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Editorial du 12 octobre 2024 : commentaires

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Sujet de la discussion Editorial du 12 octobre 2024 : commentaires

Quand te reverrai-je...Je vous dirais bien que le test à ne pas louper cette semaine n’est autre que celui du sympathique Launchkey Mk4 de Novation, mais il fait sans doute moins l’événement que le nouveau Move d’Ableton ou que la septième version de Studio One…

Et quand bien même vous pourriez être intéressé par chacun de ces produits, je vous dirais surtout que le contenu à ne pas rater cette semaine sur Audiofanzine, c’est l’interview passionnante du compositeur, producteur et arrangeur Olivier Delevingne qui revient, à l’occasion de la sortie de son livre, sur les rapports entre technologie et musique, tant du point de vue de la création que de celui du business… L'occasion, entre autres, de découvrir que, non, feu Michel Blanc ne chantait pas Étoile des neiges sur son télésiège, pour des raisons de droits, mais un pastiche !

Sur ce, bon week et à la semaine prochaine.

Los Teignos
From Ze AudioTeam

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Le GIEC chiffre à 3,3 milliards le nombre de victimes du réchauffement climatique. On en parle ?

 

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Un pastiche, avec des olives ! (noires comme le château)

-= Biosynth sur Bandcamp =- -= Biosynth sur Soundcloud =-

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Olivier Delevingne, c'est pas un top model?
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Un pastiche, un pastiche ! UNE COVER ! ou UN COVER c'est selon si on accorde le français ou l'anglais ?

Et l'occasion de "griffer" encore la sacro-sainte dévotion à l'original, typiquement latine; car il faut bien le dire: grâce à la main mise des droits d'auteurs et leurs frais pas toujours démocratiques ( pour arroser au passage là où c'est mouillé et continuer à aider les nantis grâce aux moussaillons et comme tout bon moussaillon qui écopent le pont au service ou aux sévices de la commanderie ), l'esprit ou le génie français a trouvé là de quoi s'exprimer en osant les modulations, le coeur palpitant de la musique.

Même Manoukian, qui n'est pas le dernier des musiciens, n'ose cet exercice pourtant hyper musical: transposer les fameux tubes des années 60 70, 80 quand, invitant les vedettes de l'époque, aujourd'hui septua-octagénaires, il reproduit à l'identique l'oeuvre de leurs belles années vocales ! énorme. A ne plus savoir qui est le plus ridicule du chanteur.euse ou de l'accompagnateur, nos oreilles s'égosillant à les voir s'étirer vers des hauteurs, déjà à l'époque, bien assistées de réglages studieux autant que studios.

Tous les anglo-saxons ne le faisant pas systématiquement, c'est quand même chez eux que j'ai rencontré cette opération du saint esprit consistant à transposer une chanson selon la saison, l'altitude, l'humeur ou l'âge - véritable et cordial - du capitaine, mille millions de mille sabords !

Chez nous, les latins, jamais une seule fois ce trick fondamental, formateur autant que fondateur n'a eu la chance d'être employé.
Quant à moduler carrément la ligne mélodique principale autrement dit le lead par un leader ! alors là accrochez-vous ou accordez-vous:
une corde, vocale, c'est fait pour être flinguée.
Comme si l'accordage était un désaccord, et une concorde: un comble ou un blasphème.
Une oreille "bien" éduquée doit montrer, comme une précieuse ridicule, combien elle reconnaît le thème original au demeurant, si bien déroulé.
La reconnaissance frontale avant la reconnaissance faciale.

Le "clavier bien tempéré" comment dire... c'est fait pour les sourds que nous sommes tous; ou les aveugles car nous jouons nous, stricto sensu, LA PAR-TI-TION puisqu'il est un crime de lèse majesté que de lire entre les lignes et les portées.

On aura même vu, au détour d'un château, d'une star academy sans stars et sans cette académique technique, l'usage abusif et abusant d'éliminer un candidat, ""innocemment"" et tout à fait """"" honnêtement"""", en lui imposant un titre dans une tonalité originelle impossible à son registre original - qu'il n'aura surtout pas eu l'occasion de développer - sans qu'il n'y voit que du feu.
Ma-gni-Fy comme dirait l'Autre larron en foire.

Et c'est cette même partition, numérotée, chiffrée, calibrée, enregistrée, signée et taxée qui nous permet, ici - sous la férule ou le furoncle gelés d'un archange suspendu jusqu'à la nuit tombée, un archange blanchisseur - par une dernière petite provocation à l'ordre ou à l'institution, de contourner l'impôt, la taxe, la dime ou la gabelle, en s'essayant à l'épreuve musicale par excellence: les modulations.
Bonnet bas mon cher Michel !

Si les "bronzés" font du ski, ils passent aussi leur médaille d'or du Conservatoire Supérieur de Musique de Paris en même temps !
Une leçon de musique que même le grand Zykiel n'a osé évoquer une seule fois tant le principe conservateur est chez nous sacrément sacré:
ON NE TOUCHE PAS à L'ARMATURE d'UNE PARTITION sous le sceau d'Avignon et peut-être, inconsciemment, de la sacro-sainte gardienne des droits d'auteurs laquelle régit sévèrement toutes les oeuvres, quelles que soient leurs tonalités détournées, les reconnaissant toutes comme de simples opérations pragmatiques. Une précaution donc "protectionniste, révérencieuse inutile, contre-productive de fait, bêtement bête dès lors que notre Père de l'égalité des 1/2 tons l'avait créée précisément pour se simplifier et s'alléger la tâche cléricale dominicale à laquelle il était soumis chaque semaine, comme un forcené et sans reconnaissance professionnelle ni spirituelle.

Perdu, oublié sur son télésiège qui n'a rien de télé - alors qu'il est sur un trône stratosphérique nous surplombant nous, pauvres humains abandonnés à nos valeurs terre-à-terres éculées, un trône que personne ne voit ni n'entend - il déroule à son insu, une vanne, que dis-je, une lance à incendie musico-pédagogique fondamentale, essentielle, tout comme la chute téléphonée et télésiphonée qui le fait se perdre dans la nuit noire sous le mode d'une course éperdue, chaplinesque - autre star non-académique - nous laissant à nos assourdissants aveuglements.
A moins que ce ne soit l'inverse.

Blindés d'électroniques, d'Able et de Tone à tous les étages, nous n'avons pas encore bien entendu cette leçon alpestre, de haute voltige et pourtant télésiégée ou téléphonée, même en binaire et en octets.
Mais l'archange Michel a disparu et avec lui bon nombre de leçons de vie comme de musique, avec ou sans science ou conscience, peu importe. Les clowns charrient avec eux toute une humanité. Ceux-ci étant de plus en plus nombreux mais, ne modulant strictement plus du tout, ils modulent moins qu'avant. La notion de modulation est une lotion totalement diluée, noyée dans la masse.

Monsieur Michel, Monsieur Blanc, Monsieur Hire, merci pour cette colère contenue au contenu si contenant qui nous dépassait tant dramatiquement alors, et nous dépasse tellement, tragiquement, aujourd'hui encore.

Désolé pour l'assommoir.
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Hors sujet :
C'était quoi la question déjà ?
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Waouh, quelle analyse socio-musico-philo-etc...
Retour à Jessie Dusse,
Ar'vi Michel, RIP.
J'étais à Val au moment du tournage (Old ...)
Il se disait que lors de l'extérieur nuit du télésiège, Michel avait chanté l'original de l'étoile.
Sans que l'autorisation n'ait été demandée au préalable.
Si c'est exact ( les rumeurs..') je ne suis pas étonné que les ayant droits aient refusé les droits, ou aient placé la barre trop haut.
Dans le contexte, l'image du bronzé rassemblait tout ce que les autochtones raillaient -et exploitaient - chez le touriste.
Peut être les gens du Splendid n'avaient-ils pas imaginé qu'on leur refuse les droits d'un vieux "saucisson" sentimental éculé ?
A eux, célèbres et Parisiens ?
Simple hypothèse qui n'a rien de complotiste quand on a connu le travail souvent ingrat dans le cadre des lieux de loisir.
Valable pour nous, zicos du piano bar , mais aussi pour le perchman qui dégageait à la pelle la rampe de son téléski "P ... On n'en sortira pas de cette merde blanche..."
Contexte encore, il n'est pas certain que toute la famille Bonnevie ait apprécié que l'ancêtre Fernand accepte "d'aller faire le bronzé" en répondant à l'affiche de casting posée à l'ESF...
Le tournage fourmille d'annecdotes
sur les comédiens qui pensaient être bons skieurs et portaient crânement la tenue rouge du Syndicat...
Bref, "Quand te reverrais-jeuuhhhh " pourrait bien avoir été là bouée de sauvetage de la séquence !
Quelqu' Afien.e aurait elle.il des infos qui confirment ou infirment ces très anciennes rumeurs de la Haute Tarentaise ?
O.M.