Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Sujet Resampling de samplers ou de cd a sampler, légalité?

  • 17 réponses
  • 8 participants
  • 1 156 vues
  • 1 follower
Sujet de la discussion Resampling de samplers ou de cd a sampler, légalité?
Ok, je sors d'un relatif silence pour poser quelques questions legalesqui me turlupines depuis un moment, je m'explique.
a priori, sampler une batterie ne pose pas de probleme particulier, j'ai jamais entendu pearl faire de proces contre quelqu'un qui en aurait samplé la caisse claire. de meme, sampler un hit de batterie dans une chanson me parait egalement attaquable. alors qu'en est il des lors que l'on "sample" une banque de sample, je ne parle pas de reutiliser les fichier, mais bien d'une sorte de sampling de la sortie d'une carte son, d'un vst, d'un expandeur etc...
si pour reprendre un exemple, un ami possede dfh, et je decide d'en sampler une grosse caisse, une caisse claire et une hh pour en faire une soundfont, legalement, j'en suis ou?? je sais que certaines machines ont des samples "déposés", par exemple la 909 dont les formes d'ondes sont "brevetées" si l'on peut dire, mais rien je crois n'empeche de sampler la sortie d'une 909...
je me pose vraiment la question, en toute honneteté, de savoir ou et quand commence le copyright en matiere de sample, et si sampler un sample (je veux dire vraiment sampler, pas renommer) et plus ou moins legal que de sampler une vrai grosse caisse (a ce sujet, par curiosité, vous payez quelque chose aux marques de batteries???).
un autre exemple, je decide de faire des boucles, et pourquoi pas d'en faire commerce. je suis batteur, j'enregistre ma batterie, a priori, pas de probleme. quid si j'utilise un sequenceur et dfh (bien sur en faisant mes propres boucles)??
voila, je sample pas mal de hard (pas les presets, certaines sont effectivement protégés, mais ils sont assez rares), et de plus en plus, vu l'evolution du matos je trouve des sons interessant qui ont pour origines soit des softs, soit du hard "banque de son" type expandeur, batterie electro, bar, et que je rencontre parfois en studio...
cette question est peut etre un peu delicate, mais je suis tres curieux de connaitre les tenants et les aboutissants de ce genre de cas un peu tendancieux...
Afficher le sujet de la discussion
11

Citation : depuis quand c'est illégal d'enregistrer son instrument?



par exemple, sampler les formes d'ondes brutes de la 909, c'est illegal, des tas de gens ont essayé de faire du plugins avec ça, et a chaque fois roland s'est bougé pour les faire interdire (y compris un plug in pour buzz, c'ets pour dire).
de meme, tu n'as pas le droit de sortir un cd de samples en samplant des presets d'instruments. tu as le droit de les utiliser dans tes compos si tu possedes la machine, mais pas le droit d'en faire des samples et de les distribuer par exemple.

maintenant je suis d'accord avec toi, sampler un instrument c'ets en general legal. mais si cet instrument est lui meme a base de sample, legalement, ça doit etre plus delicat de savoir qui detient quel droit.

sinon, moi, dans mon coin, je vais sampler une banque de batterie (apres tout, sur une vraie batterie pas de probleme), je vais faire une soundfont que je distribue a mes amis, voir via internet: la banque est quasiment la meme....

Citation : pour info, hammersound propose des banques de pianos tirés de kurzweil (entre autres).



on trouve aussi sur hammersound des sf composée de samples commerciaux (donc sans licence, et parfois meme pas renommés), des sf repiquées les unes des autres, bref, a mon avis, niveau légalité, il ne sont pas exempt de tout reproche. bien sur personne n'y trouve a redire, mais si un grincheux decidait de faire le menage... et si demain je sors une soundfont qui resample le cd de sample steinway, je crée un produit concurrent a partir de la meme base... etrange non??

Citation : De plus, une caisse clair ca dure moins de deux secondes si c'est un "tchak" donc etant donné que les samples de moins de deux secondes ne sont pas soumis au droit d'auteurs a priori ya aucun probleme.



ça c'est une legende urbaine. le probleme des samples court, c'ets qu'ils sont pas identifiables, donc quasiment pas attaquable. il n'en reste pas moins que legalement parlant, c'est pas permis sans autorisation de l'auteur.
12
Ah okais... mea culpa :oops:
13

Citation : a mon avis, niveau légalité, il ne sont pas exempt de tout reproche.




ouais... sans doute. Mais je crois qu'ils ont bien raison de passer outre. :|
14
Mais alors la banque de son qui reprend les sons de vieux sampler, comment ils on fais questions droits?
Il faut se forcer à se contredire pour éviter de se conformer à son propre goût "Marcel Duchamp" - ma vie modulaire
15
À propos du sampling, voilà une réponse que j'avais faite dans un autre post (legerement HS, mais ça n'est jamais inutile de le rappeller)

Deux choses: la loi, et l'usage.
la loi, c'est que si on incorpore un extrait d'une oeuvre dans une nouvelle oeuvre (peu importe la durée de l'extrait), on doit avoir l'autorisation des ayants-droits, et de la maison de disques.
l'usage, c'est que peu importe la durée du sample: si celui si est identifiable, il faut bien sur le déclarer. s'il ne l'est pas, à quoi bon?un bon conseil, si vous ne sortez pas sur une major et si votre truc n'est pas tubesque et/ou broadcasté, laissez tomber la clearance

basiquement, pour un sample reconnaissable, il y a deux clearances:

-droits d'auteurs, aupres de l'éditeur, ou des ayants-droits de l'oeuvre
(les droits sont valables 70 ans apres la mort de l'auteur compo, donc quasi-impossible de trouver des samples libres de droits)

il faut s'adresser à la sacem qui vous donnera les personnes à contacter, selon l'oeuvre.

dans la pratique, pour une demande de clearance, il faut préciser la durée du sample, éventuellement fournir le titre original (ils n'ont pas que ça à faire) et bien sur votre titre reproduisant les extraits en question, préciser la date et les conditions de sortie (label, distributeur, esperance de vente,...),..

ce que l'on deale, c'est la repartition des droits de reproduction mecanique et d'execution publique entre l'auteur-compo de la nouvelle oeuvre, et l'auteur-compo de l'oeuvre originale.
il n'y a pas vraiment de norme. tout dépend du sample, de ce que vous en faites, de l'humeur de l'auteur-compo, etc.

les demandes sont bien entendu traitées avec plus de considération si elles émanent de votre éditeur, que de vous-meme (ça fait plus sérieux).

autre chose, si votre sample est américain, sachez qu'ils vous demanderont souvent 100% des droits.
evidemment, il se peut que l'auteur ou l'éditeur refuse votre utilisation, pour x raison, ou qu'ils vous demandent un % déraisonnable (genre 100% des droits pour une minuscule boucle meme pas centrale dans votre morceau).

attention aux samples tres anciens, genre avant les années 70, les contrats (quand il y en avait) n'avaient pas imaginé ce type d'utilisation (!), et l'éditeur sera obligé de demander leur accord à tous les ayants-droits, ça complique les choses..

-droits master, aupres de la maison de disque originale (ou ses successeurs).
en effet vous modifiez le master original sur lequel la maison de disque détient les droits (en france, pendant 50ans apres la premiere fixation/communication au public)
donc là il est possible de trouver des choses libres de droits (avant 1955), mais ça ne vous dispense pas de l'autorisation des auteurs.

meme topo que précédemment, mais la maison de disques demande presque toujours un forfait (genre 500-1000€, avec éventuellement un renouvellement par paliers de ventes). bien sur le prix sera différent selon que vous sortez à 100 000 copies sur une major (ils vous demanderont peut-etre des points, et pas une avance forfaitaire), ou sur un label obscur à 2000 copies (dans ce cas ils auront peur de ne jamais etre payés et vous demanderont souvent une avance forfaitaire).
Il faut savoir que les droits masters remunerent aussi les droits voisins des artistes-interpretes: la maison de disques partagera ces sommes avec eux, le % est fixé au contrat de l'artiste-interprete.
16
C'estbon de le rappeler, mais la on est pas du tout dans ce cas, c'ets justement la le probleme. les droits d'aueurs couvrent ils le sound design en plus de l'arrangement? la c'ets bien de son, de l'element premier, pas d'arrangement ni de boucle, juste l'origine des sons, qu'ets ce qui differencie legalement le fait de sampler une guitare du fait de sampler un clavier jouant un sample de guitare... :???:
17
18
Up