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Anonyme
Publié le 23/04/09 à 17:09
Si le nom de Roger Mayer ne vous dit pas grand chose et si vous pensez que Jimi Hendrix jouait sur une wah Dunlop, c'est qu'il est temps de faire une petite révision.
Dans les années 60 Roger Mayer est ingénieur pour la marine britannique et travaille sur les ondes sonores sous-marines. Mais ce sont d'autres ondes sonores qui l'intéressent. Roger fréquente les clubs londoniens et c'est ainsi qu'il commence à proposer ses services aux guitaristes locaux en réparant et améliorant leur matériel. Parmi eux, un certain Jimi Page. Mais c'est en 1967 que Mayer fait une rencontre décisive, celle de Jimi Hendrix venu enregistrer à Londres. Ils sympathisent rapidement et deux semaines plus tard,...…
Dans les années 60 Roger Mayer est ingénieur pour la marine britannique et travaille sur les ondes sonores sous-marines. Mais ce sont d'autres ondes sonores qui l'intéressent. Roger fréquente les clubs londoniens et c'est ainsi qu'il commence à proposer ses services aux guitaristes locaux en réparant et améliorant leur matériel. Parmi eux, un certain Jimi Page. Mais c'est en 1967 que Mayer fait une rencontre décisive, celle de Jimi Hendrix venu enregistrer à Londres. Ils sympathisent rapidement et deux semaines plus tard,...…
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Si le nom de Roger Mayer ne vous dit pas grand chose et si vous pensez que Jimi Hendrix jouait sur une wah Dunlop, c'est qu'il est temps de faire une petite révision.
Dans les années 60 Roger Mayer est ingénieur pour la marine britannique et travaille sur les ondes sonores sous-marines. Mais ce sont d'autres ondes sonores qui l'intéressent. Roger fréquente les clubs londoniens et c'est ainsi qu'il commence à proposer ses services aux guitaristes locaux en réparant et améliorant leur matériel. Parmi eux, un certain Jimi Page. Mais c'est en 1967 que Mayer fait une rencontre décisive, celle de Jimi Hendrix venu enregistrer à Londres. Ils sympathisent rapidement et deux semaines plus tard, Mayer participe à l'enregistrement de "Axis : bold as love". Il apporte à Hendrix un pédale de sa création, un octaver maintenant célèbre : l'Octavia. Il améliore également les effets de Hendrix et ... ceux du studio d'enregistrement. Satisfait, Hendrix propose à Mayer de l'accompagner durant sa tournée 1968. Mayer accepte et deviendra rapidement une référence dans le domaine du son. Plusieurs guitaristes célèbres feront appel à lui et les produits de Roger Mayer seront même largement adoptés par les studios d'enregistrement.
Roger Mayer est responsable en grande partie du "son" de Hendrix. En effet il modifiera systématiquement les effets de Hendrix. Parmi ceux-ci, les wahs Vox, les Univox Univibe et les Dallas-Arbiter Fuzz Face préférées de Jimi. Pour les fuzz par exemple, celles-ci étaient construites à l'époque autour de deux transistors au germanium. Or ce composant est très instable et pour obtenir un son de qualité il faut correctement appairer les deux transistors. Mais les fabricants se souciaient peu de ces détails car ils en ignoraient l'importance. Ainsi la qualité sonore des pédales était très hétérogène. De plus, les transistors utilisés n'étaient pas toujours de même origine. Par exemple, les Ibanez Tube Screamer TS-808 ne possédaient pas toutes le fameux transistor JRC-4558. Ibanez utilisait les transistors disponibles, et les JRC-4558 ne l'étaient pas toujours... Pour choisir ses pédales, Jimi entrait dans un magasin et demandait à essayer toutes les Fuzz Face disponibles. Il en retenait environ 1 sur 10. Ensuite celles-ci étaient systématiquement améliorées par Roger Mayer.
Petite remarque au passage : si vous souhaitez avoir le son de Hendrix, il vous faut son cerveau, ses doigts, ses cordes, ses guitares, ses amplis, ses câbles, ses effets soigneusement sélectionnés et un Roger Mayer (modèle standard). Vous y croyez encore vous ???
Aujourd'hui Roger Mayer proposent des effets haut-de-gamme aux amateurs (fortunés). S'ils sont d'inspiration vintage, ils n'en sont pas moins innovants. Mayer ne tente pas de faire revivre Hendrix, il sait bien que c'est impossible. Il ne vous vend pas le "son" de Hendrix. Il vous vend simplement d'excellentes pédales.
- fabriquée à la main au Royaume Uni
- technologie analogique
- bascule en fibre de carbone F1, à détection optique
- switch électronique de sensibilité réglable
- boost
- fonction "blend" permettant de mélanger l'effet wah et le son "nu" de la guitare
- 4 mini-switchs permettant d'obtenir 16 balayages de filtre différents et donc 16 sonorités différentes
- alimentation par pile 9V ou alimentation externe (non fournie)
La forme de la pédale est inspirée de l'aéronautique, comme d'autres pédales de chez Mayer.
La qualité de construction est irréprochable. Une superbe pédale au design original et à la technologie de pointe.
UTILISATION
Les pédales wahs haut-de-gamme fabriquées à la main souffrent souvent du même défaut : si leur conception et leurs performances sonores sont sublimes, leur utilisation est parfois compliquée ...
Parmi les points négatifs :
- à l'instar d'autres références de la wah haut-de-gamme (Fulltone Deluxe, RMC 3, Vodoo Lab Wahzoo, ZVex Wah Probe) certains réglages ne sont accessibles qu'avec un tournevis et après avoir démonté la pédale ! Il faut donc percer la plaque inférieure pour accéder facilement à ses paramètres. Ici, la sensibilité du switch de déclenchement, et 2 autres paramètres mystérieux (pas de manuel, mais il semblerait qu'il s'agisse d'un égaliseur et du facteur Q)
- l'embase secteur est enfoncée profondément dans la pédale et donc inaccessible à la plupart des fiches mâles des transformateurs du marché (notamment les prises coudées). Le transfo Boss classique s'adapte, heureusement.
- les 4 mini-switchs ont un mode de fonctionnement "spécial" : ils réagissent comme les poussoirs d'un bic 4 couleurs. Appuyer sur l'un d'eux déclenche ceux qui étaient préalablement enclenchés. Donc quand il s'agit d'enclencher 3 ou 4 switchs en même temps, ce n'est pas toujours évident ! De plus ces switchs sont assez mal placés et il est vite fait de tout dérégler par accident.
Maintenant passons aux qualités :
- la bascule est légère, d'une sensibilité et d'une précision redoutable. De plus elle a bénéficié d'un soin de conception tout particulier pour être la plus ergonomique et confortable possible. Un vrai bonheur.
- le switch d'enclenchement, dont la sensibilité est paramètrable, est facile, précis, silencieux et efficace. Un must.
Donc un régal pour le jeu, mais une pédale parfois assez pénible à régler.
QUALITÉ SONORE
Ici tout est subtilité. Les sonorités sont vintages. Les 16 configurations permettent d'aborder tous les styles musicaux des années 60-70 et même 80. Pour le métal et les grosses saturations, cette wah est moins à l'aise. Mais pour tout le reste, elle est tout simplement parfaite. Des sonorités organiques, chaudes, douces, brillantes ou dynamiques, tout est possible. On peut bien sûr se rapprocher des sonorités de pédales célèbres mais surtout obtenir des sonorités inédites.
Le boost est transparent.
La fonction "blend" est une belle trouvaille : l'effet wah peut se faire plus discret et subtil. On peut également récupérer un peu de la dynamique perdue avec l'effet wah.
Une pédale véritablement d'exception.
AVIS GLOBAL
Cette pédale est une petite merveille. Polyvalente mais proposant des sonorités toujours d'une qualité irréprochable. Une bascule d'une facilité et d'une efficacité redoutables. Un design unique. Un switch parfait.
La Rolls des wahs.
Bien sûr, reste le prix (450 euros) et la rareté... et quelques défauts inexplicables à ce niveau et qui lui coûtent son titre de pédale parfaite.
Dans les années 60 Roger Mayer est ingénieur pour la marine britannique et travaille sur les ondes sonores sous-marines. Mais ce sont d'autres ondes sonores qui l'intéressent. Roger fréquente les clubs londoniens et c'est ainsi qu'il commence à proposer ses services aux guitaristes locaux en réparant et améliorant leur matériel. Parmi eux, un certain Jimi Page. Mais c'est en 1967 que Mayer fait une rencontre décisive, celle de Jimi Hendrix venu enregistrer à Londres. Ils sympathisent rapidement et deux semaines plus tard, Mayer participe à l'enregistrement de "Axis : bold as love". Il apporte à Hendrix un pédale de sa création, un octaver maintenant célèbre : l'Octavia. Il améliore également les effets de Hendrix et ... ceux du studio d'enregistrement. Satisfait, Hendrix propose à Mayer de l'accompagner durant sa tournée 1968. Mayer accepte et deviendra rapidement une référence dans le domaine du son. Plusieurs guitaristes célèbres feront appel à lui et les produits de Roger Mayer seront même largement adoptés par les studios d'enregistrement.
Roger Mayer est responsable en grande partie du "son" de Hendrix. En effet il modifiera systématiquement les effets de Hendrix. Parmi ceux-ci, les wahs Vox, les Univox Univibe et les Dallas-Arbiter Fuzz Face préférées de Jimi. Pour les fuzz par exemple, celles-ci étaient construites à l'époque autour de deux transistors au germanium. Or ce composant est très instable et pour obtenir un son de qualité il faut correctement appairer les deux transistors. Mais les fabricants se souciaient peu de ces détails car ils en ignoraient l'importance. Ainsi la qualité sonore des pédales était très hétérogène. De plus, les transistors utilisés n'étaient pas toujours de même origine. Par exemple, les Ibanez Tube Screamer TS-808 ne possédaient pas toutes le fameux transistor JRC-4558. Ibanez utilisait les transistors disponibles, et les JRC-4558 ne l'étaient pas toujours... Pour choisir ses pédales, Jimi entrait dans un magasin et demandait à essayer toutes les Fuzz Face disponibles. Il en retenait environ 1 sur 10. Ensuite celles-ci étaient systématiquement améliorées par Roger Mayer.
Petite remarque au passage : si vous souhaitez avoir le son de Hendrix, il vous faut son cerveau, ses doigts, ses cordes, ses guitares, ses amplis, ses câbles, ses effets soigneusement sélectionnés et un Roger Mayer (modèle standard). Vous y croyez encore vous ???
Aujourd'hui Roger Mayer proposent des effets haut-de-gamme aux amateurs (fortunés). S'ils sont d'inspiration vintage, ils n'en sont pas moins innovants. Mayer ne tente pas de faire revivre Hendrix, il sait bien que c'est impossible. Il ne vous vend pas le "son" de Hendrix. Il vous vend simplement d'excellentes pédales.
- fabriquée à la main au Royaume Uni
- technologie analogique
- bascule en fibre de carbone F1, à détection optique
- switch électronique de sensibilité réglable
- boost
- fonction "blend" permettant de mélanger l'effet wah et le son "nu" de la guitare
- 4 mini-switchs permettant d'obtenir 16 balayages de filtre différents et donc 16 sonorités différentes
- alimentation par pile 9V ou alimentation externe (non fournie)
La forme de la pédale est inspirée de l'aéronautique, comme d'autres pédales de chez Mayer.
La qualité de construction est irréprochable. Une superbe pédale au design original et à la technologie de pointe.
UTILISATION
Les pédales wahs haut-de-gamme fabriquées à la main souffrent souvent du même défaut : si leur conception et leurs performances sonores sont sublimes, leur utilisation est parfois compliquée ...
Parmi les points négatifs :
- à l'instar d'autres références de la wah haut-de-gamme (Fulltone Deluxe, RMC 3, Vodoo Lab Wahzoo, ZVex Wah Probe) certains réglages ne sont accessibles qu'avec un tournevis et après avoir démonté la pédale ! Il faut donc percer la plaque inférieure pour accéder facilement à ses paramètres. Ici, la sensibilité du switch de déclenchement, et 2 autres paramètres mystérieux (pas de manuel, mais il semblerait qu'il s'agisse d'un égaliseur et du facteur Q)
- l'embase secteur est enfoncée profondément dans la pédale et donc inaccessible à la plupart des fiches mâles des transformateurs du marché (notamment les prises coudées). Le transfo Boss classique s'adapte, heureusement.
- les 4 mini-switchs ont un mode de fonctionnement "spécial" : ils réagissent comme les poussoirs d'un bic 4 couleurs. Appuyer sur l'un d'eux déclenche ceux qui étaient préalablement enclenchés. Donc quand il s'agit d'enclencher 3 ou 4 switchs en même temps, ce n'est pas toujours évident ! De plus ces switchs sont assez mal placés et il est vite fait de tout dérégler par accident.
Maintenant passons aux qualités :
- la bascule est légère, d'une sensibilité et d'une précision redoutable. De plus elle a bénéficié d'un soin de conception tout particulier pour être la plus ergonomique et confortable possible. Un vrai bonheur.
- le switch d'enclenchement, dont la sensibilité est paramètrable, est facile, précis, silencieux et efficace. Un must.
Donc un régal pour le jeu, mais une pédale parfois assez pénible à régler.
QUALITÉ SONORE
Ici tout est subtilité. Les sonorités sont vintages. Les 16 configurations permettent d'aborder tous les styles musicaux des années 60-70 et même 80. Pour le métal et les grosses saturations, cette wah est moins à l'aise. Mais pour tout le reste, elle est tout simplement parfaite. Des sonorités organiques, chaudes, douces, brillantes ou dynamiques, tout est possible. On peut bien sûr se rapprocher des sonorités de pédales célèbres mais surtout obtenir des sonorités inédites.
Le boost est transparent.
La fonction "blend" est une belle trouvaille : l'effet wah peut se faire plus discret et subtil. On peut également récupérer un peu de la dynamique perdue avec l'effet wah.
Une pédale véritablement d'exception.
AVIS GLOBAL
Cette pédale est une petite merveille. Polyvalente mais proposant des sonorités toujours d'une qualité irréprochable. Une bascule d'une facilité et d'une efficacité redoutables. Un design unique. Un switch parfait.
La Rolls des wahs.
Bien sûr, reste le prix (450 euros) et la rareté... et quelques défauts inexplicables à ce niveau et qui lui coûtent son titre de pédale parfaite.
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Fiche technique
- Fabricant : Roger Mayer
- Modèle : Vision Wah
- Catégorie : Wah Wah/Auto Wah/Filtres guitare
- Fiche créée le : 13/12/2004
Nous n'avons pas de fiche technique sur ce produit
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