Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou
Ajouter ce produit à
  • Mon ancien matos
  • Mon matos actuel
  • Mon futur matos
Bsm J-Fuzz
Photos
1/34

Tous les avis sur Bsm J-Fuzz

Comparateur de prix
Petites annonces
Forums
Insatisfait(e) des avis ci-contre ?
Filtres
5.0/5
(1 avis)
100 %
(1 avis)
Donner un avis
Cible : Utilisateurs avertis Rapport qualité/prix : Excellent
Avis des utilisateurs
  • po : gopo : go

    Plug and fuzz !

    Bsm J-FuzzPublié le 13/04/17 à 00:13
    Je reprends dans cet avis le descriptif technique que j'ai rédigé, mais plus complet...

    La BSM J-Fuzz est le clone allemand (du 21e siècle) de la Jennings fuzz de 1969, créé par Dick Denney. Elle utilise les mêmes transistors japonais "Micro Electronics" que la toute première série, considérée comme la meilleure. BSM déclare avoir retrouvé des transistors neufs de stock de cette époque et les avoir utilisés pour recréer fidèlement la Fuzz Jennings. Malheureusement, vu la rareté de la Jennings, je ne peux vous le confirmer, mais ça parait crédible. C'est une "one knob fuzz", il n'y a qu'un seul potentiomètre, celui du volume, situé inhabituellement sur le coté gauche. Ce doit être peu pra…
    Lire la suite
    Je reprends dans cet avis le descriptif technique que j'ai rédigé, mais plus complet...

    La BSM J-Fuzz est le clone allemand (du 21e siècle) de la Jennings fuzz de 1969, créé par Dick Denney. Elle utilise les mêmes transistors japonais "Micro Electronics" que la toute première série, considérée comme la meilleure. BSM déclare avoir retrouvé des transistors neufs de stock de cette époque et les avoir utilisés pour recréer fidèlement la Fuzz Jennings. Malheureusement, vu la rareté de la Jennings, je ne peux vous le confirmer, mais ça parait crédible. C'est une "one knob fuzz", il n'y a qu'un seul potentiomètre, celui du volume, situé inhabituellement sur le coté gauche. Ce doit être peu pratique pour ceux qui possède un pedalboard.

    A l'intérieur, le circuit est dissimulé dans un espèce de boitier en résine noir, empêchant de savoir de quoi elle est réellement composée, interdisant par la même occasion toute intervention sur l'électronique ! Alim. 9 volt par pile ou secteur via adaptateur de type Boss. Il faut démonter les quatre vis du dessous pour changer la pile.

    Boitier alu vraiment basique, assez petit format. Pour seule déco, un simple autocollant sur le dessus. Un look assez cheap et pas très heureux, mais toute la gamme de chez BSM est ainsi faite. Elle semble robuste. Je ne m'en sert qu'avec une pile, elle n'a pas l'air d'être très gourmande.

    Pédale relativement chère neuve, production arrêtée (transistors out of stock ?) à l'heure de la rédaction de cet avis (2017).

    Son très vintage, typique de 1969. Pas de fioriture : un seul potard. Ca fuzze à mort, ça souffle aussi (plus ou moins, suivant votre matos) sans être rédhibitoire, c'est le genre de pédale dont on règle l'intensité avec le volume de sa guitare et ça fonctionne bien. Amateurs de son propre, passez votre chemin ! si en revanche vous cherchez le son originel des fuzz des 60'S, assez "serré", c'est un bon choix. Elle possède son propre caractère sonore, ce n'est ni une fuzz face, ni une tonebender (même si c'est un peu dans l'esprit), ni une big muff. Elle est assez noisy quand vous jouez à fond et tape beaucoup moins dans des aiguës aigrelets que d'autres fuzz vintage et restitue une jolie palette de fréquences graves, un peu sourdes. C'est un peu une machine à remonter le temps. Couplée à d'autres pédales, le résultat peut s'avérer intéressant, voire hallucinant : avec une Morley power wah fuzz par exemple, on arrive à un paroxysme d'oscillations et de feedbacks totalement jouissifs ! ! !
    On peut la marier à d'autres pédales, avec une reverb, c'est cool, ou aussi avec une autre fuzz comme une Z.Cat Fuzz, c'était pas mal, avec une Unpleasant Surprise de chez Fairfield Circuitry, ça devient carrément monstrueux, mais c'est avec l'Ibanez SH7 7th Heaven que ça déchire le plus... non, pour ce dernier exemple, je déconne icon_facepalm.gif
    Quelques utilisateurs connus de la pédale Jennings d'époque : Jimmy Page, Jeff Beck, Dave Edmunds, Paul McCartney...
    Quand on maîtrise bien le réglage d'intensité avec le volume guitare, même si on ne peut pas franchement dire que cette bestiole est polyvalente, on peut gérer tout de même des ambiances sonores assez différentes et beaucoup plus légères ou subtiles. A recommander aux amateurs des 60's et aussi à ceux qui aiment les trucs plus expérimentaux. Pour conclure, convient aux guitaristes virtuoses qui sauront en tirer une belle expressivité, tout comme aux très mauvais instrumentistes de mon genre, passionnés par la musique bruyante, voire bruitiste et/ou sauvage ;)

    Edit, vous voulez avoir un exemple du son ?
    une petite vidéo (audio) de la chose :



    et une autre vidéo où on entend la Jennings originale :
    Lire moins