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Kurzweil K2661
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Avis des utilisateurs
  • alain38alain38

    Le synthé idéal

    Kurzweil K2661Publié le 23/03/13 à 10:35
    1 photo
    48 voix de polyphonie. Cela peut paraître juste, mais en 5 ans d'utilisation sur scène et en studio, je n'ai jamais été vraiment ennuyé.
    Les possibilités de l'appareil sont illimitées, tant pour les sons issus de samples (ceux en ROM, ou ceux chargés en RAM via une carte SM ou Xd) que ceux issus de la synthèse "analogique" (à base de formes d'ondes, appelée VAST chez Kurzweil), aux possibilités infinies.
    L'adjonction des extensions disponibles (cartes ROM "vintage piano" et "triple strike piano") est à mon sens indispensable pour disposer d'une palette sonore complète et pouvoir toujours trouver rapidement le "son juste" quand on veut par exemple reproduire au plus près les sonorités d'un…
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    48 voix de polyphonie. Cela peut paraître juste, mais en 5 ans d'utilisation sur scène et en studio, je n'ai jamais été vraiment ennuyé.
    Les possibilités de l'appareil sont illimitées, tant pour les sons issus de samples (ceux en ROM, ou ceux chargés en RAM via une carte SM ou Xd) que ceux issus de la synthèse "analogique" (à base de formes d'ondes, appelée VAST chez Kurzweil), aux possibilités infinies.
    L'adjonction des extensions disponibles (cartes ROM "vintage piano" et "triple strike piano") est à mon sens indispensable pour disposer d'une palette sonore complète et pouvoir toujours trouver rapidement le "son juste" quand on veut par exemple reproduire au plus près les sonorités d'un morceau.
    Le multi-effet KDFX, présent en base sur ce dernier synthé de la série K, permet d'ajouter à chacun des programmes d'un setup l'effet de son choix, par ex. l'effet Leslie sur les orgues, ou d'ajuster leur tonalité par égaliseur.

    UTILISATION

    Pas de miracle : si vous voulez dompter cette machine capable de tout reproduire de manière incomparable, il faut consacrer le temps nécessaire (au moins 15 jours à temps plein) à la lecture du volumineux manuel, et s'imprégner des principes de la synthèse VAST et de l'architecture du KDFX notamment. Pour ceux qui ont du mal avec l'anglais, il existe une traduction du manuel très bien faite. Il y a des bibliothèques de sons (gratuites) innombrables sur le web, qui permettent, si on prend le temps de les classer par genre, d'aller rapidement vers un son proche de ce qu'on désire, puis de le retoucher un peu pour atteindre la quasi perfection.
    Ne pas hésiter, en cas de difficulté avec une fonction du processeur, ou si on peine à programmer un son complexe, à interroger le forum voire le support technique Kurzweil aux USA (M. Bellefeuille). Pour ma part, j'ai toujours trouvé la réponse à des questions qui me bloquaient, et en 5 ans jamais la machine n'a bogué.

    SONORITÉS

    En fait, cette machine a tous les sons. Les sons "acoustiques" (tirés de samples) sont suffisamment variés pour n'être jamais pris de court, et la RAM permet de charger des sons issus de CD ROM de différents formats (dont AKAI) que le K2661 digère sans problème.
    Pour les sons de synthèse des morceaux techno/électro par ex, on arrive toujours à trouver rapidement ce qu'on cherche, surtout si on se réfère à une liste de sons synthétiques classés par genre, et qu'on a dans l'oreille les types de sonorités produites par des signaux triangle, carré, PWM etc... Si le résultat n'est pas assez riche, il suffit de continuer à empiler des "layers" en les désaccordant légèrement pour produire les gros sons des anciens synthés analogiques.

    AVIS GLOBAL

    J'utilise intensément le K2661 depuis 5 ans, mais j'ai possédé les modèles précédents de la série K (K2000 dans les 90's, puis K2500) dont la philosophie de programmation était la même (KDFX excepté). Le K2661 a "simplement" apporté ce qui manquait à ses prédécesseurs, plus l'interface à cartes SM plus facile à utiliser que les disques durs SCSI.
    J'ai possédé de nombreux synthés auparavant (dont le KORG poly 61, Yamaha TX802, Roland Jupiter 8 puis U20) ; tous avaient des aspects attachants, mais aucun n'est aussi passionnant et surtout aussi complet que le K2661.
    J'ai récemment acheté un PC3K6, désigné comme son successeur : c'est une bonne machine mais qui n'apporte rien de fondamental par rapport au K2661.
    En conséquence, le rapport Q/P du K2661, surtout acheté d'occase, est à mon sens imbattable (conseil : recherchez un synthé équipé des deux options ROM).
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  • stiiiiiiivestiiiiiiive

    Kurzweil K2661Publié le 18/09/05 à 03:53
    Il s'agit grosso modo d'un K2600 avec un clavier 5 octaves non lesté et sans ruban. On a conservé les 8 faders, les roues de modulation et de pitch, la vélocité et l'afterTouch monophonique.

    La polyphonie est de 48 voies, ce n'est pas énorme, mais souvent suffisant. Les sonorités sont aussi bien acoustiques que synthétiques car on dispose de samples et aussi de vrais oscillateurs. Les programmes en ROM sont au nombre d'environ 500.

    Les effets sont ceux du déjà renommé KDFx que le synthé embarque en série.

    On dispose d'un séquenceur 16 pistes + 16 pistes d'arrangement (séquences de 1 à 16 pistes déclenchables en temps réel). Le sampler optionnel a déjà fait ses preuves dans les autr…
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    Il s'agit grosso modo d'un K2600 avec un clavier 5 octaves non lesté et sans ruban. On a conservé les 8 faders, les roues de modulation et de pitch, la vélocité et l'afterTouch monophonique.

    La polyphonie est de 48 voies, ce n'est pas énorme, mais souvent suffisant. Les sonorités sont aussi bien acoustiques que synthétiques car on dispose de samples et aussi de vrais oscillateurs. Les programmes en ROM sont au nombre d'environ 500.

    Les effets sont ceux du déjà renommé KDFx que le synthé embarque en série.

    On dispose d'un séquenceur 16 pistes + 16 pistes d'arrangement (séquences de 1 à 16 pistes déclenchables en temps réel). Le sampler optionnel a déjà fait ses preuves dans les autres instruments de la série K ; je l'ai peu utilisé, mais il est relativement intuitif et efficace. Les convertisseurs sont très agréables : dynamiques et doux à la fois.

    En face arrière, on dispose de 2 sorties MIX, 4 sorties séparées, le trio MIDI (thru commutable en out), des e/s optiques ADAT, 4 entrées footswitch, 2 entrées control/expression, 1 entrée pour contrôleur à souffle, 1 entrée ruban (en option, donc), les réglages de contrastes et luminosité pour l'écran, 1 SCSI, 1 smartMedia et l'emplacement pour l'option sampling et ses e/s analos et numériques au format S/PDif et AES, commutable par soft.

    Plus subjectivement, notons que le clavier est un peu plastoc et bruyant comparé aux 76 touches lestées du K2500 que j'avais avant. Dommage aussi que le petit ruban ait disparu.

    8 pour la médiocrité du clavier.

    Edition : je passe de 8 à 9 car j'ai été sévère. Le clavier est vraiment limite, mais de manière générale, c'est une excellente machine.

    UTILISATION

    Les novices pourront être déstabilisés par l'interface épurée, mais une fois la philosophie de la marque comprise, tout coule. On peut éditer tout ce qui est à l'écran en pressant une unique touche. Le manuel est énorme, il y en a même plusieurs, mais encore une fois, quand on a compris le fonctionnement, c'est relativement simple.

    La force du K2661 (et de toute la série K, d'ailleurs) c'est évidemment la synthèse VAST. Elle jouit d'une matrice de modulation MIDI énorme. L'implémentation est plus que flexible. N'importe quel contrôleur hard (fader, aftertouch, pédales, wheels, switches etc) ou soft (LFO, random, enveloppe, clock, constantes, et même des fonctions mathématiques entre deux controleurs ! etc) peut contrôler n'importe quel paramètre (pitch, cutoff, temps de reverb, feedback de delay, quantité de disto, gain d'une bande d'EQ, profondeur d'enveloppe, fréquence de LFO etc). On assemble quelques modules DSP tels que filtres divers, disto, oscillateurs, et on paramètre la matrice MIDI du tout, ceci pour chaque layer (jusqu'à 32 par programme). Attention : seuls des signaux de contrôle MIDI peuvent être routés, pas de signal audio ; ce n'est pas un vrai modulaire.

    Je me corrige : Le mode rapide d'assignation d'un contrôleur hard (enter + mouvement dudit contrôleur), déjà présent sur le K2500, est présent ici aussi. Merci barbenzinc, j'avais fait une erreur de manipulation.

    Dans les petits inconvénients, je note le fait que le signal prélevé ne soit pas ôté du MIX lorsqu'un câble est connecté à une sortie séparée (comme sur le K2500 : c'était bizarre mais pratique...) et aussi des LFOs un peu lents et imprécis dans les fréquences hautes.

    Je l'utilise pour le moment de la manière suivante : des séquences comprenant une piste de clik en sortie séparée pour le batteur, des parties à jouer moi-même, et un combo rock/metal à côté.

    9 pour les petits défauts, comblés par la qualité de l'OS et l’implémentation MIDI à toute épreuve. Personne n'est parfait.

    SONORITÉS

    Les sonorités sont en partie à l'origine du prestige de la marque. Ce n'est pas anodin. Les imitations orchestrales ou plus généralement acoustiques sont réalistes, et les synthés très très dynamiques et expressifs.

    Les algorithmes du KDFx sont très convaincants ; de la simple réverbération aux simulations d'ampli en passant par les filtres dynamiques. Les effets viennent vraiment embellir les sons, mais ils ne masquent en aucun cas une qualité médiocre

    Ce synthé sonne vraiment bien : dynamique, chaud, il sonne pro. L'expressivité est très bonne, surtout vu la matrice MIDI... tous les délires sont permis. On peut le faire sonner comme on veut, dans beaucoup de styles.. La synthèse VAST a ce charme que lorsqu'on ne peut pas faire directement ce qu'on veut, une astuce de programmation est toujours envisageable pour y arriver. Programmer des sons est un plaisir. Du point de vue du contrôle en temps réel, même si on ne dispose pas d'une interface digne d'un vintage, on pourra assigner les paramètres aux 8 faders...

    Notons aussi la présence du mode KB3, modélisation très pointue d'orgues à tirettes façon B3 (déjà présent sur le K2500), le liveMode (avec options sampling) qui permet de faire passer le signal des entrées à travers le moteur de synthèse VAST et le KDFx (déjà présent sur le K2500), et le tripleMode qui augmente les possibilités d'algorithmes (exclusivement sur la série K26xx).

    Enfin, le grain est comme toujours sujet au goût de chacun...

    9 parce que personne n'est parfait.

    AVIS GLOBAL

    Cette machine est une workstation, indubitablement : synthé, sampler, séquenceur, interface de contrôle, tout y est et avec une très bonne qualité globale. Certes il reste cher, comme tous les instruments de la marque.

    Je l'utilise depuis octobre 2004 à peu près. J'avais avant celui-ci un K2500 avec lequel je prenais beaucoup de plaisir, sauf pour le transporter chaque semaine. Avec le K2661, je me suis délesté de 10-15 kg et j'ai gagné un KDFx. J'ai perdu un bon clavier, par contre, mais c'est un détail au vu du reste.

    Quoi qu'il en soit, je savais que je voulais conserver la philosophie et la flexibilité Kurzweil, donc je n'ai rien essayé d'autre. Je pense que peu de machines peuvent offrir une liberté de programmation aussi vaste (hardware, j'entends : exit les reaktor etc, je préfère le hard quand je sors de chez moi). Et c'est pourquoi je n'envisage pas du tout de changer d'instrument.

    Si c'était à refaire, je recommencerais car je pense que je ne trouverais pas mon bonheur ailleurs.

    9 pour le prix au neuf, mais la qualité se paie.
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