La folle nuit de Syifl (nouvelle mythologique onirique éthylique poétique et musicale)

Il s'agit d'un délire, dans lequel je regroupe un poème et une chanson leste (avec partition), rédigé sous le prétexte de forger en partie la mythologie de ce qui aurait put être la religion d'Audiofanzine. Mais des divergences et des schismes ont mis un frein à cette élaboration. Peut-être cela reprendra-t-il plus tard...

Mes postes les plus déterminants (et permettant de profiter au maximum de la Folle nuit de Syifl), sont les 154 et suivants (164, 165 et bien sûr 175). Mais si vous voulez lire seulement la nouvelle, elle est là : https://drive.google.com/file/d/1Ul6u6KW5I0AXod_dA8cWQB1w9VoXzTAn/view

Pour la seule partition de "Le cul velu", ou "La velue" (version expurgée) c'est ici.

Et si vous voulez le texte...

1.)
Ma doudou c’est incongru
A du poil sur les fesses
Ma doudou c’est incongru
A du poil sur les fesses
Elle les a tant velue
Qu’elle en fait des tresses
Ma doudou c’est entendu
A le cul velu

2.)
En janvier avec raison
Elle tond comme laine
En janvier avec raison
Elle tond comme laine
Elle en fait des paillassons
Offerts en étrennes
Ma doudou c’est entendu
A le cul velu

3.)
Février la voit carder
Faisant des pull-overs
Février la voit carder
Faisant des pull-overs
Du crochet des macramés
En rouge ou en vert
Ma doudou c’est entendu
A le cul velu

4.)
Mars a beau jouer les bougons
Et crever nos gouttières
Mars a beau jouer les bougons
Et crever nos gouttières
Elle fait de sa toison
Quelques serpillères
Ma doudou c’est entendu
A le cul velu

5.)
Quand avril s’en vient tout net
Aux giboulées nouvelles
Quand avril s’en vient tout net
Aux giboulées nouvelles
Elle en fait des gratounettes
A faire vaisselle
Ma doudou c’est entendu
A le cul velu

(modulation au ton supérieur, ou pas)

6.)
Au joli Mai qui fleuri
Où chaque arbre prend branche
Au joli Mai qui fleuri
Où chaque arbre prend branche
Chacun de ses poils aussi
Peut donner des planches
Ma doudou c’est entendu
A le cul velu

7.)
Quand en juin sa main habile
Récolte la paille
Quand en juin sa main habile
Récolte la paille
En la mêlant à l’argile
On fait des murailles
Ma doudou c’est entendu
A le cul velu

8.)
Quand le bois sèche en juillet
On l’épile à la hache
Quand le bois sèche en juillet
On l’épile à la hache
Et l’on fait des tabourets
De ce qu’on détache
Ma doudou c’est entendu
A le cul velu

9.)
A la tenaille au mois d’aout
Chaque jour elle déplante
A la tenaille au mois d’aout
Chaque jour elle déplante
On en fait alors du clou
Qui tient les charpentes
Ma doudou c’est entendu
A le cul velu

10.)
Dans les foyers crépitants
Lorsque fraichit septembre
Dans les foyers crépitants
Lorsque fraichit septembre
On y brule ses sarments
Gros comme des membres
Ma doudou c’est entendu
A le cul velu

(modulation au ton supérieur, ou pas)

11.)
Quand le nouveau Beaujolais
En octobre rapplique
Quand le nouveau Beaujolais
En octobre rapplique
C’est en coupant ses futaies
Qu’on fait les barriques
Ma doudou c’est entendu
A le cul velu

12.)
En novembre les doigts gourds
J’y atèle mes bêtes
En novembre les doigts gourds
J’y atèle mes bêtes
Accroupie elle laboure
Sur des kilomètres
Ma doudou c’est entendu
A le cul velu

(lent et monacal, ou pas)

13.)
En décembre rien ne pousse
Sa terre repose
En décembre rien ne pousse
Sa terre repose
Elle a soudain la peau douce
Et les cuisses roses
J’ose enfin et je la trousse
Et lui fais des choses

On peut expurger un peu en remplaçant "A le cul velu" par "Est une velue", pour les pratiques en groupe dans lesquelles de chastes personnes sont présentes.

Évidemment, il y a une suite en forme de con-conclusion. (Ou d’occlusion, comme vous voulez). Facultative en public.

14.)
Grace à elle le village
Vie dans l'abondance
Grace à elle le village
Vie dans l'abondance
A son magique pelage
On doit l’opulence
Ma doudou c'est entendu
A le cul velu

15.)
Je m'interroge parfois
Suis-je donc bien normal
Je m'interroge parfois
Suis-je donc bien normal
Aimer l'humain je me dois
et non l'animal
Ma doudou c'est entendu
A le cul velu

16.)
Mais ma doudou vous dit-on
Est bien plus que nubile
Mais ma doudou vous dit-on
Est bien plus que nubile
Dans le dos sur les jambons
du cou au nombril
Si ma fois elle est guenon
Tu es zoophile

17.)
Si on la décrète humaine
Je dis tout à trac
Si on la décrète humaine
Je dis tout à trac
Vu tout ce qu'elle ramène
et met dans mon sac
Qu'on le voue à la géhenne
Ce n'est plus qu'un mac

Voilà.

Pour renforcer le dialogue, on pourra transformer légèrement les réponses du chœur. Par exemple "ma doudou" deviendrait "sa doudou".