
« Usine à gaz »
Publié le 08/04/25 à 12:02
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Les utilisateurs avertis
Testé sur un PC équipé d’un AMD 7700 et 32 Go de RAM, essentiellement dans Ableton Live. Utilisé pour divers styles, notamment techno, ambient.
Performances :
Serum 2 tourne bien, même avec plusieurs instances ouvertes. Cela dit, il reste gourmand en ressources CPU (ableton affiche 25% pour une seule session de SERUM avec un patch un peu costaud à l'unisson donc on préférera faire du "print audio".)
Ergonomie & Interface :
Les habitués de la version 1 ne seront pas perdus : les bases sont les mêmes, mais l’instrument a pris du muscle, avec une interface beaucoup plus riche, qui peut paraître intimidante au départ. Il y a eu énormément d’ajouts, et un passage par le manuel est fortement recommandé pour comprendre tout le potentiel :
https://static.xferrecords.com/Serum%202%20What's%20New.pdf
À quoi s’attendre ?
A priori, ce n’est pas un synthé destiné à recréer fidèlement un saxophone ou une guitare folk.
Le but ici, c’est de mettre à disposition de l'utilisateur un synthé ultra-puissant, avec une énorme variété de formes d’ondes (et de tables d’ondes), toutes éditables à souhait. Le tout couplé à un moteur de modulation complètement dingue :
– 4 enveloppes
– 10 LFOs dessinables, avec des modes chaotiques à la Lorenz/Rossler
– Une matrice de modulation super visuelle et pratique
Les ajouts majeurs (parmi d'autres) :
Un oscillateur supplémentaire, soit 3 oscillateurs + le bruit.
Chacun peut charger : tables d’ondes, samples, multisamples, mode spectral et un mode granulaire qui est… formidable.
Deux filtres (nouveauté), configurables en série ou parallèle, avec plus de types que jamais.
Une section d’effets revue : 3 bus indépendants, routables en mid/side ou en multibande. Plusieurs effets ajoutés, dont réverbe à convolution, pitch shift, etc
Arpégiateur + séquenceur de clips, avec piano roll intégré : parfait pour créer des motifs rythmiques évolutifs directement dans le plugin (une dinguerie)
Une section mixage complète pour tout gérer directement à l’intérieur du VST.
Le résultat :
Un synthé aux possibilités quasi infinies, clairement orienté sound design.
Je ne prétends pas connaître tous les VST du genre, mais à mes yeux, Serum 2 coche toutes les cases du synthé moderne : puissant, flexible, créatif, bien pensé. Et le plus fou dans tout ça ? La mise à jour depuis la version 1 est gratuite.
Alors oui, l’interface est dense (sans être chaotique), mais il faut bien ça pour contenir le monstre.
Ce que j’ai le plus apprécié :
– Les LFOs à foison
– Les options de routage très poussées
– Et surtout, ce mode granulaire que je trouve génial.
Je n’ai pas encore tout exploré (j’ai d’ailleurs demandé une semaine de congés pour ça
), mais déjà tu peux passer des heures à expérimenter et lui faire sortir des phrases sonores jamais entendues jusqu'ici 
Performances :
Serum 2 tourne bien, même avec plusieurs instances ouvertes. Cela dit, il reste gourmand en ressources CPU (ableton affiche 25% pour une seule session de SERUM avec un patch un peu costaud à l'unisson donc on préférera faire du "print audio".)
Ergonomie & Interface :
Les habitués de la version 1 ne seront pas perdus : les bases sont les mêmes, mais l’instrument a pris du muscle, avec une interface beaucoup plus riche, qui peut paraître intimidante au départ. Il y a eu énormément d’ajouts, et un passage par le manuel est fortement recommandé pour comprendre tout le potentiel :
https://static.xferrecords.com/Serum%202%20What's%20New.pdf
À quoi s’attendre ?
A priori, ce n’est pas un synthé destiné à recréer fidèlement un saxophone ou une guitare folk.
Le but ici, c’est de mettre à disposition de l'utilisateur un synthé ultra-puissant, avec une énorme variété de formes d’ondes (et de tables d’ondes), toutes éditables à souhait. Le tout couplé à un moteur de modulation complètement dingue :
– 4 enveloppes
– 10 LFOs dessinables, avec des modes chaotiques à la Lorenz/Rossler
– Une matrice de modulation super visuelle et pratique
Les ajouts majeurs (parmi d'autres) :
Un oscillateur supplémentaire, soit 3 oscillateurs + le bruit.
Chacun peut charger : tables d’ondes, samples, multisamples, mode spectral et un mode granulaire qui est… formidable.
Deux filtres (nouveauté), configurables en série ou parallèle, avec plus de types que jamais.
Une section d’effets revue : 3 bus indépendants, routables en mid/side ou en multibande. Plusieurs effets ajoutés, dont réverbe à convolution, pitch shift, etc

Arpégiateur + séquenceur de clips, avec piano roll intégré : parfait pour créer des motifs rythmiques évolutifs directement dans le plugin (une dinguerie)
Une section mixage complète pour tout gérer directement à l’intérieur du VST.
Le résultat :
Un synthé aux possibilités quasi infinies, clairement orienté sound design.
Je ne prétends pas connaître tous les VST du genre, mais à mes yeux, Serum 2 coche toutes les cases du synthé moderne : puissant, flexible, créatif, bien pensé. Et le plus fou dans tout ça ? La mise à jour depuis la version 1 est gratuite.
Alors oui, l’interface est dense (sans être chaotique), mais il faut bien ça pour contenir le monstre.
Ce que j’ai le plus apprécié :
– Les LFOs à foison
– Les options de routage très poussées
– Et surtout, ce mode granulaire que je trouve génial.
Je n’ai pas encore tout exploré (j’ai d’ailleurs demandé une semaine de congés pour ça

