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Peut-on vraiment vivre de la musique en France?

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Sujet de la discussion Peut-on vraiment vivre de la musique en France?
Salut. Aujourd'hui après une longue méditation pour savoir si ça vaut vraiment le coup que je continu dans la musique (bon, j'ai que 18 ans hein, mais les études approchent...) tout en sachant que l'espoir d'un jour "réussir" est à peu près inaccessible, je me posais cette question, existe-t-il encore des groupes français qui gagnent leur vie uniquement grâce à la musique, sans faire de boulot à côté? Bon mis à part biensûr les quelques dizaines de groupes bien commercialisés (ce n'est pas forcément péjoratif), je ne pense pas que ce soit possible. Je parle par exemple de groupes dit "locaux" (bien que ça ne veuille pas vraiment dire grand chose, puisque tout est local à la base) qui tournent dans toute la France dans des salles petites ou moyennes.

Quel est votre avis sur la question? Ou bien gagnez-vous vous-même votre vie en jouant et tournant?
Personellement, la musique m'éclate, mais si c'est pour foirer mes études alors que je sais pertinemment qu'il est impossible de réussir, c'est pas la peine.

J'attend vos opinions.
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Pas toujours ! :lol:
A moi : à partir du moment où un gars n'arrive pas à vivre de la musique, alors la réponse est : NON !
En réponse à Druide. :clin:
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Hors sujet : Là, j'prends un fauteuil moelleux et j'm'installe...

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Ah non !...

là la réponse serait "oui" à "peut-on ne pas vivre de la musique en france ?".

sémantique de base.
:clin:
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:zzz: là, on est effectivement en pleine sémantique, et on peut continuer idéfiniment... N'en déplaise à ceux que l'histoire des "conditions favorables" saoule, c'est pourtant ce critère qui permet d'apporter une réponse nuancée à la question de départ: certains (peu) arrivent à vivre de la musique en france car ils bénéficient de conditions favorables qui dépassent les concepts nébuleux et purement subjectifs de "talent" ou autres... Point. :oops2:
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Place aux nioubies, je fatigue, et puis je suis d'accord avec la finalité à laquelle on est arrivés... :coucou:
346

Hors sujet : voici la vraie question (version 5.2 beta)
"Peut-on perdre son temps à repondre à une question bateau, et rester devant son ordi des heures et des heures, au lieu de faire de la musique?"

pour moi ce sera un oui :clin:

je connais le chemin, je sors :fleche:

Wallace pour les intimes, -W- pour ceux qui parlent majuscule couramment, aka pour ceux qu'ont rien compris
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Hors sujet : Bah en même temps si tu sors -W-, tu vas pu pouvoir perdre ton temps devant une question bateau et du coup, ton "oui" devient un "non"...

: logique de base :

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Rien n'est impossible à partir du moment où l'on a du talent, que l'on y croit, que l'on est curieux et ouvert.
Je refuse de croire que quelque chose est inaccessible à partir du moment où on a les moyens de le faire. Personne ne me fera changer cette logique.

Après faut être réaliste avec soit-même, honnête avec le public, et ne pas se sur-estimer.

La réponse à la question du post est plus en chacun de nous que sur une vérité qui va être exprimée différement suivant les gens et leurs expériences.
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:oo: :roll: :shootme: ou comment se voiler la face... :nawak:
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Citation : ou comment se voiler la face...



Au contraire, je suis quelqu'un de réaliste et ultra critique. Peu de musiciens auto-produit à mon avis sont capables de vivre de la musique en france parce qu'il ne suffit pas d'avoir que du talent en musique, il faut avoir un plan B genre une copine qui bosse, un petit taf pour gérer les périodes de vache maigre, avoir pleins de contacts, être très mobile et un putain de facteur moule (ca ce provoque) sinon aucune chance.

Pour moi musicien auto-produit c'est pas un job, c'est une galère.
Mais je persiste, quand on peut et que l'on veut, on peut y arriver.

Dans un autre domaine j'étais convaincu de pouvoir faire quelque chose, des gens m'ont dit que je n'y arriverai jamais, j'ai eu la argne et je l'ai fait, ca a pris du temps mais voilà des gens ont été bluffés.
Ca m'énerve tout ces gens pésimistes mais en même temps c'est ce qui me donne la foi quand je sais que je peux y arriver.

Le truc le plus important c'est de savoir ce que l'on vaut (ce qui n'est pas forcément évident).