Rega P25

je cherchais une platine un peu haut de gamme sans être ésotérique et prise de tête. La Rega P25 au look sobre et terriblement classe me paraissait idéale. Elle est quasiment Plug and Play et peut être totalement opérationnelle en quelques minutes, une fois le bras simplement équilibré et l'antiskating réglé tout aussi facilement. la mienne a quelques options censées l'améliorer, un axe à double courroie pour entrainer le plateau (silicone orange du plus bel effet....dommage on ne la voit pas. Je ne suis pas sur du gain mais bon c'était la) et une alimentation extérieur qui améliore l'efficacité du moteur, tout en le mettant à l'abris de vibrations néfastes et qui permet le passage de 33 à 45t, ce que la p25 sans cette option ne sait pas faire (elle reste à 33t uniquement ?!?). La cellule est une Rega exact II . les p25 sont normalement livrées avec un bras RB600 Argenté très haut de gamme au câblage soigné. La mienne avait un "simple " RB 300 Noir...Sans doute une des raisons du "petit" prix auquel je l'ai eu. Ceci dit le RB300 est parait il excellent et finalement peu diffèrent d'un 600
Bref une fois branchée, place à l'écoute. Nervosité et précision, grave impressionnant...ça bouge dans tous les sens, c'est hyper vivant, précis, détaillé. Si le vinyle parait d'une douceur d'un autre âge à certain, la P25 lui donne un coup de jeune impressionnant .L'écoute est ciselée , décortiquée . Mais la chaleur qu'on aime tant dans le vinyle est la, sans doute la richesse des graves y est elle pour quelque chose.
Pour un prix certes assez élevé, la P25 m'a permis d'approcher le haut de gamme de la hifi, celui grâce auquel on n'écoute plus le système mais juste la musique, comme au concert
Après la foultitude de platines qui ont occupé mes rayons, les Thorens (TD160, 165, 166) Audio Linear td 4001, Beogram 4002, Barthe Rotofluid ,Linn lp12 et autre , La Rega p25 me semble la plus moderne la plus précise, une des plus agréable à écouter. A l'époque du son Numérique hyper précis, c'est à mon avis une de celle qui donne au vinyle une modernité qu'on ne lui soupçonnait pas forcement