Dunlop Cry Baby Vintage

MSM Workshop : bienfaiteur de mes pédales
J'avais deux pédales dont l'utilisation faisaient monter mon niveau de frustration et d'anxiété (jamais content le guitariste?) : les modifications apportées m'ont rendu la paix.
une Wah Dunlop crybaby GCB 95 : j'avais l'habitude de la savater à grands coups de grolles sans jamais être sur qu'elle soit enclenchée ou non (en groupe, on a autre chose à faire qu'à se concentrer sur ses pieds). Avec l'installation du kit « sweep'n swell », j'ai une diode pour vérifier si la pédale est « on », un switch qui en fait une pédale de volume (exit la Boss FV 50 H de mon pedalboard : gros gain de place), un autre switch qui en plus de la wah normale, propose deux colorations plus sombres ;
un compresseur Boss CS 3 : l'équilibre entre level et sustain était difficile à trouver entre « trop » qui causait un souffle rapidement insupportable, et « pas assez » qui entraînait une baisse de volume du signal. Avec la modification « big jack », plus de souffle, les potards peuvent être utilisés sur toute leur course et faire ce à quoi ils sont destinés.
Conclusion : MSM Workshop (Guillaume Martinod) a réalisé des modifs qui ont bonifié mes 2 pédales que j'utilise maintenant à 100% de leurs possibilités (200% pour la wah qui fait aussi volume) : merci pour tes bienfaits ! (en outre la communication est facile et efficace, le renvoi du matos sans problème, la liste des pédales optimisables est conséquente).

Ma première pédale, utilisée notamment avec un Cort type Strat et un Trace Elliot Tramp pour des mini concerts en bar, pour des styles rock et rock'n'roll, toutes les configs faites à partir des positions de micros guitare et des canaux clair et crunch de l'ampli, et la Wah Wah utilisée en filtre de fréquence.

Sinon bien sûr pour un paquet de morceaux de Hendrix, et un peu de Stevie Ray Vaughan aussi, également avec une Cort Zenox type LP, et testé avec quelques Fuzz (BBE Windowpane entre autre).

Je l'utilise beaucoup moins aujourd'hui, mais elle est toujours là au cas où.
La consommation d'après la notice Dunlop en ligne : moins d'1 mA.
La plaque sous le socle se dépose grâce aux patins anti dérapage qui sont solidaires des visses de fixation, c'est pratique (pas besoin de tournevis. La pile dure effectivement tellement longtemps que j'avais oublié comment la changer quand le temps fut venu. Sinon l'alimentation par adaptateur secteur fonctionne très bien.

Le socle (en fonte ?) est énorme et lourd (on doit pouvoir se casser un orteil en le poussant du pied un peu violemment), c'est hyper stable.

Les réglages sont ceux d'une Wah basique et classique : on/off en appuyant à fond vers l'avant, et on modifie la fréquence du filtre en basculant la pédale vers l'arrière (plus grave) et l'avant (plus aigu).

La plage de fréquence couverte est assez importante sur la GCB95 de Dunlop, du coup si on va un peut vite on peut passer d'un son très sourd directement à son criard sans avoir prévu le coup. Je sais que d'autres Wah ont des plages de fréquence plus courte et centrées différemment, pour celle-ci il faut donc doser subtilement la pression pour obtenir des choses chantantes.

Le son est bien vintage, franchement parfait pour des Hendrix, du blues ou un son rock 60's. Ça marche très bien aussi pour jouer d'un larsen.
Pour les sons plus moderne et plus funk, d'autres modèles existes chez Dunlop ou d'autres marques, une quantité innombrable de signatures avec toute sorte de caractéristiques différentes. Je ne suis pas un maniaque des Wah Wah, la mienne me convient, et ça tombe bien elle correspond au style de musique que je joue.

Les plus : Simple, solide, efficace, pas de prise de tête
Il n'y pas vraiment de moins, mais des caractéristiques qu'il ne faut pas ignorer si on cherche à acquérir une Wah : l'amplitude de fréquence couverte très grande et le son vintage.

Enfin, une précaution sur la position : en premier de chaîne, sauf si vous avez une fuzz, il faut vérifier si celle-ci est mieux avant ou après la Wah.

Wah on ne peut plus simple : in, out, switch qui s'enclenche en forcant quand la pédale est au plus bas. Assez lourde mais indescructible (j'utilise la mienne depuis plus de 10 ans sans autre réglage que de la graisser de temps en temps sinon elle émet un petit couic couic fort désagréable depuis 1 an)

UTILISATION

L'utilisation est en même temps facile et difficile :
- La simplicité de la pédale est un bon point, on passera plus de temps à jouer qu'à se prendre la tête sur les réglages.
- Le switch est sur certaine wah wah (dont la mienne)particulièrement difficile à enclencher.
Il faut vraiment mettre tout son poid sur l'avant du pied, limite décollé l'autre et j'exagère à peine. Au point que quand je joue assis, je l'enclenche à la main. Ce défaut n'est pas récurrent à toutes les cry baby, mais c'est vraiment un gros défaut sur la mienne

QUALITÉ SONORE

L'unique son est vraiment trés beau et très "transparent" si on peut dire pour une wah wah :
- En son clair, l'instrument est très bien respecté, pas trop agressif dans les extrêmes et en même temps permet de couvrir une large plage de fréquences. Sur une telecaster en position aigu, le son de la guitare james bond par John Barry garantie, ou super pour les cocotte de reggae un peu roots.
- En satu même topo, personnellement je met la satu aprés la wah pour garder la compression naturel de la disto et avoir ainsi un niveau sonore constant.

Attention quand même l'absence d'EQ sur la wah peut engendrer des fréquences désagréable selon le tone de la guitare lorsque l'on joue en accord. Si on contrôle bien la wah, on peut jouer avec pour des ambiances, mais c'est là ou la simplicité de la pédale à ses limites

AVIS GLOBAL

Je l'utilise depuis 10 ans donc et je trouve malgré tous ses défaut que c'est un bon produit.
J'aime sa simplicité et je n'aime pas... sa simplicité.
Je crois qu'elle tourne autour de 115€ aujourd'hui (sous le nom de cry baby 1999 wah) ce qui est correct, sans plus.
Avec l'expérience j'acheterais une wah wah ou l'on peut régler les plages de fréquences et avec le switch à côté, quitte à mettre 100€ de plus.