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Sujet Croisement contrat producteur et éditeur

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Sujet de la discussion Croisement contrat producteur et éditeur
Bonjour....

En phase de montage de label, je me pose une question essentielle:

Bon, un contrat d'enregistrement (ou d'artiste) est passé avec un producteur.
>Celui-ci devient propriétaire de la bande mêre et dispose d'un droit exclusif d'exploitation de l'oeuvre. Cependant il verse des redevances à l'artiste sur les ventes d'albums (genre 7-9%). (en plus des éventuels salaires d'enregistrement, le contrat d'enregistrement étant assimilé à un ocntrat de travail)
> Ce contrat stipule aussi pour le producteur le droit aux utilisation secondaires: synchronisations en pub et média, films, audiovisuels, etc...et prévoit éventuellement une redevance sur les licences concédées à l'artiste, genre de 20% OK

Le contrat d'édition:
> L'artiste signe la cession de ses droits patrimoniaux pour chaque oeuvre avec un éditeur. Celui-ci à un droit exclusif d'exploitation de l'oeuvre le contrat stipule une rémunération par rapport à la redistribution SACEM, genre 50/50 pour la DRM et 1/3 2/3 pour les droits de représentation et de diffusion OK. EN plus, le contrat stipule une rémunération de 10% pour toute exploitation graphique des oeuvres, ainsi qu'une rémunération d'environ 50% pour TOUTE EXPLOITATION A DES LICENCIES en synchronisation pub, média, etc...

:?!: :?!: :?!:
Bon, la vente de skeuds c'est le biz du producteur Oki, il voit ça avec son distributeur et tout, redevances artistes, SDRM OK.
Dans le cas de l'exploitation d'une oeuvre sur une pub télé par exemple, comment ça se passe? Genre allez 10 000 euros pour la licence d'utilisation (+ensuite évidemment les droits SACEM de diffusion qui seront redistribués).

L'annonceur paye cette licence, mais qui la touche?? l'éditeur musical, car c'est une exploitation de son oeuvre, en faisant 50/50 avec l'artiste donc 5000 5000?
En tant que propriétaire de la bande mêre le producteur devrait toucher des ronds pour son utilisation, non? Et en reverser 20% à l'artiste pour utilisation secondaire des enregistrements, non?


j'ai l'impression que l'édition phonographique et musicale se croisent sur des licences de diffusion ou de synchro et je comprends pas bien qui touche quoi... :noidea:

Bref, si c'est la même boite c'est OK, mais exemple concret: Lorie enregistre un skeud chez Wagram et signe un contrat d'artiste, Wagram le distribue dans le commerce. Cepandant, Lorie dépose tous les titres en édition musicale chez EMI. Lorie voit sa chanson utilisé pour la prochaine pub télé de Kodak France, avec une licence d'utilisation de 10 000 euros pour un mois. Qui touche cette licence, Wagram ou EMI? Combien touche Lorie? :?!: :?!:

Merci beaucoup si quelqu'un peut m'aider...
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Ratafiole??? :)

:up:
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Bon ben je m'auto Up comme peu de gens ont vu ce thread...

:up:
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:((( :((( :(((
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Des juristes professionnels dans la salle?
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En général il y a un deal avec l'éditeur, et un deal avec la maison de disques, chacun touchant la meme somme (la loi du mieux-disant s'applique). donc l'artiste touche par le biais de son éditeur, et par son label.
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CAD que pour chaque utilisation d'une oeuvre produite, il faut à la fois l'accord du producteur en tant que propriétaire de la bande mère ET l'accord de l'éditeur musical en tant que propriétaire des droits, et qu'ils se partagent les redevances ?

c'est méga compliqué!

si tu as enregistré et produit une chanson dont les droits sont posés chez EMI publishing, et que tu as un plan pour la mettre en synchro sur un film tu dois obligatoirement demander à EMI, et leur filer une partie des thunes reçues par la cession du droit de synchro? selon quel pourcentage?
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Citation : CAD que pour chaque utilisation d'une oeuvre produite, il faut à la fois l'accord du producteur en tant que propriétaire de la bande mère ET l'accord de l'éditeur musical en tant que propriétaire des droits, et qu'ils se partagent les redevances ?

ce n'est pas vraiment un partage, chacun négocie de son coté, et ensuite la regle du mieux-disant s'applique.

Citation : si tu as enregistré et produit une chanson dont les droits sont posés chez EMI publishing, et que tu as un plan pour la mettre en synchro sur un film tu dois obligatoirement demander à EMI, et leur filer une partie des thunes reçues par la cession du droit de synchro? selon quel pourcentage?

ce n'est pas tres clair. tu es producteur, dans l'histoire? si tes titres sont en publishing chez emi, la négociation pour la synchro se fera avec l'éditeur (emi, donc), puisque tu lui as confié tes droits. mais rien n'interdit de dealer une clause "d'apport d'affaires": si c'est toi qui amenes le plan, la répartition change. par exemple, eu lieu d'etre 50/50, ce sera 40/60 (ça se fait dans les contrats d'artistes ou de licence, mais en édition, je ne suis pas trop sur)
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En tant que producteur, je voulais dire. Tu as produit un groupe, réalisé le produit fini. Bon, tu est propriétaire de la bande mère. Les titres sont posés chez EMI en édition musicale, OK.

tu as un plan paske tu connais une boite de prod audiovisuelle qui veut utiliser un titre pour habiller une pub pour Kodak. Bon, il faut demander l'autorisation à EMI. Mais en tant que producteur et propriétaire de la bande mère, tu dois toucher des droits pour on utilisation, non?

Si la licence d'utilisation (le droit de synchro), donc sans parler SACEM, est de 10 000 euros, combien touche EMI, et combien tu touches? Dans cet exemple, je suppose que c'est donc le producteur, apporteur du plan, qui va négocier le truc.

Il va donc dire à la boite de pub: bon écoutez je vous propose 10000 euros de licence d'utilisation, 7000 pour moi et 3000 pour EMI, puis appeler EMI, leur proposer le plan et leur demander si ils sont OK? :?!:

désole pour ces questions et merci encore
:bravo: