Sujet de la discussionPosté le 27/07/2003 à 19:37:01Qu'est-ce que vous pensez du premier mouvement de la sonate au claire de lune de beethoven ?
Walla, juste une question comme ca en passant !
Attention vos réponses vont carrément formater l'avis que j'aurais de vous !!!!
Donc ne dites pas de conneries et soyez sérieux 5 minutes !!!
Essayez pas non plus de comprendre pk j'ai choisi ce morceau... c'est comme ca je le kif a donf...
C'est un tournant dans l'évolution de la forme sonate classique 18ème siècle. Elle devient romantique (1ère moitié 19ème).
Beethoven a passé son temps à chercher des "voies nouvelles" (sic). Les sonates pour piano en sont un exemple.
Sur la version Alfred Brendel (je connais pas les autres ) y a également un énorme travail sur la puissance sonore et sur le disque on peut remarquer le peu de volume au départ (a sa demander si l'enregistrment n'est pas mal fait) puis une progression mais surtout des appuis bien précis, ce qui donne le volume (au sens cubique) de l'ensemble.
Une pure merveille
La pathétique qui suit est également somptueuse (un peu comme neil young dans soldier )
Je suis un grand fan des sonates au piano de Beethoven que j'ai découvertes à 6 ans et qui restent pour le moment les seuls morceaux de musique classique que j'écoute. Il se trouve que le Clair de Lune est ma préférée et que le premier mouvement prend vraiment aux tripes comme jamais. Un côté étrange et triste à la fois. C'est superbe !
Moi j'ai vu que la version de Stuart Hamm en live (bon ok c'est pas un musicien de classique et alors?) et je l'adore mais je pense que ca doit etre assez different joué par un pianiste.
Hors sujet : Au fait personne ne sait pourquoi Stuart Hamm est hué quand il fini un solo ou quand Joe Satriani le presente en fin de concert?
Ce mouvement est un classique de chez classique, alors chaque fois on se dit "tu m'auras pas Ludwig cette fois, c'est trop facile, tellement facile que j'arrive à le jouer". Et puis quand la chose est bien joué, ben y a rien à dire, c'est vachement beau. Toute la sonate d'ailleurs, son premier mouvement triste, le deuxième assez pastoral, regardez les moutons gambader et puis le dernier qui t'entraine tel un tourbillon au bout de la nuit