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Yamaha MSP5
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Yamaha MSP5

Enceinte de monitoring active de la marque Yamaha appartenant à la série MSP

Enceinte neutre or not ?

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Sujet de la discussion Enceinte neutre or not ?
Helo !!
j'esite beaucoup sur les monitorings...
je cherche un son le plus neutre possible dans la gamme de prix 400 euro la paire ... si des gens on des conparaison ds la meme gamme de prix jenre alesis M1 , fostex MP1 , genelec 1029 etc...
merci beaucoup tout les avis sont bon !!! :D:
tcho!!
UloX
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Je n'ai tout simplement JAMAIS entendu parler de ce type d'enceintes de "contrôle" avant prise .. Et .. pendant la prise, il y a un troisième type d'enceinte ?? Il faut combien de paires d'enceintes ?? Avant la prise .. Pendant la prise .. Pendant le premix .. Pendant le Mix ... Pendant le mastering .. Pfiou ... Il va en faloir, de la place pour caser tout ca !! :clin:

Je ne suis pas ingénieur mastéring dans une major ... mais je connais également des gens du métier et ... jamais entendu parler de différence entre enceintes de "contrôle" et "monitoring" ... Juste différents rendus en fonction des maqrques / modèles / technologies utilisés... Après, c'est ( selon moi ) juste une affaire de moyens et / ou de goûts ...

Mais, comme je ne détiens pas la Connaissance, peut etre que je suis dans le faux .. Va savoir ... :|

En tout cas, les MSP5 sont effectivement assez sèches ... Mais, uitilisées conjointement avec d'autres modèles, elles peuvent etre très pratiques : chez moi j'ai un kit d'enceintes mlultimédia ( Kit Creative 6.1 ) et je peux également tester sur les Mackie HR824... Si ca passe sur tout ce petit monde, je fais un premier export pour .. tester sur ma chaine Hi-fi !! Si c'est toujours bon, pour moi, c'est bon ...

PS : sincèrement et sans moquerie, si les MSP5 sont pour le controle avant prise, les HR824 sont de quel type ??? J'insiste : c'est sans aucune ironie. Je suis surpris par ton discours donc .. je cherche à comprendre ... :?:
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En gros ce débat est assez interessant toujours est-il que l'essentiel est de connaître le matériel sur lequel on travaille, j'entends par là que si on écoute tous ses disques favoris sur une paire d'enceinte X et un casque Y à force on fait son oreille par rapport à eux et là on peut mixer et dormir sur ses deux oreilles. Il y aura toujours des pointillleux qui diront : "Oui, les enceintes Tamafunken RX222 sont les meilleurs enceintes du marché et le casque Zenhellraiser SD48 X-plus sont les meilleurs ! " mais les meilleurs par rapport à quoi ?
A titre d'exemple j'ai mixé une démo de Brit-pop et une autre de pop française avec l'aide de ses deux enceintes et le résultat passait très bien sur n'importe quel type de poste. DOnc c'est bien de polémiquer sur la théorie des spécificités de chaque enceinte mais après il reste la pratique avec ses deux esgourdes.

En résumé à partir du moment où une paire d'enceinte coûte 400 euros et qu'elle est fabriquée par une marque reconnue, bah déjà cela signifie que ce n'est pas de la merde. Après c'est une question d'habitude de travail dessus : passe du temps à écouter plein de ziks différentes dessus et à force ton oreille s'habituera.
En tout cas toute cette histoire me rappelle un pote ingé son qui trouvait que mes MSP5 étaient merdiques, alors que lui possédait une paire bien plus "neutre" selon lui. Toujours est-il que l'énergumène avec ses soit-disant super enceintes sortaient toujours des mix tout plat et tout fade et pourtant il avait raqué bien plus que moi.
Do the right thing
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Ah ben moi j'en sais rien, je vous retransmet ce que l'on m'a dit, après... Et effectivement, il bosse avec 4 paires d'enceintes différentes(dont des MSP10 je crois pour le contrôle pur). On a eu cette discussion quand je venais d'acheter mes MSP5 pour mon modeste studio.

C'est clair (mais ce n'est que mon avis), que l'on devrait parler de "Mes oreilles sont elles neutres ?". Tout dépend de la pratique que l'on a eu avant. Par exemple, si l'on a fait beaucoup de scène rock à fort volume, les oreilles vont être fatiguées à certaines fréquences, ou bien selon la pratique d'un instrument, on va avoir tendance à toujours se dire (au début) que c'est sous mixé (la basse pour mon cas, j'ai fini par comprendre qu'il faut y aller mollo, ça passe super sur les Yam, mais après ça devient vite inaudible sur le reste).
On m'a toujours conseillé en tant que profane d'alterner l'écoute sur des matos différents. Les Yam, un bon casque, et des enceintes hifi bas de gamme, pour faire un équilibre. Même si avec le temps j'ai fait des progrès, j'avoue que le mix pour moi est une véritable torture que je délègue volontiers...
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Citation : C'est simple, il faut les enceintes qui répondent à ce qu'on va trouver à l'extérieur :

Des grosses (ou des Dynaudio) pour simuler les enceintes de boite



Salut petit hors sujet : J'ai entendu dire que les boites elles même passaient systématiquement tous leurs sons (cd ou vinyl) dans un équaliseur qui permettaient, entre autres, de booster les basses fréquences.
Ma question est pensez vous qu'il faut orienter un mix en fonction de son type de lieu de diffusion ou est ce que son mix doit etre "passe partout" et que les lieu eux même se charge de "l'adapter".
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Chez toi, tes écoutes ne passent pas par une égalisation en "V", non ?? Bon.. Alors fie-toi au son des CD ( que tu aimes ) qui sort de tes monitors et ... essaie de t'en approcher ... :bravo:
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Il va falloir mettre tout ce petit monde d'accord, hein!

Théoriquement, un moniteur donne un résultat parfaitement calibré et un moniteur de contrôle sert à entendre ce que le résultat donnerait sur de plus petites enceintes ou pire. Les auratone étaient typiques de ce créneau.

Dans les premiers studios où j'ai mis les pieds, on travaillait souvent sur de très gros moniteurs, et le bandeau était muni d'auratones ou similaires pour une écoute plus petite. On n'avait jamais d'écoute de merde (genre guhetto blaster ou pire). De toutes manières, on atterrissait en vynile ou sur bande, autant de supports qui produisaient déjà leur propre souffle et leur propre saturation. Donc, il fallait finir très, très clean. Raison pour laquelle les studios ne pouvaient pas faire l'économie de moniteurs extrêmement précis. Mais le numérique est arrivé et les écoutes se sont variées. Au début, on avait soit un poste mono où tout sonnait caca, ou de gros baffles relativement imprécis mais qui permettaient de faire l'économie du bouton "loudness". Aujourd'hui, les midi-et mini chaînes sont devenus la règle (ou presque) quand on n'écoute pas sur des HP d'ordinateurs plus ou moins dépourvus de basses. De plus, le spectre CD s'est limité à 44.1 kHz (et je ne parle même pas du MP3). Bref, la qualité s'est relativement appauvrie. Par ailleurs, la pratique plus longue du studio a permis de découvrir un fait qui semblait évident dès le départ : ce qu'on entend en studio, on ne l'entend nulle part ailleurs.

Alors sont apparus des moniteurs plus compacts et l'ordinateur. La première fois que j'ai vu utiliser un ordi en studio, c'était seulement en MIDI (atari 1024 ou pire Commodore 64). En une quinzaine d'année, on est passé à l'ordi chez soi avec des DSP qui valent largement ceux des premiers Farlight et consorts. On a donc aujourd'hui deux types de studios pros :

- les studios traités acoustiquement qui donnent aux ingés son un confort d'écoute précieux et offrent un environnement le plus neutre possible, permettant de "tout" entendre
- les studios de projet, où l'ingé son (souvent musicien) est confronté à des réflexions murales qui compliquent son travail et n'est généralement équipé, au mieux, que de Mackie HR 828 ou autres MSP10, Dynaudio, Genelec ou, à défaut, de NS10 actives.

Dans le premier cas, l'ingé dispose d'un grand confort de travail, mais est complètement détaché de toute réalité, qu'il retrouvera, s'il est compétent, dans une petite pièce mal insonorisée où il écoutera sur une installation hi-fi ou autre.
Dans le second cas, il sera dans un environnement proche de la réalité, mais n'entendra jamais "tout". (ce qui sera le cas de tout ses auditeurs, soit dit en passant.

Evidemment, le premier studio est très nettement plus cher que le second, mais il n'est pas pour autant "meilleur" au double sens que l'homme qui est derrière la console est un personnage crucial, et que son isolement ne lui donne pas tous les atouts en main pour pouvoir affirmer que son mix, qui est forcément destiné à "tout le monde" sera universel. Il y a donc aujourd'hui matière à discuter la pertinence du "gros" studio neutre.

La neutralité elle-même est un concept absurde : j'ai eu l'occasion d'écouter l'un de mes morceaux dans un seul et même endroit sur des NS10, des Genelec et des Dynaudio, trois paires de moniteurs professionnels. Eh bien, ce sont trois morceaux différents que j'ai entendus!Dans un autre studio, entre les très gros Genelec et les petits PMC, je n'ai pas, non plus entendu le même morceau. Donc, la neutralité, ça me fait pas mal rigoler.

Alors, que penser des "petits moniteurs" que certains qualifient de "moniteurs de contrôle" parce qu'ils sont petits. Eh bien, je trouve que le terme "moniteurs de proximité" est parfaitement choisi, parce qu'ils peuvent ne pas servir à contrôler, mais à mixer (et ils servent à mixer chez énormément de gens, et même dans des studios de grande dimensions où les "gros" moniteurs sont de plus en plus souvent délaissés à leur profit!) Au départ, ces moniteurs ont été conçus pour la radio, mais le succès des NS10, qui ont engendré un son assez médium dans toute une génération musicale, a aussi participé à populariser le concept du ""mix sur petit moniteur".

Il y a un phénomène aussi qui est crucial : la taille du studio. J'avais comparé mes "futures" msp5 à des Event 8. Ces dernières étaient trop puissantes et devenaient fatigantes au bout de 10 minutes.Elles ne m'apportaient rien de plus que les MSP5, sinon une plus grande précision dans les basses (ou alors, c'est mes oreilles qui n'y trouvaient rien de plus). Or, c'étaient de beaucoup plus grosses enceintes. Mais dans mon petit studio de projet, elles étaient tout simplement surdimensionnées. Alors, d'accord, dans un grand studio, les MSP5 sont d'excellentes enceintes de contrôle si l'on veur; Mais dans un petit studio, les grosses Genelec sont trop grosses.

Voilà pour la partie "contrôle".

Pour la partie "professionnel" : j'ai été confronté à un ingé son de télé (grosse chaîne, je ne peux pas en dire plus), qui refusait d'écouter son mix en mono au prétexte que ses gros Genelec étaient parfaitement calibrés. Je me demnde encore qui dans le monde écoute la télé sur autre chose qu'une mauvaise TV, souvent mono. Mais voilà, c'était un grand professionnel. L'émission ne passait pas bien et on ne comprenat pas tout ce que disaient les acteurs (un phénomène dont beaucoup de gens se plaignent), mais j'avais tout de même eu affaire à un "grand professionnel". Mazette : sur mes deux télés, dans la moitié des films diffusés, 5% des mots sont impossibles à distinguer... Mais les gens qui émettent ça sont des grands professionnels.

Il en va de même pour les disques. Qu'un Moby sonne mal, sachant qu'il a tout masterisé chez lui, j'accepte. Mais que des musiques masterisées dans de grands studios sonnent mal partout ailleurs, c'est la preuve que, dans notre métier, avoir un nom n'est toujours pas synonyme de qualité garantie. Alors, quand un ingé son me dit que je dois acheter des PMC ou des Genelec pour mieux mixer, et que j'entends un de ses produits passer mal à peu près partout, je ris.

L'autre phénomène est le temps. Les masteriseurs me disent qu'en un jour, deux au pire, ils masterisent un album. Moi, ça me prend deux semaines. La différence : je crée plusieurs versions et j'écoute un peu partout, puis je reviens et je retricotte. Le résultat? Un son qui m'est personnel et que j'ai validé - probablement pas un bon son, ni même un son pro (ce que ça peut voloir dire, je ne sais pas), mais MON son, pesé, soupesé, trituré, travaillé, imaginé, compris. Ce temps, seuls les grandes stars l'ont dans un studio pro. Mais nous, dans notre petit studio, nous avons ce temps. Au point que j'ai pas mal de mixes qui sont passés par des studios pros sans modif pour diffusion à l'antenne. En gros, ils n'avaient rien à améliorer, me disaient-ils.

Le dernier phénomène est la variation. Entre dans un grand studio et écoute TOUT DE SUITE to morceau. Je dis TOUT DE SUITE, parce que dans moins de deux minutes, ton oreille commencera à fluctuer et à ne plus entendre ou à chercher quelles à réentendre ce premier moment magique. Et que dans DEUX MINUTES, tu vas devoir changer d'écoute. Bref, un ingé son, c'est plus quelqu'un qui a compris que l'oreille est une arnaque trompeuse que quoi que ce soit d'autre.

Donc, aujourd'hui, dans l'ère du numérique, les définitions d'hier ne tiennent plus (ou du moins, plus de la même manière), mais de nombreux professionnels continuent à s'y rattacher. Sans compter que d'excellents albums ont été faits avec du matériel très moyen (Rita Mitsouko, par exemple)

Ça me fait penser au metteur au net "encre de chine" qui se moquait des premiers mac en disant qu'on ne remplacerait jamais la plume. Dommage pour lui, aujourd'hui!

Enfin, ayant été DJ, je peux vous dire que le DJ lui-même réégalise chaque morceau avant de le passer en boîte, parce qu'il y a vraiment de tout. Et franchement, c'est pas très important. Faut que ça passe, c'est tout, et surtout que ça ne soit pas trop brouillon au niveau du mix.
Entre un Heya 100% medium et un Black eyed peas très criard, il faut s'approprier le son dans la boîte si on ne veut pas faire fuir les danseurs. Sans compter que les boîtes qui mélangent James Brown et la techno vont avoir du mal à faire passer la transition si l'un n'a aucune basse et que l'autre n'a que ça. Chez soi, on a la même tendance : bouton loudness + basse/aigues.

Dernier petit conseil : ouvrez un projet Cubase ou autre, glissez-y 8 songs de groupes similaires mais différents et comparer les niveaux et les EQ des une et des autres sur des moniteurs, au casque et sur des écoutes de merde. A l'arrivée, demandez-vous : est-ce que je peux faire mieux que certains, mieux qu'aucun ou mieux que tous?

(exercice à refaire chaque année :-) )
"Ne rien faire, c'est tout dire" - viendez voir mon MySpace : http://www.myspace.com/marcelsel
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Salut tout le monde
Débat trés intéressant,merci Celophane de nous faire partager ton expérience.
amanitsounds je comprends ce que tu veux dire(en fait Celophane l'a trés bien expliqué :clin: )car j'ai des MSP5 et des MSP10 et j'avoue que je me sert des MSP5 pour vérifier et des MSP10 pour mixer car elles sont beaucoup plus précise ,en plus je me suis fait un petit(plutot un gros ! :mdr: )plaisir je me suis offert le caisson de basse SW10 fait exprés pour les MSP10 et là :oo: c'est un régal(d'ailleurs mes voisins me regardent bizzarement maintenant :mdr: ).
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@celophane

Je n'ai rien à rajouter...tu résumes à merveille la situation actuelle...

Merci beaucoup pour ton commentaire ! :clin:
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Petit récit d'une expérience récente. A savoir que je viens de finir le mixage de mon disque dans un autre studio que le mien, et que j'ai pu évaluer la particularité des MSP5.
J'ai fait tout mes prémix sur ces petites Yam, relativement satisfait de la clarté de ce que j'avais obtenu, tant dans le mélange que dans l'équa générale. Je me suis dit que les mixages finaux seraient plus rapides avec cette bonne base. Que nenni !
Arrivée dans le stud, écoute sur des Adam P-33A, et oh surprise, mes prémixs sont sourds à en pleurer. Il est évident que mes maigres compétences en mix font que je ne sais pas compenser les défauts d'une écoute. En fin de mix, on a comparé en écoutant sur des NS10, et une mini chaine Sony à la con. Ce qui passait nickel sur les Adam passait également impec sur les autres, alors que tout mes mixs fait sur les MSP5 était quasi inauduble sur autre chose.
Bref, tout ça pour dire que dès que j'ai un peu de tune, je vais investir dans du Adam...
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Je comprends. J'ai des expériences exactement inverses, mais pas avec Adam. En revanche, doser les aigues n'est pas un problème de moniteurs, mais d'oreille et d'environnement. Aucun moniteur ne suffit seul, il faut sans arrêt passer par d'autres sources (y compris "mauvaises") et contrôler le timbre avec un très bon casque. Enfin, le mastering fait tout , et même une bonne suite ne donne pas toujours d'excellents résultats. Idéalement, un leveller à la fin, une EQ juste avant ET C'EST TOUT!
"Ne rien faire, c'est tout dire" - viendez voir mon MySpace : http://www.myspace.com/marcelsel