Peut-on vraiment vivre de la musique en France?
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getget
184
Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 19 ans
Sujet de la discussion Posté le 02/05/2006 à 22:47:24Peut-on vraiment vivre de la musique en France?
Salut. Aujourd'hui après une longue méditation pour savoir si ça vaut vraiment le coup que je continu dans la musique (bon, j'ai que 18 ans hein, mais les études approchent...) tout en sachant que l'espoir d'un jour "réussir" est à peu près inaccessible, je me posais cette question, existe-t-il encore des groupes français qui gagnent leur vie uniquement grâce à la musique, sans faire de boulot à côté? Bon mis à part biensûr les quelques dizaines de groupes bien commercialisés (ce n'est pas forcément péjoratif), je ne pense pas que ce soit possible. Je parle par exemple de groupes dit "locaux" (bien que ça ne veuille pas vraiment dire grand chose, puisque tout est local à la base) qui tournent dans toute la France dans des salles petites ou moyennes.
Quel est votre avis sur la question? Ou bien gagnez-vous vous-même votre vie en jouant et tournant?
Personellement, la musique m'éclate, mais si c'est pour foirer mes études alors que je sais pertinemment qu'il est impossible de réussir, c'est pas la peine.
J'attend vos opinions.
Quel est votre avis sur la question? Ou bien gagnez-vous vous-même votre vie en jouant et tournant?
Personellement, la musique m'éclate, mais si c'est pour foirer mes études alors que je sais pertinemment qu'il est impossible de réussir, c'est pas la peine.
J'attend vos opinions.
farm
3
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 17 ans
361 Posté le 04/06/2008 à 16:07:01
C'est possible pour certains et ce devrait etre possible pour beaucoup.
ceci dit les tauliers se croient encore au temps de l'esclavage... ET en plus les musiciens jouent "jeu personnel" le plus souvent,acceptant l'innacceptable..
une solution parmi d'autres serait de faire respecter les lois, non écrites, du métier depuis toujours: à savoir en plus des collations,recevoir un minimum en cachet(en plus du chapeau)
En ce qui nous concerne que chacun clairement se déclare comme Amateur ou Semi-pro ou Professionnel...
et SURTOUT envisager commes les musiciens aux U.S.A.dans les années cinquantes ou les auteurs en 2007 des actions communes pour faire entendre raison au patrons de bar et autres lieux de concert.
ceci dit les tauliers se croient encore au temps de l'esclavage... ET en plus les musiciens jouent "jeu personnel" le plus souvent,acceptant l'innacceptable..
une solution parmi d'autres serait de faire respecter les lois, non écrites, du métier depuis toujours: à savoir en plus des collations,recevoir un minimum en cachet(en plus du chapeau)
En ce qui nous concerne que chacun clairement se déclare comme Amateur ou Semi-pro ou Professionnel...
et SURTOUT envisager commes les musiciens aux U.S.A.dans les années cinquantes ou les auteurs en 2007 des actions communes pour faire entendre raison au patrons de bar et autres lieux de concert.
olix
1346
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
362 Posté le 04/06/2008 à 20:47:57
On peut rêver...
Mon nouvel album "Zen Universe" vient de sortir :
http://www.qobuz.com/fr-fr/album/zen-universe-olivier-renoir/0806417200732
-W- aka ian wallace
1111
AFicionado·a
Membre depuis 19 ans
363 Posté le 05/06/2008 à 10:19:21
Je débarque hein... mais heu ya pas de syndicat, ou de fédération pour représenter et défendre les intérets collectifs?
Wallace pour les intimes, -W- pour ceux qui parlent majuscule couramment, aka pour ceux qu'ont rien compris
gerar menvussa
822
Posteur·euse AFfolé·e
Membre depuis 20 ans
364 Posté le 05/06/2008 à 14:18:38
Bah y'a le sycomus... et peut-être d'autres encore.
vous en recevez forcément la proposition d'adhésion au moment de votre inscription à la caisse des congés spectacles.
vous en recevez forcément la proposition d'adhésion au moment de votre inscription à la caisse des congés spectacles.
Hathor
48
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 18 ans
365 Posté le 05/06/2008 à 20:02:49
Bonjour à tous,
Vivre de la musique... On entend tout et n'importe quoi sur le sujet. Vivre de la musique c'est possible, oui, mais devenir riche et célèbre avec la musique, c'est une autre paire de manches.
En France, difficile d'avoir des stats fiables, mais je connais vraiment beaucoup de groupes totalement inconnus des médias qui vivent très honorablement de la musique et ne font rien d'autre à côté. Ils arrivent à se dégager des salaires mensuels très honorables, mais pas mirobolants bon plus, c'est sur. Sur Grenoble, ma région, certains de ces groupes ont émmergés, après plus de 10 années passées à vivre de la musique sans la moindre promotion de masse. Pas forcement signés, ils ont un tourneur et font beaucoup de dates. Je ne vais pas dresser une liste de ces groupes, mais il se démerdent pour trouver des dates toute l'année, même (et surtout !) à l'étranger. Car plus on joue, plus on se produit partout, plus on est connu du public, et je parle du public qui se déplace aux concerts, pas de ceux qui regardent les médias ou lisent la presse people en bavant sur leurs idoles ! Mais ces groupes travaillent dur, vraiment dur, à plein temps, sans relâche, doivent souvent gérer eux-même les comptes de leur association ou société.
Je rencontre régulièrement des musiciens qui s'en sortent très bien également, mais ils sont overbookés, dorment peu, s'adaptent en ayant plusieurs cordes à leur arc (plusieurs instruments, technique du son, etc...), ils n'arrêtent pas. Pour cela, aucun secret : il faut avoir l'âme d'un entrepreneur, d'un chef d'entreprise même, aller de l'avant, avoir le contact facile, chercher les plans, les créer, et ne pas attendre que son téléphone sonne, comme toute activité indépendante à vrai dire. Un bon "commercial" peut vivre de la musique même en étant très moyen musicalement parlant, j'en connais vraiment beaucoup dans ce cas ! Ce qui compte avant tout, c'est de savoir se vendre et de savoir s'adapter au marché, car la musique est un pur business, qu'on le veuille ou non. C'est là que la mentalité Française fait beaucoup de mal, on veut à tout prix dissocier l'art du business, alors que les deux sont étroitement liés et ne peuvent vivre l'un sans l'autre. C'est une hypocrisie totale que de vouloir se persuader de l'inverse. Les plus "grands" artistes sont d'excellents business mans ou savent parfaitement s'entourer de personnes compétentes en la matière. Cela n'enlève rien à leurs qualités artistiques !
Pour durer, il faut savoir se rendre intéressant sur le marché, s'adapter, avoir une valeur ajoutée, ou pour un groupe, il faut se constituer un public prêt à se déplacer en concert. Oui, car tous ces groupes dont je parle vivent uniquement de la scène, il ne faut pas rêver, le disque ne paie plus, à moins d'en vendre énormément, ce qui est l'apanage d'un nombre ridicule de prétendants. Mais après tout, le métier de musicien, c'est de jouer de la musique devant un public, pas de vendre des CDs ! C'est un juste retour aux sources.
Ensuite, être intermittent ne signifie pas nécessairement "vivre de la musique". A la base, ce statut typiquement Français n'est censé être qu'une situation temporaire, pour aider à se lancer dans une activité aux retombées aléatoires. Trop d'employeurs, de techniciens et d'artistes ont abusé gravement de ce système d'aide en s'appuyant totalement dessus. Je suis musicien depuis 22 ans, et je n'ai été intermittent qu'une seule année, en 1987, et j'avoue qu'aujourd'hui, j'aurais vraiment honte d'aller pointer aux assedics en me faisant passer pour un musicien ! Par la suite, j'ai par exemple négocié des contrats (CDD ou CDI) avec des studios d'enregistrement, j'ai donné des cours, j'ai pris des parts dans des sociétés de production (et je me suis ramassé dans certains cas), j'ai monté ma propre structure sous forme associative et me suis salarié, fait des démos pour de nouveaux produits, etc...
Nombre d'intermittents bidouillent, se font faire des cachets fictifs grâce au Guso (par des potes par exemple...), certains ne font même que très peu de musique au final mais font... de la peinture en bâtiment ou de l'installation de luminaires pour les chantiers d'autoroute la nuit (j'en connais plusieurs !) !!! Et bien sur, ils se vantent d'être musiciens ! C'est vraiment n'importe quoi. Ce qui attire ces gens, c'est la relative notion de prestique qu'inspire les métiers artistiques, ce n'est absolument pas la pratique d'un art en soi.
Bien qu'on en parle depuis 20 ans, le statut est plus que jamais en passe de sauter vraiment sous Sarko, et bien que je ne le porte pas dans mon cœur, ce n'est pas un mal. Ce statut n'aide pas à faire de la musique, il aide à être assisté pour ceux qui rêvent d'une vie facile et ne veulent pas travailler, je l'ai toujours pensé et cela m'a vallut de vives altercations avec des "intermitteux" imbus d'eux-mêmes et dont la créativité est inversement proportionnelle à la prétention. Vivre vraiment de la musique est aussi dur que d'aller travailler à l'usine, croire le contraire est une hérésie. Se lever à midi, travailler quand on en a envie, partir 3 mois en vacances au soleil, c'est n'est pas la vie d'un musicien. Ca, c'est le mythe perpétré par les médias, et qui est l'apanage d'une poignée de privilégiés uniquement. Un musicien qui tourne, il se couche tard et se lève tôt, n'a pas souvent ses week-end, et ne s'octroie des vacances que lorsque c'est vraiment nécessaire, pas par luxe et amour du farniente. La fin du statut devrait éliminer tous les gens qui font de la "musique" non pas par réelle passion et conviction, mais juste pour ne pas faire autre chose de plus difficile et moins "glorieux" à leurs yeux.
Vivre de la musique, c'est tout à fait possible, mais vivre de la musique en tant que musicien uniquement, ça l'est beaucoup moins de nos jours, c'est sur, il y a beaucoup de prétendant et peu d'élus. Rien à voir avec le niveau du musicien, c'est bel et bien une question de savoir se vendre et gérer son métier en tant qu'indépendant.
Personnellement, je prépare ma "reconversion", en montant ma propre structure (studio, prod, locaux de répète, cours, et services annexes). Alors qu'on trouvait facilement des cachets entre 1500 et 2000F nets (soit 300€) il y a 20 ans, il faut maintenant se battre pour trouver des cachets a 150€ la plupart du temps. Bien sur, il y a des plans juteux, mais combien de places pour combien de prétendants ? A force de temps, même les musiciens les plus célèbres font dans l'alimentaire, ça prouve à quel point il y a bien trop de prétendants et pas assez de travail.
Vivre de la musique... On entend tout et n'importe quoi sur le sujet. Vivre de la musique c'est possible, oui, mais devenir riche et célèbre avec la musique, c'est une autre paire de manches.
En France, difficile d'avoir des stats fiables, mais je connais vraiment beaucoup de groupes totalement inconnus des médias qui vivent très honorablement de la musique et ne font rien d'autre à côté. Ils arrivent à se dégager des salaires mensuels très honorables, mais pas mirobolants bon plus, c'est sur. Sur Grenoble, ma région, certains de ces groupes ont émmergés, après plus de 10 années passées à vivre de la musique sans la moindre promotion de masse. Pas forcement signés, ils ont un tourneur et font beaucoup de dates. Je ne vais pas dresser une liste de ces groupes, mais il se démerdent pour trouver des dates toute l'année, même (et surtout !) à l'étranger. Car plus on joue, plus on se produit partout, plus on est connu du public, et je parle du public qui se déplace aux concerts, pas de ceux qui regardent les médias ou lisent la presse people en bavant sur leurs idoles ! Mais ces groupes travaillent dur, vraiment dur, à plein temps, sans relâche, doivent souvent gérer eux-même les comptes de leur association ou société.
Je rencontre régulièrement des musiciens qui s'en sortent très bien également, mais ils sont overbookés, dorment peu, s'adaptent en ayant plusieurs cordes à leur arc (plusieurs instruments, technique du son, etc...), ils n'arrêtent pas. Pour cela, aucun secret : il faut avoir l'âme d'un entrepreneur, d'un chef d'entreprise même, aller de l'avant, avoir le contact facile, chercher les plans, les créer, et ne pas attendre que son téléphone sonne, comme toute activité indépendante à vrai dire. Un bon "commercial" peut vivre de la musique même en étant très moyen musicalement parlant, j'en connais vraiment beaucoup dans ce cas ! Ce qui compte avant tout, c'est de savoir se vendre et de savoir s'adapter au marché, car la musique est un pur business, qu'on le veuille ou non. C'est là que la mentalité Française fait beaucoup de mal, on veut à tout prix dissocier l'art du business, alors que les deux sont étroitement liés et ne peuvent vivre l'un sans l'autre. C'est une hypocrisie totale que de vouloir se persuader de l'inverse. Les plus "grands" artistes sont d'excellents business mans ou savent parfaitement s'entourer de personnes compétentes en la matière. Cela n'enlève rien à leurs qualités artistiques !
Pour durer, il faut savoir se rendre intéressant sur le marché, s'adapter, avoir une valeur ajoutée, ou pour un groupe, il faut se constituer un public prêt à se déplacer en concert. Oui, car tous ces groupes dont je parle vivent uniquement de la scène, il ne faut pas rêver, le disque ne paie plus, à moins d'en vendre énormément, ce qui est l'apanage d'un nombre ridicule de prétendants. Mais après tout, le métier de musicien, c'est de jouer de la musique devant un public, pas de vendre des CDs ! C'est un juste retour aux sources.
Ensuite, être intermittent ne signifie pas nécessairement "vivre de la musique". A la base, ce statut typiquement Français n'est censé être qu'une situation temporaire, pour aider à se lancer dans une activité aux retombées aléatoires. Trop d'employeurs, de techniciens et d'artistes ont abusé gravement de ce système d'aide en s'appuyant totalement dessus. Je suis musicien depuis 22 ans, et je n'ai été intermittent qu'une seule année, en 1987, et j'avoue qu'aujourd'hui, j'aurais vraiment honte d'aller pointer aux assedics en me faisant passer pour un musicien ! Par la suite, j'ai par exemple négocié des contrats (CDD ou CDI) avec des studios d'enregistrement, j'ai donné des cours, j'ai pris des parts dans des sociétés de production (et je me suis ramassé dans certains cas), j'ai monté ma propre structure sous forme associative et me suis salarié, fait des démos pour de nouveaux produits, etc...
Nombre d'intermittents bidouillent, se font faire des cachets fictifs grâce au Guso (par des potes par exemple...), certains ne font même que très peu de musique au final mais font... de la peinture en bâtiment ou de l'installation de luminaires pour les chantiers d'autoroute la nuit (j'en connais plusieurs !) !!! Et bien sur, ils se vantent d'être musiciens ! C'est vraiment n'importe quoi. Ce qui attire ces gens, c'est la relative notion de prestique qu'inspire les métiers artistiques, ce n'est absolument pas la pratique d'un art en soi.
Bien qu'on en parle depuis 20 ans, le statut est plus que jamais en passe de sauter vraiment sous Sarko, et bien que je ne le porte pas dans mon cœur, ce n'est pas un mal. Ce statut n'aide pas à faire de la musique, il aide à être assisté pour ceux qui rêvent d'une vie facile et ne veulent pas travailler, je l'ai toujours pensé et cela m'a vallut de vives altercations avec des "intermitteux" imbus d'eux-mêmes et dont la créativité est inversement proportionnelle à la prétention. Vivre vraiment de la musique est aussi dur que d'aller travailler à l'usine, croire le contraire est une hérésie. Se lever à midi, travailler quand on en a envie, partir 3 mois en vacances au soleil, c'est n'est pas la vie d'un musicien. Ca, c'est le mythe perpétré par les médias, et qui est l'apanage d'une poignée de privilégiés uniquement. Un musicien qui tourne, il se couche tard et se lève tôt, n'a pas souvent ses week-end, et ne s'octroie des vacances que lorsque c'est vraiment nécessaire, pas par luxe et amour du farniente. La fin du statut devrait éliminer tous les gens qui font de la "musique" non pas par réelle passion et conviction, mais juste pour ne pas faire autre chose de plus difficile et moins "glorieux" à leurs yeux.
Vivre de la musique, c'est tout à fait possible, mais vivre de la musique en tant que musicien uniquement, ça l'est beaucoup moins de nos jours, c'est sur, il y a beaucoup de prétendant et peu d'élus. Rien à voir avec le niveau du musicien, c'est bel et bien une question de savoir se vendre et gérer son métier en tant qu'indépendant.
Personnellement, je prépare ma "reconversion", en montant ma propre structure (studio, prod, locaux de répète, cours, et services annexes). Alors qu'on trouvait facilement des cachets entre 1500 et 2000F nets (soit 300€) il y a 20 ans, il faut maintenant se battre pour trouver des cachets a 150€ la plupart du temps. Bien sur, il y a des plans juteux, mais combien de places pour combien de prétendants ? A force de temps, même les musiciens les plus célèbres font dans l'alimentaire, ça prouve à quel point il y a bien trop de prétendants et pas assez de travail.
fredian
1804
AFicionado·a
Membre depuis 18 ans
366 Posté le 05/06/2008 à 20:14:54
Voilà des propos lucides sur la question. là ou je ne suis pas trop d'accord, c'est quand tu affirmes ceci:
perso, je préfère 10000 fois me lever pour faire de la zique que pour aller bosser à l'usine contraint et forcé car pas d'autres solutions;
avec la musique, il y'a toujours une dimension de plaisir, de passion, même lorsqu'on en vit (du moins je l'espère) alors que je ne connais pas grand monde content de se lever pour aller bosser à l'usine . c'est une différence tout de même significative à mon sens! et c'est ce qui fait que certains s'accrochent dans cette voie même si elle est compliquée et ardue comme tu le rappelles à juste titre. tout ça pour dire qu'il y'a certaines difficultés qui passent mieux que d'autres, notamment quand l'enjeu est de vivre de ce qu'on aime vraiment, de sa passion
Citation : Vivre vraiment de la musique est aussi dur que d'aller travailler à l'usine
ce n'est à mon sens pas comparableperso, je préfère 10000 fois me lever pour faire de la zique que pour aller bosser à l'usine contraint et forcé car pas d'autres solutions;
avec la musique, il y'a toujours une dimension de plaisir, de passion, même lorsqu'on en vit (du moins je l'espère) alors que je ne connais pas grand monde content de se lever pour aller bosser à l'usine . c'est une différence tout de même significative à mon sens! et c'est ce qui fait que certains s'accrochent dans cette voie même si elle est compliquée et ardue comme tu le rappelles à juste titre. tout ça pour dire qu'il y'a certaines difficultés qui passent mieux que d'autres, notamment quand l'enjeu est de vivre de ce qu'on aime vraiment, de sa passion
Hathor
48
Nouvel·le AFfilié·e
Membre depuis 18 ans
367 Posté le 05/06/2008 à 20:36:53
Je suis bien d'accord, mais ce que je voulais dire, c'est que le fait de vivre de sa passion ne dispense pas du tout du fait de travailler. Certains ont l'air de croire que vivre de son art est la panacée, très facile et ne nécessite pas le moindre effort. C'est faux, et ce, dans n'importe quel domaine.
Mais c'est évident, je préfère dormir 3h après un concert avant une séance de studio qui va néanmoins s'avérer fastidieuse et pénible que de me lever pour exercer un travail dont le seul but est de me permettre de subvenir à mes besoins ;)
Mais c'est évident, je préfère dormir 3h après un concert avant une séance de studio qui va néanmoins s'avérer fastidieuse et pénible que de me lever pour exercer un travail dont le seul but est de me permettre de subvenir à mes besoins ;)
olix
1346
AFicionado·a
Membre depuis 20 ans
368 Posté le 05/06/2008 à 21:12:49
Citation : c'est que le fait de vivre de sa passion ne dispense pas du tout du fait de travailler
Totalement d'accord !
On a parfois l'impression que la zic est le dernier refuge de la fainéantise !
Et Ribery il n'a pas bossé comme un forcené pour y arriver ?
Et Gaél Monfils ?
Je pense que n'importe qui motivé comme eux et bossant comme eux réussira.
Mon nouvel album "Zen Universe" vient de sortir :
http://www.qobuz.com/fr-fr/album/zen-universe-olivier-renoir/0806417200732
Roycool
1762
AFicionado·a
Membre depuis 22 ans
369 Posté le 05/06/2008 à 21:24:58
Hathor,
Bravo, tu as bien résumé les vies des musiciens...
On s'arrête effectivement bien trop souvent sur ce qui se voit, mais en fait, la majorité des musiciens qui en vivent bien ne se voient pas...
J'ai une petite anecdote à ce sujet :
il y a 3 ans, j'ai travaillé aec un musicien qui a pas mal fait de concerts avec des têtes d'affiches dans le passé...
La gardienne de son immeuble lui a demandé que lui est il arrivé car on ne le voyait plus à la TV !!
Alors qu'il n'a jamais autant joué, enregistré, composé, réalisé, ni gagné d'argent que depuis qu'on ne le voit pas !!!!
Sinon, pour le reste, c'est un vrai travail de titan et surtout, il faut savoir sa vendre et surtout, savoir fermer sa gueule !!
J'en ai été incapable..et je l'ai payé..
Je me suis reconverti dans un autre métier...qui me repose les neurones et me prépare à revenir petit à petit dans la musique..avec la pression en moins...et le plaisir retrouvé ....en plus...
Bravo, tu as bien résumé les vies des musiciens...
On s'arrête effectivement bien trop souvent sur ce qui se voit, mais en fait, la majorité des musiciens qui en vivent bien ne se voient pas...
J'ai une petite anecdote à ce sujet :
il y a 3 ans, j'ai travaillé aec un musicien qui a pas mal fait de concerts avec des têtes d'affiches dans le passé...
La gardienne de son immeuble lui a demandé que lui est il arrivé car on ne le voyait plus à la TV !!
Alors qu'il n'a jamais autant joué, enregistré, composé, réalisé, ni gagné d'argent que depuis qu'on ne le voit pas !!!!
Sinon, pour le reste, c'est un vrai travail de titan et surtout, il faut savoir sa vendre et surtout, savoir fermer sa gueule !!
J'en ai été incapable..et je l'ai payé..
Je me suis reconverti dans un autre métier...qui me repose les neurones et me prépare à revenir petit à petit dans la musique..avec la pression en moins...et le plaisir retrouvé ....en plus...
Anonyme
2062
370 Posté le 05/06/2008 à 21:57:48
Citation : J'en ai été incapable..et je l'ai payé..
vas y lache toi ! raconte- < Liste des sujets
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