5 octaves pour un clavier agréable, qui en fait un clavier-maitre midi sympa. Le joystick de chez Roland ne manque pas à l'appel, il y a un petit look à la Dark Vador et des boutons qui cliquètent, haletants, attendant votre programmation. Le D50 est un classique du genre, un de ces claviers mytiques qu'on aime ou déteste, mais dont tout le monde a déjà entendu parler. Les effets sont nuls, par contre... La polyphonie est de 16 voix, la synthèse s'appelle L.A. (Comme Linear Arithmetic). Il y a 64 sons en RAM, plus la même chose sur une carte à glisser dans la bête.

UTILISATION

Assez merdique à programmer, je dois l'avouer! Le LCD est un peu petit, les menus et sous-menus souvent ésotériques: il faut avoir du temps... Et le mode d'emploi au début.

SONORITÉS

Froides, précises, brillantes, arythmiques parfois, on en entend encore partout, des Fantasia, Digital Native Dance, Tubular Pads... Des sons essentiels, très agréables, classiques. Le D50 n'est pas un bon lecteur d'échantillon, c'est un vrai synthétiseur, avec des vraies formes d'ondes (PCM + Saw/Sqr). Les attaques sont en PCM, la suite en Saw/Sqr, qu'on peut synchroniser, filtrer, passer dans un ADSR.

AVIS GLOBAL

Un beau jour, j'en ai eu marre de mon vieux D50, et je l'ai revendu. Moi, je n'ai pas croché à la philosophie LA, mais je reconnais que ceux qui disent que ce synthétiseur est magnifique doivent bien avoir raison...