Behringer Ultra Wha UW300

Format habituel des pédales Behringer, tout plastique. Solidité cheap dans la limite de résistance de ce matériaux.

4 réglages :
- Rate (vitesse de l'effet)
- Depth (profondeur de l'effet)
- Manual (filtre qui accentue l'effet sur une plage sélectionnable allant du grave à l'aigu)
- Sens (mix effet/dry)

C'est manifestement une copie de la Boss AW-2.

Un premier constat : les réglages permettent une quantité importante de combinaisons de son. De l'auto-wah classique à l’expérimental.

Le son est extrêmement propre. Trop diraient certains. Il manquerait ce supplément de caractère qui rendrait le son plus organique.

Je trouve l'effet plus musical que sur la boss. Moins criard et plus joli avec les réglages poussés à l'extrême.

Après de multiples essais, le son dépend beaucoup de la gratte et de l'ampli.
On peut aller du terne avec une pacifica premier prix du petit cousin et son ampli à transistor chinois, aux vagues sauvages avec une tele custom des seventies branchée sur un Orange Rocker 30 tout lampe chauffé à blanc.

Dés lors, l'effet apparaît neutre dans le bon sens du terme et interprète seulement ce qu'on lui envoie. Ca, j'aime bien.
Pas négligeable : la dynamique de jeu est respectée, ça pète sec si le grateux le décide à chaque coup de médiator. C'est l'apport des circuits analogiques, plus juteux qu'avec les auto-wah numériques sur plugin ou d'un Pod qui ont tendance à écraser la dynamique.

Je m'en suis servi pour un nouveau titre (ci-dessous), avec une Harley Benton Big tone, un vieux ampli lampes Peavey Heritage des fin seventies (style JAZZ CHORUS), captation SM57 et ruban R-1 de SE.

Rapport qualité/prix correct à l'époque, elle ne prétend pas remplacer des auto-wah plus prestigieux.

Introuvable actuellement, le site reverb en propose à 60, 70 boulles. Délire ou nouvelle référence ? Bonne zic les grateux !