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Piflechien
Publié le 05/02/07 à 21:01
Ma Lead II a corps plutôt stratoïde, un bon gros manche en U de 21 cases, deux simples (un selecteur trois position plus un selecteur de phase), le duo Volume/Tone et une protection plastique, chevalet fixe, on ne fait pas dans le chichi. Sur mon modèle, le vernis de l'époque (un choix temporaire de Fender à l'évidence) se ruine sauvagement: de multiples éclats mettent le corps à jour, c'est un style.
UTILISATION
La Lead II est plutôt orientée bûcheron: corps trop lourde et manche massif. Notez, pour le manche, c'est une question de style et de goût, pour le corps, c'est vraiment dommage. Pour les galipettes, il faudra monter un tirant de fillette, ce qui serait dommage vu le caractère de la bête, j'ai personnellement opté pour du 9/46 qui permet au moins d'avoir des basses un peu pétantes. Si je ne souhaitais conserver mes délicates mains (et si mon autre guitare n'était, justement, une de ces guitares d'éphèbe), je forcerais volontiers jusqu'au 10/52, avec un dropped D (en dessous, les basses sont vraiment brouillonnes, allez, disons un accordage Eb avec un dropped C# mais c'est vraiment parce que vous insistez).
Quant aux réglages, ils sont simples et raisonnablement versatiles, comme on le voit plus bas. Juste là. Un peu de patience.
SONORITÉS
La Lead II a deux sons de base: le micro grave en Reeuarh et les aigüs qui pètent. C'est un peu réducteur, dit comme ça, mais c'est pas faux. Pour le rock lourd, ça remplit bien son rôle, je préfère l'utiliser avec un Fender cruncheux et une pédale de derrière les fagots, les amplis plus marshalloïdes renforcent le côté brouillon. Attention aux aigüs clinquants dans cette configuration, donc, il faut trouver ses marques. En clair, on peut obtenir un son plutôt délicat mais on est loin de la magnifique Tele.
La position hors-phase est trop typée pour des usages généralistes, du moins à mon goût.
Pour schématiser, disons que la Lead se siturait entre la Les Paul et la Tele, loin derrière la spécialité de chacun de ces archétypes. Pour schématiser, donc.
Bref, avec un setup de base plutôt roots, une guitare très satisfaisante, mais ne lui demandez pas ce qu'elle ne sait pas faire.
AVIS GLOBAL
En gardant en tête toutes les limites de la gratte, la Lead présente l'avantage de rester abordable. Quand on la trouve. Un honnête instrument, donc si vous êtes du genre limité, comme moi, un peu bas du front mais pas trop quand même, gardez l'esprit ouvert (attention toutefois aux courants d'air).
D'où la note globale, qui reflète plus le côté coup de coeur qu'un avis objectif.
UTILISATION
La Lead II est plutôt orientée bûcheron: corps trop lourde et manche massif. Notez, pour le manche, c'est une question de style et de goût, pour le corps, c'est vraiment dommage. Pour les galipettes, il faudra monter un tirant de fillette, ce qui serait dommage vu le caractère de la bête, j'ai personnellement opté pour du 9/46 qui permet au moins d'avoir des basses un peu pétantes. Si je ne souhaitais conserver mes délicates mains (et si mon autre guitare n'était, justement, une de ces guitares d'éphèbe), je forcerais volontiers jusqu'au 10/52, avec un dropped D (en dessous, les basses sont vraiment brouillonnes, allez, disons un accordage Eb avec un dropped C# mais c'est vraiment parce que vous insistez).
Quant aux réglages, ils sont simples et raisonnablement versatiles, comme on le voit plus bas. Juste là. Un peu de patience.
SONORITÉS
La Lead II a deux sons de base: le micro grave en Reeuarh et les aigüs qui pètent. C'est un peu réducteur, dit comme ça, mais c'est pas faux. Pour le rock lourd, ça remplit bien son rôle, je préfère l'utiliser avec un Fender cruncheux et une pédale de derrière les fagots, les amplis plus marshalloïdes renforcent le côté brouillon. Attention aux aigüs clinquants dans cette configuration, donc, il faut trouver ses marques. En clair, on peut obtenir un son plutôt délicat mais on est loin de la magnifique Tele.
La position hors-phase est trop typée pour des usages généralistes, du moins à mon goût.
Pour schématiser, disons que la Lead se siturait entre la Les Paul et la Tele, loin derrière la spécialité de chacun de ces archétypes. Pour schématiser, donc.
Bref, avec un setup de base plutôt roots, une guitare très satisfaisante, mais ne lui demandez pas ce qu'elle ne sait pas faire.
AVIS GLOBAL
En gardant en tête toutes les limites de la gratte, la Lead présente l'avantage de rester abordable. Quand on la trouve. Un honnête instrument, donc si vous êtes du genre limité, comme moi, un peu bas du front mais pas trop quand même, gardez l'esprit ouvert (attention toutefois aux courants d'air).
D'où la note globale, qui reflète plus le côté coup de coeur qu'un avis objectif.