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Sujet L'inné et l'acquis.

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Sujet de la discussion L'inné et l'acquis.
Sempiternelle question...
Mais en ce qui vous concerne, quelle vision avez vous là-dessus?
Que rangez vous dans l'inné, et dans l'acquis?
Pensez vous être capable de savoir quels traits de vous-même vient d'un apprentissage et quels traits semblent être naturels?

Et au final, si vous deviez trancher entre les deux notions, laquelle aurait votre faveur et pourquoi?
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Pour ce qui est de mon postumat... c'est de l'acquis à travers des ouvrages psy.

Les émotions comme la peur sont innées et nous sont communes (à la base). Il fait noir, j'ai peur. La pensé qui s'y attache est personnelle. Il fait noir, j'ai peur, "quand il fait noir, tout peut arriver"... "quand il fait noir, je peu me perdre"... enfin, j'invente là...

Par contre les émotions, comme elles sont situées dans le cerveau limbique, elles possèdent leur propre mémoire : l'hypocampe (à cause de sa forme). C'est une mémoire différente, qui donne des images figées*. Elle est différente de celle du cortex, directement liée aux émotions et isolée du de la partie cognitive. Elle permet de s'adapter.
Ex : Quand un animal m'a blessé, j'en ai juste l'image en mémoire. La prochaine fois que je croiserai un animal semblable, j'aurai peur. Cette hypocampe permet l'adaptation. Ça nous a sauvé pendant des millions d'années.

(* Il est surprenant, à quel point les personnes auxquelles on a annoncé un événement dramatique peuvent décrire ce qu'elles étaient en train de faire.)
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Ça commence quand l'acquis ?...

ça compte aussi avant la naissance ?

personnellement je crois à 97,43 % d'acquis...
(à peu près...).
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Pour les mois de gestation, je ne sais pas, désolé

Quand tu as peur, c'est de l'inné :

Tu vois un serpent, la peur t'envahit : l'émotion fait envoie l'information à "l'amygdale". Cette partie du cerveau lymbique (celui des émotions) paralyse le corps et déconnecte le cortex (le cognitif). Le fait qu'elle paralyse le corps nous a sauvé de pas mal de prédateurs qui sont sensiblent aux mouvements.

Pendant se temps le cœur s'accélère et le sang descend dans les jambes, toujours grâce à cette amygdale.
Cette modification de la circulation permet une fuite rapide.
L'information continue et va aux corte préfrontal qui va choisir "fuir ou attaquer".

Paralèllement, la situation est enregistrée dans la mémoire émotionnelle (hypocampe) pour les situations à venir.

Tout ce temps, le cognitif est courtcircuité. En fait il reçoit l'information, mais plus lentement que le réseau des émotions qui se mettent alors à diriger le cerveau, les réactions dominent sur les décisions.