même quelques secondes avec une perceuse dans laquelle j'ai mis une baguette de bois recouverte de caoutchouc. Le frottement est suffisant pour déoxyder le contact. Enfin, j'ai de temps en temps (rarement) une touche sur 8 qui fonctionne mal à l'allumage: c'est le connecteur clavier qui est oxydé.
Ergonomie
Relativement simple d'emploi au premier abord, mais pour approfondir, il faudra fouiller dans les menus qui ne sont pas d'une grande clarté. Notons que je n'ai pas le mode d'emploi (qu'on peut trouver sur le web cependant), je me suis donc laissé guidé par la sérigraphie et les menus; ben ce n'est pas gagné! L'arpégiateur/synthétiseur de phrases, par exemple, n'est pas évident à utiliser, encore moins si on veut le synchroniser via MIDI.
Roland nous gratifie de son inséparable bender/lever et de son inutilisable D-Beam.
À droite, 5 malheureux potards justifient l'appelation "Juno". Mais bon, ne crachons pas dans la soupe, c'est toujours mieux que d'aller dans des menus. J'imagine que l'implémentation MIDI doit être assez complète, et donc pilotable par un DAW ou BCR2000, mais je n'ai pas essayé.
Le clavier est un peu léger, plutôt bruyant (principalement à cause du boitier), mais tout à fait jouable, voir même excellent pour le jeu rapide et l'ergonomie des touches est très bonnes.
Les sons ?
Ah ben là, ça a été ma grosse surprise! En fait je l'avais acheté pour le réparer et le revendre, mais à l'écoute, j'ai décidé de l'intégrer dans mon setup. Large palette sonore, mais j'ai surtout été bluffé par les orgues, les fenders et les cuivres. D'excellents Fairlight (Mo-ments...in love!) et Mellotrons, pléthore de basses. Les pads m'ont moins impressionnés, mais il y en a pour tous les goûts. D'après le web, la palette sonore provient d'un mix entre le Fantom-X, le GM2 (qu'on trouve aussi sur les derniers SoundCanvas) et des programmes originaux, qui sont excellents. J'aurais aimé plus d'instruments orchestraux, mais ce n'est pas sa vocation non plus. En fait, le Juno-D se veut un instrument d'appoint, facile à transporter (il ne pèse rien), et la palette sonore se doit d'être équilibrée: c'est très réussi.
Utilisation
D'un poids plume, il trouvera facilement sa place en tournée, posé sur un clavier maître, et apportera tout le nécessaire pour briller sous les projecteurs En studio, mon utilisation (comme d'ailleurs son propriétaire précédent, qui fait du reggae/dub-step), c'est un instruments que je trouve inspirant. Je branche le casque, j'allume, je me laisse guider et je finis souvent par enregistrer une base de morceau.
Qualité de construction
Pas étonnant qu'il soit si léger, c'est du plastoc et un peu d'aluminium. La carte mère est minuscule avec des composants propriétaires super-intégrés: si ça meurt, rien à faire!
Question fiabilité, ce n'est pas top: les contacts s'oxydent facilement, il faudra ouvrir pour nettoyer ou changer les rubber strips du clavier (on trouve le kit de remplacement sur le net). Pour les micro-switches, en attendant de les remplacer, j'ai trouvé la solution suivante: un peu de Deoxit D5 dans le switch, puis faire tourner le contact sur lui-même quelques secondes avec une perceuse dans laquelle j'ai mis une baguette de bois recouverte de caoutchouc. Le frottement est suffisant pour déoxyder le contact. Enfin, j'ai de temps en temps (rarement) une touche sur 8 qui fonctionne mal à l'allumage: c'est le connecteur clavier qui est oxydé.