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Test de Ableton Move - Ableton Move It Move It

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Ableton vient de nous livrer une surprise, à savoir une groovebox dans un format portable, avec écran, grille de 8 x 4 pads, plein de boutons et d'encodeurs, nous faisant penser autant au Push qu'aux Novation Circuits. Qu'est-ce que c'est que ça, comment, pourquoi, d'où, on vous dit tout !

Test de Ableton Move : Ableton Move It Move It

Alors que Able­ton vient de nous livrer la version 12.1 de sa STAN emblé­ma­tique Live, nous avons été surpris d’ap­prendre que la société berli­noise travaillait depuis plusieurs derniers mois sur une nouvelle machine hard­ware, qui est tout juste dispo­nible au moment où vous lirez ces lignes. Et ce seule­ment quelques mois à peine après la sortie de la troi­sième itéra­tion de leur contrô­leur et groo­ve­box auto­nome Push, dont nous avions parlé égale­ment, et qui avait divisé concer­nant ses limi­ta­tions sans ordi­na­teur allumé ou son auto­no­mie chez son public.

Aussi, sortir une nouvelle groo­ve­box peut être vu comme un pari osé, ce qui soulève évidem­ment la ques­tion du posi­tion­ne­ment du produit. Est-ce une version « light » de Push 3 groo­ve­box ? Un produit complè­te­ment diffé­rent ? Qu’est-ce que ça va appor­ter de nova­teur sur ce marché des groo­ve­boxes, qui d’après mes occu­pa­tions récentes pour Audio­Fan­zine semble carbu­rer aux stéroïdes en ce moment ? J’ai l’im­pres­sion que les orien­ta­tions récentes de Live 12, dont je vous ai parlé précé­dem­ment, nous donnaient des indi­ca­tions à ce sujet. Alors sans plus attendre, nous allons voir de quoi il retourne avec la nouvelle groo­ve­box hard­ware de Able­ton, le Able­ton Move… Qui est aussi un contrô­leur !

Elle m’a dit move de là

Able­ton Move est donc un jouet pour adulte qui mesure 31.35 × 14.63 × 3.4 cm pour un poids d’un petit kilo, un peu plus large mais aussi plus rectan­gu­laire qu’un Nova­tion Circuit Tracks, dont on n’a pas fini de parler dans ce test. Proposé par Able­ton au tarif de 440 euros envi­ron, distri­bué unique­ment par Able­ton dans notre contrée via leur site inter­net, Move est livré dans une boite du plus bel effet avec un câble USB-C, un câble d’ali­men­ta­tion USB-C égale­ment en deux parties, de la docu­men­ta­tion en anglais, la version Lite de Able­ton Live 12 ainsi que des leçons gratuites sur Melo­dics en bundle, et des manuels au format PDF (en anglais pour le moment), en ligne, et vidéo.

Unboxing1La machine dispose d’un certain nombre de contrôles, à savoir une grille 8 × 4 de pads rétro-éclai­rés assez agréables qui font penser plus au Push 2 qu’au Push 3 (pas de MPE, mais de la couleur et de l’af­ter­touch poly­pho­nique par pad), 8 petits enco­deurs conti­nus infi­nis sensibles au toucher, un neuvième un peu plus gros qui est dédié au volume global, et un enco­deur cranté avec bouton pous­soir situé en dessous d’un petit écran ! Celui n’af­fiche que du noir et blanc mais possède une assez bonne réso­lu­tion (OLED, 128 × 64 pixels), permet­tant d’af­fi­cher pas mal d’in­for­ma­tions comme nous allons le voir.

En dessous de chacun des 8 premiers enco­deurs, il y a aussi 8 LEDs rondes qui peuvent prendre plusieurs couleurs, idem en dessous des 16 petits boutons ronds qui servi­ront pour le séquen­ceur à pas, mais cette fois-ci avec des formes diffé­rentes affi­chant des icônes, en réfé­rence à des menus acces­sibles en appuyant sur le bouton en ques­tion avec l’équi­valent d’un bouton shift. Sous le gros enco­deur cranté qui servira pour la navi­ga­tion, il y a aussi deux boutons ronds moyens avec des icônes blanches qui peuvent s’éclai­rer ou pas pour se bala­der dans les menus, encore en dessous deux boutons ronds pour le trans­port « play » et « record », encore 2 × 4 boutons du même genre à droite des pads, 4 boutons plus petits en forme de croix direc­tion­nelle en dessous, et enfin 4 boutons rectan­gu­laires pouvant affi­cher diffé­rentes couleurs tout de suite à gauche des pads pour sélec­tion­ner des pistes. Nous sommes dans une confi­gu­ra­tion avec moins de contrôles que sur d’autres groo­ve­boxs en plus des pads, mais avec beau­coup de feed­back poten­tiel fourni à l’uti­li­sa­teur. 

5 Ableton-Move-RGB

Niveau connec­tique, nous sommes par contre sur quelque chose de carré­ment mini­ma­liste, puisque nous avons à l’ar­rière de la machine un bouton orange pour allu­mer et éteindre la machine, une entrée audio stéréo minijack, une sortie audio stéréo minjack pour bran­cher un casque ou des enceintes (à noter d’ailleurs que Move dispose d’un haut-parleur et d’un micro inté­grés), un port USB-C dédié à l’ali­men­ta­tion et à la connexion à un ordi­na­teur, et un port USB-A Host qui permet de bran­cher des contrô­leurs MIDI. Et c’est tout ! En effet, il n’y a pas de ports MIDI, pas d’en­trée / sorties dédiées à la synchro­ni­sa­tion, pas de port pour carte SD ou autres… Ceci est un choix qui n’est pas anodin, même si il se retrouve contre­ba­lancé en partie par la connec­ti­vité en Wi-Fi.

A l’al­lu­mage, la première chose que la machine nous indique en effet c’est qu’elle veut être connec­tée à votre réseau local en Wi-Fi juste­ment, une étape sur les machines compa­tibles qui peut être éprou­vante pour celles et ceux qui ont des mots de passe à rallonge ! Mais cela permet ensuite en quelques secondes et de manière presque auto­ma­tique à la machine de véri­fier que vous avez bien la dernière mise à jour du firm­ware, et de la télé­char­ger puis de l’ins­tal­ler dans le cas contraire. Dans notre cas il s’agis­sait au moment de rendre le test de la version 1.1.2.

MoveManagerUne fois lancée, quelques secondes après le dernier redé­mar­rage, Able­ton Move nous propose une liste de 4 projets de démons­tra­tion, réali­sés par l’ar­tiste BNYX, asso­ciés à des pads, ce qui nous indique que nous serons limi­tés à un nombre de 32 sets maxi­mum dans la groo­ve­box. En cliquant sur un autre pad, on sélec­tionne un slot pour un nouveau projet, et celui-ci se remplit auto­ma­tique­ment et aléa­toi­re­ment d’ins­tru­ments pour chaque piste en piochant dans les présets. Et on peut d’ors et déjà accé­der via la touche shift à un vue de réglages globaux, pour acti­ver les tech­no­lo­gies Able­ton Cloud et Able­ton Link, régler la lumi­no­sité (ça éclaire bien pour l’ex­té­rieur merci !), acti­ver un mode contrô­leur pour Able­ton Live, savoir le char­ge­ment de la batte­rie inté­grée (plusieurs heures d’au­to­no­mie !), accé­der à des réglages sur le MIDI, connec­ter la machine à distance à un ordi­na­teur pour accé­der à son conte­nu… En effet, il est possible via USB ou Wi-Fi de mani­pu­ler les projets présents dans la machine, les sons enre­gis­trés, les présets utili­sa­teurs, et même de réali­ser un export sous forme d’au­dio d’un des projets présents, via une appli­ca­tion web inti­tu­lée Move Mana­ger, et acces­sible en tapant une adresse spéci­fique dans votre navi­ga­teur web.

BNYX Demo 1
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  • BNYX Demo 201:00
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La groo­ve­box amovible

Toujours grâce au Wi-Fi il est possible d’im­por­ter et d’ex­por­ter des sets via Able­ton Cloud, comme pour l’ap­pli­ca­tion Able­ton Note, ce qui permet ensuite de les ouvrir direc­te­ment dans Live 12.1 via le navi­ga­teur de contenu, dont il vous faudra la toute dernière version pour béné­fi­cier de toutes les fonc­tion­na­li­tés. Ce qui nous amène tout de suite à vous indiquer les carac­té­ris­tiques que vous atten­diez toutes et tous sur le produit : oui c’est une groo­ve­box qui partage pas mal de simi­la­ri­tés avec les Nova­tion Circuit Tracks et Rhythm, plus qu’avec les Push d’ailleurs, et surtout avec l’ap­pli­ca­tion iOS Note, dont elle partage en partie le concept, à savoir :

  • 4 pistes (mais contre 8 dans Note) pouvant conte­nir 8 patterns,
  • chaque piste utilise au choix un moteur sonore au choix de type sampling drums 16 sons basés sur le Drum Sampler de Live 12.1, sampling mélo­dique, synthé­ti­seur Drift ou synthé­ti­seur Wave­table, avec de la poly­pho­nie qui n’est pas spéci­fiée mais qui visi­ble­ment peut aller assez loin au vu de la puis­sance de la machine (quadri­cœur ARM Cortex-A72 cadencé à 1,5 GHz avec 2 Go de RAM),
  • chaque son provient d’une librai­rie de présets, clas­sés par caté­go­rie, asso­ciés à chaque fois à 8 macros acces­sibles avec les enco­deurs, et à deux effets dont on peut égale­ment modi­fier des para­mètres qui sont au nombre de 8 (Reverb, Delay, Satu­ra­tor, Chorus-Ensemble, Phaser-Flan­ger, Redux, Chan­nel EQ, Dyna­mics), dont des para­mètres spéci­fiques de réglage par échan­tillon sonore pour les modes sampleur,
  • le bus master qui peut avoir deux effets, et qui a un limi­teur toujours enclen­ché et non custo­mi­sable,
  • une vue « Session » avec la liste des patterns et une vue « Note » pour jouer d’un des instru­ments et séquen­cer des notes sur 16 pas par mesure avec jusqu’à 16 mesures, avec la grille de pads qui suit une gamme et une orga­ni­sa­tion au choix, ou donne accès aux 16 sons du mode drums,
  • un métro­nome, avec un réglage global de tempo et de « groove »,
  • des capa­ci­tés de sampling avec le micro­phone ou l’en­trée ligne

Comme pour Note, la compa­­ti­­bi­­lité avec Cloud dans Live implique des possi­bi­li­tés d’édi­tion limi­tées pour les pistes qui utilisent Wave­table, si on ne possède pas la version Suite, avec seule­ment l’ac­cès aux macros du préset qui est auto­risé. Peut être serait-il un bon move de rendre dispo­­nible Wave­­table pour les utili­­sa­­teurs de la version Intro ou Lite 12 à cette occa­­sion ? De plus, l’er­go­no­mie de la fonc­tion­na­lité Cloud, lorsqu’on veut faire passer un set de Note à Move ou inver­se­ment est problé­ma­tique, car le nombre de sets synchro­ni­sables est limité à 5, et qu’il n’est pas possible de dépla­cer un set en local d’un endroit à l’autre sans le suppri­mer auto­ma­tique­ment sur l’autre machine, à moins de faire des dupli­ca­tas. En effet, il est possible de lire les projets réali­sés dans Note direc­te­ment dans le Move et pas seule­ment dans Live, mais la groo­ve­box affi­chera le cas échéant un message si il y a plus de 4 pistes avec du contenu, pour indiquer que les pistes au delà de quatre sont igno­rées.

4 Ableton-Move-RGB

Au chapitre des diffé­rences avec l’ap­pli­ca­tion en quelques mots, en plus du nombre de pistes, on a l’er­go­no­mie évidem­ment, des choses en plus dans le contenu fourni en présets pour Move, le hard­ware en géné­ral avec la possi­bi­lité notable de passer du signal dans l’en­trée audio et de pouvoir l’écou­ter en même temps avec le mode de moni­to­ring adéquat (pour mixer le son venant de l’ex­té­rieur dans la machine comme un certain Circuit Tracks, mais sans pouvoir rajou­ter d’ef­fets dessus par contre). Par contre Move ne dispose pas (encore ?) de la fonc­tion­na­lité des scènes contrai­re­ment à Note malheu­reu­se­ment pour le moment. C’est une fonc­tion­na­lité pratique pour lancer plusieurs patterns faci­le­ment en même temps, sur laquelle on peut tricher en faisant un slide verti­cal sur les 4 pads en même temps. Je ne dirais d’ailleurs pas non à un song mode plus clas­sique à la place, mais cela déno­te­rait peut être un peu avec le fonc­tion­ne­ment de Able­ton Live.

Move to be alive

Après quelques mani­pu­la­tions, je me suis retrouvé avec plusieurs projets dispo­nibles sur l’écran de démar­rage. J’ai pu consta­ter qu’on pouvait passer de l’un à l’autre en cours de lecture, comme on le ferait dans Live en sélec­tion­nant plusieurs clips, et ce sans latence de déclen­che­ment, ce qui est très inté­res­sant pour de la perfor­mance live. Par contre, le tempo passe d’une valeur à l’autre instan­ta­né­ment égale­ment, à voir si il pour­rait être possible de passer progres­si­ve­ment de l’un à l’autre dans une future update (je vais souvent le répé­ter ça dans ce test).

Une fois un set sélec­tionné, on peut passer sur la vue Session en appuyant sur un bouton spéci­fique, et aller sur la vue Note d’un autre appui ou en sélec­tion­nant une piste via les quatre boutons colores sur le côté gauche de la grille. En Session, on voit tous les patterns dispo­nibles sur 4 lignes corres­pon­dant à chaque piste, on peut aussi mani­pu­ler les deux effets master bus avec l’en­co­deur cranté, appuyer dessus pour chan­ger de type d’ef­fet et de préset, jouer avec les 8 enco­deurs de macros pour chan­ger les para­mètres clas­siques de l’ef­fet, et tour­ner l’en­co­deur cranté pour modi­fier le slot de FX qu’on édite. En mode Note, les pads permettent de jouer de l’ins­tru­ment, les 8 enco­deurs de macros de chan­ger le son du moteur de géné­ra­tion, et on peut ensuite encore aller sur les effets avec l’en­co­deur cranté. Il est très agréable quelque soit l’étape de pouvoir juste lire le nom et la valeur des para­mètres en effleu­rant les enco­deurs, avec les LEDs qui clignotent au gré de la lecture pour signi­fier la présence de volume sonore, ou une idée du para­mètre d’ef­fet asso­cié.

Unboxing2Ensuite dans le mode Note, on peut choi­sir sa gamme, enre­gis­trer en live une perfor­mance, ou la séquen­cer à la main en restant appuyé sur un pas puis sur un pad pour le vali­der, puis en navi­guant dans les mesures dispo­nibles avec les boutons gauche et droite. La longueur des patterns peut être un nombre de mesures entier ou autre chose, on peut indiquer le nombre de pas par mesure, ce qui nous laisse entendre qu’il est possible de faire des choses sympa­thiques en poly­ryth­mie. On peut égale­ment régler la longueur de chaque note indi­vi­duel­le­ment (pour la faire jouer plus long­temps qu’un pas ou la rendre très courte), enre­gis­trer des répé­ti­tions ou des arpé­gia­teurs à la volée (ça manquait aux Circuits ça tiens), jouer sur les vélo­ci­tés, et même enre­gis­trer des auto­ma­tions de para­mètres. Tout ce qui est fait dans la machine est sauve­gardé à inter­valles régu­liers en live et peut être annulé grâce à un bouton undo / redo toujours pratique dans ce genre d’ap­pa­reils. On regret­tera simple­ment l’ab­sence de para­mètres de proba­bi­lité, et un certain temps d’adap­ta­tion au feed­back visuel proposé par le séquen­ceur, qui se révèle très effi­cace, et permet même de sortir des temps stricts avec le para­mètre de nudge et des options de quan­ti­sa­tion.

Les boutons sur le côté droit permettent de faire un certain nombre de mani­pu­la­tions simple­ment : copie, mute, suppres­sion de notes ou de clips, undo / redo donc, la touche shift pour accé­der à des fonc­tions secon­daires sur les boutons ou en appuyant sur les petits boutons du séquen­ceur à pas. Au passage, en restant appuyé sur Shift, des petites LEDs avec des icônes s’af­fichent sous les boutons, ce qui permet plus faci­le­ment de savoir ce que l’on y fait (tempo, groove, métro­nome, vélo­cité, logueur des patterns mode de répé­ti­tion et d’ar­pé­gia­teur, gammes, quan­tize etc.). Il y a égale­ment une fonc­tion qui s’ap­pelle Capture, qui permet de trans­for­mer en clip quelque chose que l’on vient de jouer sans avoir enclen­ché l’en­re­gis­tre­ment voire même la lecture, en faisant des esti­ma­tions sur le tempo utilisé et le place­ment des notes, plutôt inté­res­sant pour le work­flow.

D’ailleurs, pour chaque piste, le choix du son fait partie des rares choses qui se font en passant par un menu et l’écran dans cette machine ! Mais pour une bonne raison ici, puisque Able­ton Move classe tous les présets en caté­go­ries (Drums, Bass, Brass, Evol­ving, Templates, Synth Lead etc.), et la navi­ga­tion permet de les parcou­rir, avec leurs noms affi­chés, puis de jouer en live avec le son avant de le sélec­tion­ner ou de reve­nir en arrière. On note la petite icône qui s’af­fiche à côté du nom pendant la navi­ga­tion, très pratique pour savoir quel moteur sonore est utilisé. En effet, chaque type de moteur sonore et aussi d’ef­fet possède une icône asso­ciée que l’on pourra repé­rer à l’uti­li­sa­tion de Able­ton Move.

Petit détail inté­res­sant égale­ment, il existe pour le moteur Drum un mode qui s’ap­pelle « 16-pitches », qui permet pour chaque son d’avoir accès à 16 pads supplé­men­taires sur la droite pour jouer de façon mélo­dique du son, ce qui permet faci­le­ment de rendre plus dyna­mique des patterns de drums, ou de mélan­ger sons mélo­diques et percus­sifs dans un même instru­ment. 

Ha, move it

Parlons main­te­nant d’un autre gros sujet, à savoir le sampling ! Dans Able­ton Move, il est possible en sélec­tion­nant un instru­ment de type drum ou sample mélo­dique d’en­re­gis­trer des sons venant de l’ex­té­rieur (micro­phone incor­poré, entrée audio stéréo, resam­pling) en appuyant sur le bouton Sampling. On peut alors choi­sir un des 16 pads drums, ou une note de réfé­rence en mélo­dique, rester appuyé, relâ­cher, et c’est dans la boîte ! Avant l’en­re­gis­tre­ment, on a accès égale­ment à des réglages de gain, ou de type de moni­to­ring.

Une fois le son enre­gis­tré et assi­gné à un pad, il est égale­ment stocké dans le stock d’en­re­gis­tre­ments de la machine, et peut être réuti­lisé à l’envi, ou réor­ga­nisé via la connec­ti­vité au Move Mana­ger, avec une autre caté­go­rie spéci­fique pour les samples impor­tés direc­te­ment depuis l’ex­té­rieur. On peut ainsi imagi­ner par exemple char­ger un kit de drums 909, sélec­tion­ner un pad, et rempla­cer le son de la ride par n’im­porte lequel des sons stockés, comme une prise de voix, une boucle audio, ou une note d’ins­tru­ments. Able­ton Move propose du contenu addi­tion­nel en matière de samples en plus des présets, avec des sons de toutes les drums machines possibles et imagi­nables, des accords sur des synthés ou des pianos élec­triques, des percus­sions acous­tiques, des risers et sirènes, des voix, et même des boucles qu’il faudra utili­ser au bon tempo en l’ab­sence de time stretch auto­ma­tique.

De plus, les sons disposent de deux jeux de réglages spéci­fiques spéci­fiques, pour trans­po­ser, régler le démar­rage du son, filtrer avec un LFO addi­tion­nel, jouer avec des enve­loppes, et même avec les diffé­rents modes de trans­for­ma­tion qu’on a appré­ciés dans le nouveau Drum Sampler de Live 12.1, et qui sont ici plei­ne­ment para­mé­trables ! A noter égale­ment que le resam­pling du master bus promet plein de possi­bi­li­tés pour étendre le nombre d’évé­ne­ments qui se produisent en même temps dans la machine, et que l’on peut aussi enre­gis­trer un son et le décou­per à la volée sur plusieurs pads pendant l’en­re­gis­tre­ment, qui utili­se­ront toujours le même échan­tillon mais avec une posi­tion de départ diffé­ren­te… 

Enfin, on peut enre­gis­trer une config donnée sous forme de préset utili­sa­teur, et à priori on a peu de limi­ta­tions là dessus par rapport à des produits concur­rents. En effet, d’après les spéci­fi­ca­tions que j’ai pu obte­nir pour l’ins­tant (on confir­mera après la sortie du produit), il semble­rait que les échan­tillons peuvent faire jusqu’à 100 Mo, avec une limite de 120 secondes pour les enre­gis­tre­ments, et la machine embarque une carte SD non amovible de 64 Go, ce qui est très géné­reux sur ce genre de machines, surtout si cela permet de la blin­der de présets et de sons, acces­sibles instan­ta­né­ment !

Le contrô­leur Able­ton Move

Dernier pan à regar­der de la machine, Able­ton Move propose un mode de fonc­tion­ne­ment de contrô­leur pour Able­ton Live 12.1, que l’on peut imagi­ner prochai­ne­ment compa­tible avec Bitwig Studio égale­ment, et qui prend le relais du mode groo­ve­box / stan­da­lone, avec la connexion USB-C. On se retrouve avec un contrô­leur USB assez proche des Launch­pads, APC, ou même des Pushs, avec le mode Session, un mode Note qui suit la gamme indiquée dans Live 12 (du coup c’est tout de suite plus inté­res­sant comme fonc­tion­na­lité ça !), les enco­deurs rota­tifs qui se retrouvent auto­ma­tique­ment asso­ciés à des macros ou des para­mètres par défaut sur les instru­ments, la 8ème colonne en Session qui permet de lancer les Scènes.

Les diffé­rents boutons se retrouvent alors asso­ciés à des para­mètres très proches de ce que l’on pouvait déjà faire dans Move groo­ve­box pour contrô­ler Live, comme les volumes par pistes ou pads, le réglage du tempo, l’ac­cès à la barre de trans­port, la mani­pu­la­tion de clips, les mutes… On peut aussi de bala­der d’un device à l’autre de Live 12 avec l’en­co­deur cranté et avoir accès à un jeu de para­mètres sur chaque en direct, qui pour l’ins­tant me semble limité aux 8 premiers à moins d’uti­li­ser des macros. J’ai­me­rais bien qu’on puisse avoir accès à faci­le­ment plus de choses sans toucher à la STAN, à voir avec les prochaines mises à jour là encore (le firm­ware sur la partie « Control Surface » affiche cette fois-ci 0.108). Et bien entendu, la moindre mani­pu­la­tion donne lieu à des indi­ca­tions sur l’écran, dont la taille ou la réso­lu­tion ne nous a jamais semblé problé­ma­tique jusque là, même quand on y voit affi­chées des petites formes d’ondes, ce qui est plutôt un très bon point ici pour Able­ton.

Mais ce mode de surface de contrôle nous réserve encore deux surprises. La première c’est que le séquen­ceur à pas écrit direc­te­ment le contenu des clips dans Live 12.1, sans avoir besoin de passer par une fonc­tion « Print To Clip » auxquelles nous sommes habi­tués sur ce genre de produit, ce qui nous semble être une bonne propo­si­tion de work­flow. Et surtout, Move est reconnu comme inter­face audio, ce qui signi­fie qu’on peut écou­ter ce qui rentre à l’in­té­rieur dans l’or­di­na­teur, utili­ser le micro­phone et le haut parleur inté­grés, bran­cher notre casque de sortie audio final dessus, ce qui peut avoir un certain nombre d’avan­tages dans des confi­gu­ra­tions avec un ordi­na­teur portable, surtout un mac d’ailleurs à défaut d’un équi­valent à Over­bridge pour Windows, qui oblige encore à s’en servir comme inter­face prin­ci­pale ou à utili­ser ASIO4ALL. La fonc­tion­na­lité est d’ailleurs dispo­nible sur le mode groo­ve­box, y compris en dehors de Live, ce qui permet d’en­re­gis­trer la sortie de la groo­ve­box, mais pas encore de sampler quelque chose venant de l’ex­té­rieur. Nous aurions aimé avoir égale­ment du multi-pistes ou bien une compa­ti­bi­lité avec nos smart­phones, là aussi on vous tien­dra au courant.

Move it to the limit

Main­te­nant que vous avez vus avec moi un peu ce qu’était le Able­ton Move, reste à répondre à une ques­tion fonda­men­tale : qu’est-ce qu’on en fait, déjà concer­nant la groo­ve­box ? Pour commen­cer, reve­nons un peu sur la partie géné­ra­tion de son. Le moteur de lecture de samples, bien que possé­dant des capa­ci­tés rudi­men­taires de time stret­ching, permet de faire pas mal de choses à partir de matière sonore diverse et variée, y compris pour multi­plier le nombre de sons utili­sés en même temps grâce au resam­pling des pistes. C’est une tech­nique que j’ai pas mal utili­sée sur le Circuit Rhythm et que des experts avec d’autres sampleurs connaissent. C’est moins bien que des pistes en plus évidem­ment, mais comme la mémoire de stockage n’est pas un souci ici…

Concer­­nant les moteurs de synthèse, on les connait un peu puisqu’ils étaient dans Note et surtout dans Live. Malheu­­reu­­se­­ment il n’est pas possible pour le moment de créer ses présets et de les impor­­ter dans la machine, même si il existe déjà une fonc­tion­na­lité expé­ri­men­tale un peu docu­men­tée qui permet de le faire pour les Drum Racks et pour Drift. Move n’est pas trop mal pourvu sur ma machine de test en termes de styles de sons, avec une caté­go­rie « template » bien­ve­nue qui permet quand même de faire du sound design à partir d’une base neutre. Sur le Circuit Tracks, ce genre de présets manquait un peu selon moi dans la plupart des packs, avec beau­coup de modu­la­tions dans tous les sens.

3 Ableton-Move-RGBEnsuite, Drift permet d’un côté de faire des choses un peu « Virtual Analog » (voir mon test de Live 12) tandis que Wave­table est sur un registre vrai­ment plus typé synthé­ti­seur numé­rique assumé, avec la possi­bi­lité de faire de la FM et même quelques présets dédiés qui four­nissent des macros agis­sant sur des opéra­teurs. Mais à chaque fois, un préset donné ne four­nit que des macros pour modi­fier le son de façon statique ou dyna­mique avec l’au­to­ma­tion, et il arrive souvent qu’on ne soit pas satis­fait par les choix de macros qui ont été faits par le desi­gner de présets. Comme pour les Circuits, ce mode de fonc­tion­ne­ment est très bien pour donner de l’ins­pi­ra­tion (parcou­rir des sons à la recherche d’une sono­rité sur laquelle on accroche) mais un peu moins quand on a déjà une idée précise de son à obte­nir…

Toute­fois, cela est contre­ba­lancé par la rela­tive liberté dont on jouit au niveau des effets, notam­ment sur la satu­ra­tion qui est ni plus ni moins que le Satu­ra­tor de Live 12, complè­te­ment para­mé­trique. Les 8 effets couvrent pas mal de registres, avec le premier slot d’ef­fet sur une piste qui peut être utilisé comme « send » sur les sons de drums, avec la possi­bi­lité de régler un volume diffé­rent pour chaque pad. La réverb, le délai, et la satu­ra­tion sont incon­tour­nables, mais on appré­ciera de mettre un compres­seur en master, et un peu de modu­la­tions ci et là. Le compres­seur side­chain est aux abon­nés absents pour le moment, ce qui fera partie aussi de ma liste de feature requests. Ces effets que l’on connaît de Live sont plutôt de très bonne facture, mais on reste canton­nés à certains registres quand même en dehors de ce que l’on peut faire avec les samples, et au vu de l’éco­sys­tème en matière d’ins­tru­ments et de présets dans Live, on aime­rait beau­coup voir beau­coup plus de contenu en présets de synthèse, et surtout de moteurs tels que Opera­tor ou les instru­ments un peu plus barrés à base de réso­na­teurs et de modèles physiques.

En tout cas ce produit est une bonne surprise, qui peut conve­nir à diffé­rents types d’uti­li­sa­teurs et pour diffé­rents usages. Le mode contrô­leur est une bonne surprise, surtout sur un produit « day one » avec une docu­men­ta­tion encore partielle, au point qu’on aurait très bien pu imagi­ner voir un Able­ton Move « light » moins cher montrer le bout de son nez sans la partie groo­ve­box, et que ce produit aurait pu inté­res­ser les gens qui cher­chaient un mini Push ou une alter­na­tive aux Launch­pads et APC avec quelques fonc­tion­na­li­tés sympa­thiques. Je me suis étonné à jouer pas mal avec Live 12 sur ce contrô­leur, avec une vraie possi­bi­lité de ne pas trop décol­ler mon regard du contrô­leur pour faire mes mani­pu­la­tions, et à passer moins de temps que prévu sur la groo­ve­box. J’au­rais forcé­ment plein de requêtes à faire sur des mises à jour (les proba­bi­li­tés encore, l’ac­cès à plus de para­mètres de chaque instru­ment sans macros, pouvoir locker un enco­deur sur un para­mètre donné non dépen­dant de là où on se trouve etc.), mais nous sommes déjà sur quelque chose de très concluant et qui peut concur­ren­cer les ténors du genre en plus des groo­ve­boxes de cette gamme de prix.

En tant que groo­ve­box, on est clai­re­ment sur un registre très proche des Nova­tion Circuits, avec ses limi­ta­tions en nombre de pistes et en possi­bi­li­tés de sound design, pour en faire un instru­ment « inspi­rant » qui aura une forte tendance à inspi­rer plutôt des débu­tants en produc­tion de musique élec­tro­nique, des musi­ciens qui veulent être accom­pa­gnés par une machine, ou bien des artistes plus avan­cés dans leur tech­nique qui veulent une machine à faire plein de choses pour l’in­sé­rer dans un setup « DAW-less » ou hybride hard­ware / soft­ware. De ce point de vue là, Able­ton a fait assez fort, en repre­nant plein de petites choses que j’ai­mais bien dans les Circuits, notam­ment une ergo­no­mie aux petits oignons et une certaine immé­dia­teté, et en comblant certains problèmes comme l’ab­sence de feed­back pour navi­guer dans les présets (grâce à l’écran), le sound design avec les effets, la commu­ni­ca­tion avec Live, et l’ab­sence de limites stupides sur le nombre de présets et de sons acces­sibles à un moment donné. 

Néan­moins, en faisant abstrac­tion de tout ce qui peut bouger avec de futures mises à jours, Able­ton aurait pu propo­ser un véri­table Circuit-killer si une erreur majeure n’avait pas été commise, qui est l’ab­sence d’en­trée / sortie MIDI, le gros point noir de ce produit selon moi qui peut rendre inuti­le­ment compliqué l’in­ser­tion de la machine dans un setup hard­ware. Cet oubli peut être heureu­se­ment comblé en utili­sant un câble USB vers MIDI, ou en bran­chant au hasard un Circuit Tracks dans le port USB-A (ne rigo­lez pas), ce qui permet d’avoir accès à l’in­for­ma­tion du tempo et de synchro­ni­ser tout ce beau monde. Mais on sent que le produit a surtout était pensé pour inter­agir avec Able­ton Live, ou comme bloc-notes pour commen­cer une idée dessus et la termi­ner plus tard, avec toute­fois un peu plus de flexi­bi­lité si on peut utili­ser Able­ton Link qui remplit la fonc­tion de synchro­ni­ser tout ce beau monde, que ce soit avec Live direc­te­ment ou avec des smart­phones et tablettes compa­tibles. De plus, sans passer par Link, il n’est pour l’ins­tant pas possible de comman­der le tempo de Move par l’ex­té­rieur, et la machine semble ne pas pouvoir d’après les réglages dispo­nibles être à la fois comman­dée en MIDI et envoyer du MIDI vers l’ex­té­rieur, pour le moment en tout cas. Cela impose de le connec­ter au reste d’une certaine manière. Petit détail égale­ment, Able­ton Move a besoin d’une alimen­ta­tion costaud pour se rechar­ger, et on vous décon­seillera de le bran­cher en USB sur votre machine sur un hub.

De même, le Circuit Tracks est inté­res­sant parce qu’il peut séquen­cer des instru­ments en MIDI (il a deux pistes dédiées à ça) et récu­pé­rer leur sortie audio pour les trai­ter comme le reste des pistes avec des effets, et avoir ainsi un rôle de « hub » ou mixeur géné­ral. Ici il est possible d’en­voyer l’en­trée stéréo ligne dans le bus master, mais on aurait appré­cié de pouvoir aussi y rajou­ter des effets, voire avoir accès à des pistes supplé­men­taires qui pour­raient être MIDI seule­ment, à défaut d’avoir la possi­bi­lité de mettre des instru­ments comme sur les quatre premières pistes. Pour le reste, il faut quand même admettre que Able­ton Move touche la plupart du temps juste, et dispose d’un certain poten­tiel pour inté­res­ser des marchés variés, notam­ment grâce à sa taille plus petite qu’un Push ou certaines grosses groo­ve­boxes. Et visi­ble­ment, Move s’en­tend quand même pas mal avec mon télé­phone pour le sampling, avec le Circuit Tracks ou avec un NTS-3 pour avoir de l’ef­fet de perfor­mance en plus !

Drums FX
00:0001:33
  • Drums FX01:33
  • French Kitchen01:22
  • Rumble Dumble01:34
  • Able­ton Move It00:36

Notre avis : 7/10

Award Valeur sûre 5240
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Valeur sûre
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Ableton Move est donc un produit assez intéressant qui participe à une simplification des workflows de création musicale entamé dans Ableton Live, et complété avec Ableton Note. Move affiche beaucoup plus d'affiliation à Note qu'aux différents Pushs, au point de pouvoir être vu comme une version hardware augmentée de l'application iOS. De plus, difficile de ne pas le comparer à deux produits qui affichent un layout et une philosophie similaires, à savoir les deux Novation Circuits Tracks et Rhythm, dont il reprend certaines forces pour un tarif à peine un peu plus élevé, et dont il résout un certain nombre de problèmes de conception, en plus d'afficher une connectivité plus ou moins équivalente aux machines physiques, et augmentée avec Live, le Cloud et les appareils compatibles Link. Comme ces produits, ce n'est peut être pas la groovebox ultime, mais probablement une des plus faciles à prendre en main et à insérer dans un setup hardware ou hybride existant.

Et si il brille en tant que groovebox, nous avons été étonnés par la proposition d'interface audio et surtout de contrôleur additionnelle de la machine. Ableton Move semble convenir à un certain nombre d'usages plus ou moins complémentaires (simplification du workflow dans Live, création musicale en portable, contrôleur pour la performance live, groovebox qui s'insère dans un setup hardware ou hybride, introduction à la musique électronique pour les débutants etc.). On regrettera essentiellement l'absence de connectique MIDI DIN ou minijack, et aussi un certain nombre de problèmes inhérents aux produits que l'on doit tester pour le jour de leur sortie officielle. Nous allons surveiller ce produit de très près dans les prochaines semaines, qui seront déterminantes pour pleinement le situer sur le marché. Et très sincèrement, je pense que si certaines de mes requêtes précédemment indiquées sont satisfaites, le produit méritera un ou deux points en plus, et après une longue délibération avec moi-même je lui donne également un award de valeur sûre, en anticipation des prochaines mises à jour, tant la plateforme utilisée par la groovebox semble déjà performante et capable de fournir beaucoup plus. Chapeau bas aux équipes de Ableton !

  • Ableton Note avec des pads et des contrôles physiques
  • Drift + Wavetable + moteurs de sampling dans une groovebox
  • La polyphonie sur la synthèse et les moteurs de sampling
  • L'ergonomie et le design en général
  • L'autonomie de plusieurs heures
  • Enceinte et micro intégrés
  • L'écran et la pertinence des informations affichées
  • Communication en WiFi / USB avec l'ordinateur et Ableton Cloud
  • USB Host avec les appareils MIDI externes
  • Peut être utilisé comme contrôleur pour Ableton Live 12.1
  • Le nombre d'effets disponibles et assignables par piste
  • Resampling du master bus
  • Séquenceur à pas simple d'utilisation
  • Synchronisation de la lecture pendant les changements de projets sans interruption
  • Générosité sur l'espace mémoire disponible et accessible
  • Le Note Repeat et l'arpégiateur
  • Enregistrement de la sortie de la groovebox par USB audio
  • Quatre pistes seulement
  • Pas de sound design des moteurs de synthèse en dehors des macros
  • Seulement Drift et Wavetable en synthèse sonore
  • Connectique limitée notamment sur le MIDI
  • Pas (encore) de synchronisation avec une clock externe
  • Pas de song mode et de pas de support des scènes
  • Pas de probabilités dans le séquenceur
  • Import de presets de Live vers Move pas encore disponible
  • Des choses qui manquent dans les FXs
  • Pas beaucoup de fonctionnalités dédiées à la performance
  • Workflow confus avec Ableton Cloud
Pays de fabrication : Chine

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