Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Editorial du 11 septembre 2021 : commentaires

  • 9 réponses
  • 8 participants
  • 523 vues
  • 8 followers
Sujet de la discussion Editorial du 11 septembre 2021 : commentaires

Après tout je suis idiot... Merde ! Merde !« C'est vraiment dégueulasse.
- Qu'est-ce qu'il a dit ?
- Il a dit : vous êtes vraiment une dégueulasse.
- Qu'est-ce que c'est, dégueulasse ? »

Ce qui est dégueulasse, même à 88 ans après une vie bien remplie, c’est de perdre Bébel, parce qu’au-delà du septième art, le bonhomme était un modèle d’artiste, y compris pour nous autres musiciens. Capable de rendre populaire le cinéma d’auteur comme d’amener un tout petit peu de classe dans des films potaches, il aurait été musicien qu’il aurait pu faire rentrer la musique contemporaine en boîte de nuit, d’autant qu’il n’était pas du genre à faire du playback pour ses cascades… Bref, on saluera le maestro comme il se doit, en réécoutant au passage les BO de certains de ses films aux illustres signatures : Morricone, Cosma, Lai, De Roubaix, Bolling, Delerue, Jarre… Rien que ça !

Et puis on s’en retournera à nos instruments non sans passer par la case Audiofanzine où vous attendent les tests de pédales d’effets Universal Audio, l'Astra Modulation Machine et la Starlight Echo Station, ainsi que le banc d’essai du Korg Modwave, le tout étant évidemment accompagné de vos vidéos habituelles.

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.

Los Teignos
From Ze Audioteam

__________________________________________________________________________________
Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

2
Bon… si on regarde de plus près, la recette semble simple : être un beau gosse musclé, sympa dans les interviews et choisir des films d’héros solitaire entouré de jolies femmes incapables de résister au charme du muscle ou du regard, et de mecs qui sont la pour jouer les pourris et prendre les coups… pas facile de transposer la recette a la musique…

L’art ne se décrète pas… il se constate..

3
Rentrée 2021, c'est la nouvelle nécro populaire !?
Le grand Watts la semaine dernière et Bebel aujourd'hui :8O: mais t'es STONES .. ou quoi?
:(((
4
Drôle de mayonnaise ce dialogue de fin de À Bout de Souffle sous une image de la scène finale de Pierrot le Fou. :8O:
Citation :

- Qu'est-ce que c'est, dégueulasse ?

Dans la vraie vie, elle l'a appris à ses dépens ce que voulait dire dégueulasse, la pauvre Jean Seberg.
5
Drôle de mayonnaise ce dialogue de fin de À Bout de Souffle sous une image de la scène finale de Pierrot le Fou. :8O:
Citation :

- Qu'est-ce que c'est, dégueulasse ?

Dans la vraie vie, elle l'a appris à ses dépens ce que voulait dire dégueulasse, la pauvre Jean Seberg.
Son partenaire s'en est beaucoup mieux sorti.
6
Citation de pontchartrain :

Citation :

-

Jean Seberg.
.


Merci pour l'info.
Je ne connaissais pas .... :lol:
Drôle de vie .... :??: ... Chienne de vie :((
Heureusement qu'il y a les commentaires pour vous apprendre quelque chose :clin:
7
Citation de Wills01 :
Bon… si on regarde de plus près, la recette semble simple : être un beau gosse musclé, sympa dans les interviews et choisir des films d’héros solitaire entouré de jolies femmes incapables de résister au charme du muscle ou du regard, et de mecs qui sont la pour jouer les pourris et prendre les coups… pas facile de transposer la recette a la musique…

Yep, comme Pierrot le fou, un singe en hiver, le corps de mon ennemi, week end à zuydcoote, Leon Morin prêtre ou bien Ho, ou l'inconnu dans la maison....
Et si la recette était d'être ouvert à tout type de projet.... Ca ne transpose pas mal ça...

http://soundcloud.com/in-mobile

 

8
Beau gosse, Bébel ? C'est justement parce qu'il avait "une gueule" qu'il dénotait un peu.
Cela dit, il est intéressant de noter qu'une fois de plus la contradiction est de mise : est encensée la carrière d'un comédien populaire - populaire parce qu'il ressemblait à ses spectateurs - dans le même temps où l'on vomit tout ce que représentaient les personnages virils interprêtés par cet acteur tour à tour bourlingueur, fumeur de cigare, au langage parfois cru, dragueur souvent lourd n'hésitant pas à balancer une main au cul quand ce n'était pas un propos vache sur un type d'une autre couleur ou pour moquer une tapette...
Bref, une fois encore, le "en même temps" est à la fête dans l'hommage rendu au macho, à celui qui incarne exactement l'inverse de l'homme déconstruit, métrosexuel et tolérant qui s'épile pour mieux accepter la-part-de-féminité-qui-est-en-lui, pourtant largement porté aux nues.

Je ne suis pas un "posteur-euse". Je suis un homme. Libre.

 

9
Notre Bébel , c'était l'aventure avec un grand A , une gouaille et une charisme légendaire.
Savant mélange d'humour, de castagnes, de cascades et de dialogues truculents !
et que de B.O inoubliables...

Vaya con Dios l'artiste !

" Une paella sans coquillage, c'est comme un gigot sans ail, un escroc sans rosette : quelque chose qui déplaît à Dieu ! "
" Arrière les Esquimaux ! Je rentre seul. Un matador rentre toujours seul !
Plus il est grand, plus il est seul.
Je vous laisse à vos banquises, à vos igloos, à vos pingouins.
¡ Por favor Señora ! À quelle heure le train pour Madrid ? "
( Un singe en hiver )

[ Dernière édition du message le 11/09/2021 à 17:24:19 ]

10
Godard, un des initiateurs de la nouvelle vague, n'a eu de cesse de bousculer la pacte spéctatoriel en rendant visible la narration filmique, (par exemple le même plan en différentes couleurs dans "Pierrot le fou), pour nous rappeler que nous sommes au cinéma. Bebel était L'acteur parfait pour être associé aux orientations de ce cinéaste, avec son jeu toujours très exagéré, caricatural, qui était en quelque sorte une pancarte : "vous êtes au cinéma"...

[ Dernière édition du message le 30/09/2021 à 11:47:08 ]