ElliotValentine
« Avis_Softube - Parallels »
Publié le 27/03/19 à 07:57
Rapport qualité/prix :
Correct
Cible :
Tout public
Les suédois de Softube, spécialisé dans l’émulation d’effets se sont mis à la tâche pour nous sortir un nouvel instrument virtuel, au doux nom de Parallels. Le concept est assez simple (et commun dans l’industrie), on prend deux sources sonores que l'on module, sculpte, filtre, et mélange pour créer son "preset".
Concept vu et revu dans l'industrie ; chez UVI par exemple (avec tous les instruments Vintage Vault), ou les instruments Output, c’est également le fonctionnement de beaucoup d’autres synthés virtuels à table d’onde (Dune 3 de chez Synapse, et du tout récent Pigments d’Arturia...).
Le logiciel de Softube occupe une seule fenêtre et se découpe en trois parties. A gauche on a la matrice de modulations, au milieu les deux moteurs audio et tout ce qui permet de sculpter le son (enveloppe ADSR, Filtres…) et enfin la partie de droite est réservé aux effets.
La Matrice de Modulation
Sur l’instrument de Softube on a 4 emplacements pour faire se mouvoir le son et 5 types de modulateurs. Ces 5 modules sont : un LFO et enveloppe A(D)SR, un Random (RND), un séquenceur Euclidien et un séquenceur de 16 pas.
Le module de LFO est synchronisable au BPM global, il n’existe qu’une forme de courbe -triangulaire-, qui peut être modeler pour transformer la pente linéaire en pente exponentielle montante ou descendante.
Le module A(D)SR c’est une enveloppe ADSR tout ce qui a de plus basique.
Le module RND pour Random est un peu plus intéressant. Une « pluie » de bruit sert de source de modulation. Ce module agit un peu comme une tête de lecture qui tournerait tout le temps de manière aléatoire ; et sur une grille qui représente un axe x/y on dispose d’un point qu’on peut déplacer à notre guise. Si on déplace ce point sur l’axe y on agit sur la vitesse de la modulation ; le déplacer sur l’axe x agit sur la distance maximale que peut parcourir la modulation.
Le module SEQ pour Séquenceur, qui reprend les codes d’un séquenceur à pattern de 16 pas. On peut créer des déclenchements de modulation (Trigger) et/ou doser l’amplitude de modulation sur chacun de ces pas. On peut réduire le nombre de pas, et on a un fader « Slew » qui agit un peu comme un glide.
Le Module EUC pour séquenceur Euclidien, c’est un peu la même chose que le mode SEQ sauf que les patterns sont créés via la formule mathématique euclidienne (Plus de renseignement sur ce qu’est un séquenceur Euclidien https://en.wikipedia.org/wiki/Euclidean_rhythm). Vous avez trois options Fill, Steps et Shift. Fill et Step permettent de rajouter des pas, et shift de décaler le pattern.
On a la possibilité de créer 4 sources différentes de modulations et ses sources sont de facto assignées à tous les potentiomètres du synthé (exception faite de ceux qui servent à changer d’Octave et de volume). On ne pourra associer que deux modulations à chaque paramètre et il faudra jauger le dosage entre les deux.
4 Sources de modulation ça fait un peu chiche, surtout pour du virtuel, et même si on peut les assigner à presque tous les paramètres de l’instrument, ça reste un peu sec, surtout qu’on peut en mélanger que deux par paramètres, ça évite de faire plus ou moins des conneries, on ne peut pas moduler les modulateurs entre eux et c’est un peu dommage. Reste que les modules SEQ/RND/EUC sont assez cools, et je connais peu de synthés virtuels qui utilisent les séquenceurs comme modulateur.
Les moteurs Audio
Le milieu de l’interface réunit les deux moteurs de synthèse de l’instrument. Deux engines supposés provoquer de l’émotion comme le cœur de feu la PS2 (On pense à toi Ken Kutaragi), c’est un concept assez commun dans le « game » du synthétiseur/instrument virtuel comme je l’ai déjà dit en introduction. Il s’agit de mélanger deux sources audio qu’on a trifouillé de partout pour en recréer une globale et jouer des notes de musique avec. Dingue n’est-ce pas !
En fait on se rend compte que l’instrument de Softube ressemble énormément à un instrument Kontakt de la marque Output le tout à la sauce "table d’onde", et si on veut faire le parallèle (lol jeu de mot) ça a vachement une couleur proche d' Arturia – Pigments quand même.
Une centaine de tables d’onde sont incluses dans l’instrument. Des classiques ondes de synthétiseur, aux sources de bruit en passant par la modulation physique et aussi des sons plus « épais » comme des sons empilés et des accords.Et c’est là le point fort de l’instrument, les sources sonores sont -de base- assez riches, et arrivent à combler un peu le manque de paramètres et de contrôles dont malheureusement le logiciel de Softube est (dé)pourvu.
Par contre on n’a pas la possibilité de charger ses propres sources sonores dans le logiciel, il faudra faire avec les sources de base.
Pour travailler ces tables d’ondes, on nous fournit pour chaque moteur audio une enveloppe ADSR tout ce qu’il y a de plus classique et une autre enveloppe appelée Color Mouvement qui permet de contrôler le mouvement et la vitesse de la table d’onde. Cette enveloppe possède trois paramètres : Attack, Decay & Amount. Les paramètres Attack & Decay agissent respectivement sur la vitesse de déclenchement et de retour de la « boucle » de votre table d’onde, ils sont interconnectés au paramètre Amount et vous devrez les doser entre eux pour obtenir le mouvement parfait de votre table d’onde dans le temps.
On a un bouton pour régler le pitch et l’octave de sa table d’onde. Le bouton Oneshot pour faire en sorte qu’elle soit lue qu’une seule fois et on a un bouton vibrato (sur lequel on a aucun contrôle).
Coté filtre, on a le choix parmi trois différents filtres. Un filtre LPG (Low Pass Gate), un filtre multimode SVF (State Variable filter) et RES (Resonator). On ne pourra pas combiner les filtres entre eux pour faire des trucs perchés mais il y a largement de quoi faire avec ces 3 filtres qui répondent plus ou moins à la totalité de ce que l’on peut attendre de filtres. On pourra assigner chaque paramètre des filtres à une modulation différente, donc il y a de quoi faire de ce côté-là pour faire des trucs sympathiques.
On pourra doser le mix entre nos deux « moteurs » sonores et copier ou intervertir les paramètres des filtres d’un moteur à l’autre.
C’est plutôt bien foutu et on a suffisamment de possibilités et de paramétrage pour sculpter un son qui nous plait. Rien de révolutionnaire certes, triturer deux sources audio pour construire son preset c’est un peu la base des instruments virtuel maintenant. Ça n’offre pas plus et pas moins que les autres, ça fait le taf. Reste que la facilité pour assigner les modulations sur les différents paramètres range l’instrument de Softube dans le rayon des instruments agréables à utiliser à côté du tout récent Pigments d’Arturia.
Les Effets
Softube étant avant tout une boite connue pour ses effets et ses émulations d'effets, on était en droit d’attendre beaucoup de ce côté-là. Et on va le dire tout de suite c’est assez décevant. Pas que les effets ne « sonnent » pas (ils sonnent plutôt très bien), mais ils sont quand même assez limités.
Déjà ils ne sont qu’au nombre de 5 et ils sont chaînés dans un ordre précis : Distorsion, Chorus, Flanger, Delay et Reverb et chaque effet n’a que deux paramètres en plus du dry/wet.
Cette chaine d'effet, on en fait vite le tour. La Reverb par exemple est très typée, et on pourra triturer dans tous les sens les deux pauvres boutons paramètres (Time & Tone) qu'elle sonnera toujours un peu pareil.
Bon on peut contourner le problème en envoyant le synthé dans une tranche de console et en ajoutant des effets en insert, reste que Softube n’est pas à la hauteur de la concurrence et on était en droit d'attendre plus de leur part, sachant que Heartbeat (leur boite à rythme) est très bien pourvu de ce coté là. Et chez les concurrents, par exemple dans les instruments Output vous avez une chaine d’effets pour chaque source sonore et une chaine d’effet globale et vous avez plus de paramètres et plus d'effets.
Conclusion
En gros ce qui caractérise mon sentiment en utilisant Parallels c’est : « c’est bien mais ça aurait pu être bien mieux ». Softube a trop voulu simplifier et encadrer l’utilisation de son logiciel dès lors que l'on est un « power user » on se sent vite limité. C’est dommage car le logiciel est vraiment bien pensé, avec tous les paramètres dans la même fenêtre. Les sources sonores sont plutôt de qualité et variées et on arrive quand même à sortir de jolies choses avec l’instrument.
Reste que la chaine d’effets faiblarde, le fait qu’on ait que 4 sources de modulations qu’on ne peut pas moduler entre elles donnent le sentiment d’un instrument dont on va vite faire le tour et si on compare avec la concurrence c’est quand même souvent en la défaveur du logiciel de Softube. Récemment est sorti Pigments d’Arturia et même s’il est 49€ plus cher, il permet également beaucoup plus. Ça ne veut pas dire que Parallels est nul, il est juste un poil plus limité. Il a quelques bonnes idées comme le fait d’utiliser des séquenceurs comme modulateur ce qui permet de faire des trucs plutôt cools mais dans cette jungle que sont les instruments virtuels, il a un peu de mal à tirer son épingle du jeu.
Les Plus :
- C’est joli
- Interface bien pensée.
- Simplicité des affectations des modulations
- Sources sonores suffisamment nombreuses et de qualité
- Consommation CPU raisonnnable.
Les moins :
- On est très encadré
- Pas fait pour les « power-users »
- On ne peut pas importer nos tables d’ondes
- On ne peut pas affecter une modulation à un modulateur
- Chaîne d’effets fixe & effets simplistes.
3.5/5
Concept vu et revu dans l'industrie ; chez UVI par exemple (avec tous les instruments Vintage Vault), ou les instruments Output, c’est également le fonctionnement de beaucoup d’autres synthés virtuels à table d’onde (Dune 3 de chez Synapse, et du tout récent Pigments d’Arturia...).
Le logiciel de Softube occupe une seule fenêtre et se découpe en trois parties. A gauche on a la matrice de modulations, au milieu les deux moteurs audio et tout ce qui permet de sculpter le son (enveloppe ADSR, Filtres…) et enfin la partie de droite est réservé aux effets.
La Matrice de Modulation
Sur l’instrument de Softube on a 4 emplacements pour faire se mouvoir le son et 5 types de modulateurs. Ces 5 modules sont : un LFO et enveloppe A(D)SR, un Random (RND), un séquenceur Euclidien et un séquenceur de 16 pas.
Le module de LFO est synchronisable au BPM global, il n’existe qu’une forme de courbe -triangulaire-, qui peut être modeler pour transformer la pente linéaire en pente exponentielle montante ou descendante.
Le module A(D)SR c’est une enveloppe ADSR tout ce qui a de plus basique.
Le module RND pour Random est un peu plus intéressant. Une « pluie » de bruit sert de source de modulation. Ce module agit un peu comme une tête de lecture qui tournerait tout le temps de manière aléatoire ; et sur une grille qui représente un axe x/y on dispose d’un point qu’on peut déplacer à notre guise. Si on déplace ce point sur l’axe y on agit sur la vitesse de la modulation ; le déplacer sur l’axe x agit sur la distance maximale que peut parcourir la modulation.
Le module SEQ pour Séquenceur, qui reprend les codes d’un séquenceur à pattern de 16 pas. On peut créer des déclenchements de modulation (Trigger) et/ou doser l’amplitude de modulation sur chacun de ces pas. On peut réduire le nombre de pas, et on a un fader « Slew » qui agit un peu comme un glide.
Le Module EUC pour séquenceur Euclidien, c’est un peu la même chose que le mode SEQ sauf que les patterns sont créés via la formule mathématique euclidienne (Plus de renseignement sur ce qu’est un séquenceur Euclidien https://en.wikipedia.org/wiki/Euclidean_rhythm). Vous avez trois options Fill, Steps et Shift. Fill et Step permettent de rajouter des pas, et shift de décaler le pattern.
On a la possibilité de créer 4 sources différentes de modulations et ses sources sont de facto assignées à tous les potentiomètres du synthé (exception faite de ceux qui servent à changer d’Octave et de volume). On ne pourra associer que deux modulations à chaque paramètre et il faudra jauger le dosage entre les deux.
4 Sources de modulation ça fait un peu chiche, surtout pour du virtuel, et même si on peut les assigner à presque tous les paramètres de l’instrument, ça reste un peu sec, surtout qu’on peut en mélanger que deux par paramètres, ça évite de faire plus ou moins des conneries, on ne peut pas moduler les modulateurs entre eux et c’est un peu dommage. Reste que les modules SEQ/RND/EUC sont assez cools, et je connais peu de synthés virtuels qui utilisent les séquenceurs comme modulateur.
Les moteurs Audio
Le milieu de l’interface réunit les deux moteurs de synthèse de l’instrument. Deux engines supposés provoquer de l’émotion comme le cœur de feu la PS2 (On pense à toi Ken Kutaragi), c’est un concept assez commun dans le « game » du synthétiseur/instrument virtuel comme je l’ai déjà dit en introduction. Il s’agit de mélanger deux sources audio qu’on a trifouillé de partout pour en recréer une globale et jouer des notes de musique avec. Dingue n’est-ce pas !
En fait on se rend compte que l’instrument de Softube ressemble énormément à un instrument Kontakt de la marque Output le tout à la sauce "table d’onde", et si on veut faire le parallèle (lol jeu de mot) ça a vachement une couleur proche d' Arturia – Pigments quand même.
Une centaine de tables d’onde sont incluses dans l’instrument. Des classiques ondes de synthétiseur, aux sources de bruit en passant par la modulation physique et aussi des sons plus « épais » comme des sons empilés et des accords.Et c’est là le point fort de l’instrument, les sources sonores sont -de base- assez riches, et arrivent à combler un peu le manque de paramètres et de contrôles dont malheureusement le logiciel de Softube est (dé)pourvu.
Par contre on n’a pas la possibilité de charger ses propres sources sonores dans le logiciel, il faudra faire avec les sources de base.
Pour travailler ces tables d’ondes, on nous fournit pour chaque moteur audio une enveloppe ADSR tout ce qu’il y a de plus classique et une autre enveloppe appelée Color Mouvement qui permet de contrôler le mouvement et la vitesse de la table d’onde. Cette enveloppe possède trois paramètres : Attack, Decay & Amount. Les paramètres Attack & Decay agissent respectivement sur la vitesse de déclenchement et de retour de la « boucle » de votre table d’onde, ils sont interconnectés au paramètre Amount et vous devrez les doser entre eux pour obtenir le mouvement parfait de votre table d’onde dans le temps.
On a un bouton pour régler le pitch et l’octave de sa table d’onde. Le bouton Oneshot pour faire en sorte qu’elle soit lue qu’une seule fois et on a un bouton vibrato (sur lequel on a aucun contrôle).
Coté filtre, on a le choix parmi trois différents filtres. Un filtre LPG (Low Pass Gate), un filtre multimode SVF (State Variable filter) et RES (Resonator). On ne pourra pas combiner les filtres entre eux pour faire des trucs perchés mais il y a largement de quoi faire avec ces 3 filtres qui répondent plus ou moins à la totalité de ce que l’on peut attendre de filtres. On pourra assigner chaque paramètre des filtres à une modulation différente, donc il y a de quoi faire de ce côté-là pour faire des trucs sympathiques.
On pourra doser le mix entre nos deux « moteurs » sonores et copier ou intervertir les paramètres des filtres d’un moteur à l’autre.
C’est plutôt bien foutu et on a suffisamment de possibilités et de paramétrage pour sculpter un son qui nous plait. Rien de révolutionnaire certes, triturer deux sources audio pour construire son preset c’est un peu la base des instruments virtuel maintenant. Ça n’offre pas plus et pas moins que les autres, ça fait le taf. Reste que la facilité pour assigner les modulations sur les différents paramètres range l’instrument de Softube dans le rayon des instruments agréables à utiliser à côté du tout récent Pigments d’Arturia.
Les Effets
Softube étant avant tout une boite connue pour ses effets et ses émulations d'effets, on était en droit d’attendre beaucoup de ce côté-là. Et on va le dire tout de suite c’est assez décevant. Pas que les effets ne « sonnent » pas (ils sonnent plutôt très bien), mais ils sont quand même assez limités.
Déjà ils ne sont qu’au nombre de 5 et ils sont chaînés dans un ordre précis : Distorsion, Chorus, Flanger, Delay et Reverb et chaque effet n’a que deux paramètres en plus du dry/wet.
Cette chaine d'effet, on en fait vite le tour. La Reverb par exemple est très typée, et on pourra triturer dans tous les sens les deux pauvres boutons paramètres (Time & Tone) qu'elle sonnera toujours un peu pareil.
Bon on peut contourner le problème en envoyant le synthé dans une tranche de console et en ajoutant des effets en insert, reste que Softube n’est pas à la hauteur de la concurrence et on était en droit d'attendre plus de leur part, sachant que Heartbeat (leur boite à rythme) est très bien pourvu de ce coté là. Et chez les concurrents, par exemple dans les instruments Output vous avez une chaine d’effets pour chaque source sonore et une chaine d’effet globale et vous avez plus de paramètres et plus d'effets.
Conclusion
En gros ce qui caractérise mon sentiment en utilisant Parallels c’est : « c’est bien mais ça aurait pu être bien mieux ». Softube a trop voulu simplifier et encadrer l’utilisation de son logiciel dès lors que l'on est un « power user » on se sent vite limité. C’est dommage car le logiciel est vraiment bien pensé, avec tous les paramètres dans la même fenêtre. Les sources sonores sont plutôt de qualité et variées et on arrive quand même à sortir de jolies choses avec l’instrument.
Reste que la chaine d’effets faiblarde, le fait qu’on ait que 4 sources de modulations qu’on ne peut pas moduler entre elles donnent le sentiment d’un instrument dont on va vite faire le tour et si on compare avec la concurrence c’est quand même souvent en la défaveur du logiciel de Softube. Récemment est sorti Pigments d’Arturia et même s’il est 49€ plus cher, il permet également beaucoup plus. Ça ne veut pas dire que Parallels est nul, il est juste un poil plus limité. Il a quelques bonnes idées comme le fait d’utiliser des séquenceurs comme modulateur ce qui permet de faire des trucs plutôt cools mais dans cette jungle que sont les instruments virtuels, il a un peu de mal à tirer son épingle du jeu.
Les Plus :
- C’est joli
- Interface bien pensée.
- Simplicité des affectations des modulations
- Sources sonores suffisamment nombreuses et de qualité
- Consommation CPU raisonnnable.
Les moins :
- On est très encadré
- Pas fait pour les « power-users »
- On ne peut pas importer nos tables d’ondes
- On ne peut pas affecter une modulation à un modulateur
- Chaîne d’effets fixe & effets simplistes.
3.5/5