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Sujet Les paroles les plus snifs

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Sujet de la discussion Les paroles les plus snifs
Le petit cheval dans le mauvais temps,
Qu'il avait donc du courage!
C'était un petit cheval blanc,
Tous derrière et lui devant.

Il n'y avait jamais de beau temps
Dans ce pauvre paysage,
Il n'y avait jamais de printemps,
Ni derrière, ni devant.


Mais toujours il était content,
Menant les gars du village,
A travers la pluie noire des champs,
Tous derrière et lui devant.

Sa voiture allait poursuivant
Sa belle petite queue sauvage.
C'est alors qu'il était content,
Eux derrière et lui devant.


Mais un jour, dans le mauvais temps,
Un jour qu'il était si sage,
Il est mort par un éclair blanc,
Tous derrière et lui devant.


Il est mort sans voir le beau temps,
Qu'il avait donc du courage!
Il est mort sans voir le printemps
Ni derrière, ni devant.

:(((

Paul FORT
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21
Sinon je pense que dans du Pierre Perret doit y'avoir du mouchoir mouillé et des trucs bien horrible. Genre "T'inquiètes pas mon p'tit gars" ou "lili". :(((
22
:mdr:
s'horrible ces chansons quand même!
23

Citation : Il est mort,
Il est mort, le soleil
Quand tu m'as quittée

Il est mort, l'été
L'amour et le soleil,
C'est pareil.

Il est mort,
Il est mort, le soleil
Mais je suis la seule à porter le deuil
Et le jour ne franchit plus mon seuil.

Hier, on dormait sur le sable chaud
Hier pour nous il faisait beau
Il faisait beau même en hiver
C'était hier

Il est mort,
Il est mort, le soleil
L'ombre est sur ma vie,
Dans mon cœur, la pluie
Et mon âme s'habille de gris.

Hier, la couleur que j'aimais le mieux
C'était la couleur de tes yeux
C'était la couleur de la mer
C'était hier.

Il est mort,
Il est mort, le soleil
Quand tu m'as quittée
Il est mort, l'été

L'amour et le soleil,
C'est pareil,
Il est mort, le soleil.

:((( :((( :(((
24
L'enfant de la misère


L'enfant n'a pas 6 ans
Mais jamais un sourire
n'adoucit en passant
Son visage de cire
Ses yeux profonds et bleus
N'ont pas l'air de comprendre
Qu'on soit si malheureux
A un âge aussi tendre

C'est l'enfant de la misère
Que l'on vient de ramasser
Et qui reçoit de sa mère
Que des injures et des coups
On la prend, on la console
On la met dans un lit blanc
Mais pour elle la vie s'envole
Oh la pauvre petite enfant

Par un soir de printemps
Sa mère un peu plus ivre
La prend brutalement
L'attache au lit de cuivre
La frappe autant qu'elle peut
Sur son cœur qui en tremble
L'enfant si malheureuse
En pleure de tristesse

Un soir à l'hôpital un homme se penche vers elle et lui demande
Est-ce ta maman qui t'a fait cela ?

Et l'enfant de la misère
Répondit tout doucement
Pour ne pas punir sa mère
Non ce n'est pas ma maman.
Et l'enfant de la misère
Répondit tout doucement
Avant de quitter la terre
Non ce n'est pas ma maman
25
Tain mais c'est horrible cette chanson, quelle déprime! :|
26

Citation : J'ai plaqué mon chêne
Comme un saligaud
Mon copain le chêne
Mon alter ego
On était du même bois
Un peu rustique un peu brut
Dont on fait n'importe quoi
Sauf naturell'ment les flûtes
J'ai maint'nant des frênes
Des arbres de judée
Tous de bonne graine
De haute futaie
Mais toi, tu manque à l'appel
Ma vieille branche de campagne
Mon seul arbre de Noël
Mon mât de cocagne

Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
M'éloigner d' mon arbre
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
Le quitter des yeux

Je suis un pauvr' type
J'aurais plus de joie
J'ai jeté ma pipe
Ma vieill' pipe en bois
Qu'avait fumé sans s' fâcher
Sans jamais m'brûlé la lippe
L'tabac d'la vache enragée
Dans sa bonn' vieill' têt' de pipe
J'ai des pip's d'écume
Ornées de fleurons
De ces pip's qu'on fume
En levant le front
Mais j'retrouv'rai plus ma foi
Dans mon cœur ni sur ma lippe
Le goût d'ma vieill' pipe en bois
Sacré nom d'un' pipe

Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
M'éloigner d' mon arbre
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
Le quitter des yeux

Le surnom d'infâme
Me va comme un gant
D'avecques ma femme
J'ai foutu le camp
Parc' que depuis tant d'années
C'était pas un' sinécure
De lui voir tout l'temps le nez
Au milieu de la figure
Je bas la campagne
Pour dénicher la
Nouvelle compagne
Valant celles-là
Qui, bien sûr, laissait beaucoup
Trop de pierr's dans les lentilles
Mais se pendait à mon cou
Quand j'perdais mes billes

Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
M'éloigner d' mon arbre
Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
Le quitter des yeux

J'avais un' mansarde
Pour tout logement
Avec des lézardes
Sur le firmament
Je l'savais par cœur depuis
Et pour un baiser la course
J'emmenais mes bell's de nuits
Faire un tour sur la grande ourse
J'habit' plus d' mansarde
Il peut désormais
Tomber des hall'bardes
Je m'en bats l'œil mais
Mais si quelqu'un monte aux cieux
Moins que moi j'y paie des prunes
Y a cent sept ans qui dit mieux,
Qu' j'ai pas vu la lune

Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
M'éloigner d' mon arbre

Auprès de mon arbre
Je vivais heureux
J'aurais jamais dû
Le quitter des yeux

:((( :((( :(((
27
Attention âmes sensibles s'abstenir

Citation : et comme ça?
gorgo - 18/02/04 14:41:03


I

Promis la lune vu que leur cul
Promis bonheur Plaisirs pas plus
Bourgeois verreux, Puissants puants
Baissez les yeux Sortez des rangs
Bourgeois verreux Puissants puants
Droit de l’hommistes Menteurs flagrants
Tu les envies Tu obéis
Tu sues pour eux Mais tu oublies
Que tes enfants Ton propre sang
Feront de même Dans même 100 ans
Prolo gâteux Spectacle odieux
De l’obséquieux Retire tes gants
La liberté Tout’l’monde la chante
Cherché partout Vu que son cul !
Ne pense pas Mon bon lecteur
Que je t’en veux Pour ton malheur
Reste où tu es Mon cher aveugle
Mais ne touche pas Aux vraies valeurs
La liberté Je l’ai trouvé
Coincée là-bas Sous tes faux pas
Bourgeois puants, prolos gateux
Tirez vous d’là qu’on vive un peu
Que reste-t’il quand de mes mots
Les choses futiles je les détruis
Reste la vie reste le beau
Toute ta vie tu les dénies
Sache qu’un jour Pas de si tôt
Disparaitra Ce que tu crois
Et ce jour là Je serai là
Riant un peu Aux larmes parfois
Viens avec moi Loin de tout ça
Cherche avec moi Une autre voie
Oublies la peur oublie l’envie
Réclame ton droit réclame la vie

28
Je suis venu te dir'que je m'en vais
et tes larmes n'y pourront rien changer
comm'dit si bien Verlaine "au vent mauvais"
je suis venu te dir'que je m'en vais
tu t'souviens des jours anciens et tu pleures
tu suffoques, tu blémis à présent qu'a sonné l'heure
des adieux à jamais
........
29
Des adieux à jamais...ô petit âne gris...je suis venu te dire que je m'en vais...
30
L'enfant de Strasbourg

(chanson écrite après la guerre de 1870)

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1- La neige tombe aux portes d'une église
pâle et glacée, une enfant de Strasbourg
toute tremblante sur la pierre est assise

elle reste là malgré la fin du jour
un homme passe, à la fillette il donne
Elle reconnut l'uniforme allemand
Et refusant l'aumône qu'on lui donne
A l'officier elle répond fièrement

{Refrain:}
Gardez votre or, je garde mes souffrances
Allez, bandit, passez votre chemin.
Car je suis une enfant de la France
Aux Allemands je ne tends pas la main
Car je suis une enfant de la France
Aux Allemands je ne tends pas la main

2- Mon père est mort sur le champ de bataille
Je ne sais pas l'endroit de son cercueil

Ce que je sais, c'est que votre mitraille
Me fait porter des vêtements de deuil
Ma mère est là, sous cette cathédrale
Elle est là, sous ces murs écroulés
Elle est tombée un soir sous la dalle
Frappée en plein coeur par un de vos boulets


{au Refrain}

3- J'ai tout perdu, famille et patrie
Votre or peut-être est rougi de leur sang
J'ai tout perdu, si j'ai gardé la vie
C'est que j'attends l'heure du châtiment
Cette heure viendra, toute chaîne se brise
Mais s'il faut vous mendier mon pain
J'aime mieux mourir au seuil de cette église
Mourir un jour de misère et de faim
!