Une histoire de Papa Kloug

Ça c'est kloug

14379

Drogué·e à l’AFéine

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Sujet de la discussion Posté le 16/09/2005 à 00:53:06

Elle avait 15 ans. Pas mal de problèmes aussi. Un peu la "Fait Divers" de téléphone. Comme pas mal de gens qui ont été obligés de grandir plus vite, elle était vachement mure pour son âge.

Ses parents étaient divorcés, et parfois je voyais bien qu'elle n'avait pas la pêche.

"Prof de gratte" ce n'est pas comme Professeur de Piano. C'est autre chose, parfois c'est une autre musique que tu enseigne, souvent c'est un autre statut que tu portes.

Quand tu aimes les autres tu apprécies leur proximité. Quand tu as quelques ados parmis tes élèves, que tu vois que ça ne va pas, et bien tu parles. Tu leurs parles. Ce n'est pas les parents qui vont le faire. Ce ne sont pas les profs du bahu.

Alors je leurs parle. Et elle, je lui parlais. Je lui parlais comme aux autres, mais un soir j'ai reçu un texto.

Je m'occupe du goût du public : je lutte contre (Oscar Wilde)

Anonyme

18168

51 Posté le 12/03/2006 à 23:19:27

Neya> un probleme soudain?

kloug> encore!!!!!

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Ça c'est kloug

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Drogué·e à l’AFéine

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52 Posté le 12/03/2006 à 23:25:44

(j'écris en même temps alors c'est long hein... )

...

C'était confus, mais j'avais besoin de continuer à garder le contact. Juste pour les yeux.
Je pense qu'ils distillaient une drogue que j'ai cru douce au début. Mais le premier week-end est passé et c'est devenu intenable.
Un truc me bloquait la gorge perpétuellement. C'était oppressant. Le plaisir d'être avec elle se changeant en douleur d'être sans elle. C'était vraiment quelque chose de drôle. Un drôle de bordel. Surtout que je n'ai besoin de personne moi !

J'ai essayé un alcool fort. Ça soulageait un peu l'impression, mais ça n'apaisait pas les pensées qui se mirent à se faire plus fortes, plus présentes. Alors je collais à tous les amis, toutes les sorties, tous les plans, pourvu que je ne sois plus seul à être livré à mes pensées. Ce devait être lassant, car ces pensées, je les emportais avec moi, et je les livrais aux autres. Le sujet était toujours le même, il s'agissait d'une fille, toujours la même. Elle.

Je me souviens d'une soirée à consulter le minitel du cousin d'un ami. Ça m'a bien occupé. Trouver le numéro, éteindre, rallumer, le chercher à nouveau, vérifier... etc....

Alors je me suis résonné à passer à l'acte. Pas par amour. Par pure nécessité. Subir ça. Ce truc. Cet état était invivable.

En fait oui, c'était un coup de foudre. Je n'en ai jamais eu d'autre.

...

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Alceste Floupe

10701

Drogué·e à l’AFéine

Membre depuis 21 ans

53 Posté le 12/03/2006 à 23:32:04

Flag…

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http://itunes.apple.com/fr/artist/s.t./id48463807 + http://nicolasreau.bandcamp.com/

G²

13458

Membre d’honneur

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54 Posté le 12/03/2006 à 23:35:57

Citation : Le plaisir d'être avec elle se changeant en douleur d'être sans elle.

Je trouve cette phrase bien belle :oops:

Sinon je flag aussi, j'ai beaucoup aimé la premiere histoire. J'ai commme l'impression de me retrouver dans ce que tu raccontes

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G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo

Vends ampli sono haute puissance ici.

Neya_

5895

Je poste, donc je suis

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55 Posté le 12/03/2006 à 23:38:43

Citation : J'ai commme l'impression de me retrouver dans ce que tu raccontes

Fais gaffe, il va pas te laisser en sortir comme ça maintenant que tu te retrouves dedans ...

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myspace.com/lesymptome Qui joue du clavier ??

Ça c'est kloug

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Drogué·e à l’AFéine

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56 Posté le 12/03/2006 à 23:39:08

ben oui... on est pas si différent !

...

Je suis arrivé plus tard que je ne le voulais. Elle devait déjà être arrivé. Il y avait une réunion. Mais la veille était chargée.

J'étais allé à une manif pour me changer les idées.
Et ça s'était très mal passé. On était devant l'assemblée nationale aux heures où il n'y a plus personne dedans. Curieuse idée.
De part et d'autres des gars de mouvements extrémistes essayaient de mettre le bazar. La cortège était lent, mais sur les couloirs, ça s'agitait. La nuit était claire. Les CRS ont chargé. Malik Oussekin, est tombé. C'était ce soir là.

Alors je suis arrivé un peu en retard. Je ne l'ai pas trouvée tout de suite. Et à mon mal-être qui m'habitait ces derniers jours s'ajoutait un trac immense. Il ne s'agissait pas de se prendre un râteau ou pas. Je jouais ma petite vie calme sans nœux à la gorge.
J'aurais aimé lui dire : "viens avec moi pour que je n'ai plus cette boule à la gorge, pour que je respire de nouveau correctement, afin que mes pensées reprennent leur cour normal"

Quand je l'ai trouvé, je lui ai exposé les fait. "Je pense à toi"... blablabla... "c'est gênant"... blablabla... "je n'y peux rien"...
Je ne sais pas si elle a compris grand chose. Mais elle a dit juste :

- "non"

...

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G²

13458

Membre d’honneur

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57 Posté le 12/03/2006 à 23:43:52

C'est triste Kloug :(((

, mais tellement "vrai" ...

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Neya_

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Je poste, donc je suis

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58 Posté le 12/03/2006 à 23:45:03

Je t'avais prévenu, G2 ... Maintenant t'es dedans jusqu'au cou :oops2:

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myspace.com/lesymptome Qui joue du clavier ??

Ça c'est kloug

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Drogué·e à l’AFéine

Membre depuis 20 ans

59 Posté le 12/03/2006 à 23:52:32

Neya

...

Ça met un coup. De toutes façons, je n'y croyais pas.

J'ai ramassé les morceaux de moi qui traînaient, et je suis retourné dans mon coin, puni.

Les copains me soutenaient que j'étais suffisamment bien pour elle. À présent il allait me falloir apprendre à vivre avec un nœud dans la gorge. Mais il y avait du soulagement dans la défaite. Je respirais mieux, le nœud se déserrait.

Mais les pensées étaient les mêmes. Elle. Toujours.

Le lendemain est passé tant bien que mal. Je me consolais avec la fierté d'être malheureux. C'est nul mais ça aide. Et dans ces cas la on fait avec ce que l'on a. Moi j'avais ça. Me prendre au sérieux dans ma douleur.
Je pense que ça m'aidait parce que ça me faisait penser à moi. Donc un peu moins à elle.

Mais la pensée des amoureux est vicieuse et persistante. On évacue l'idée de l'autre pour se découvrir une idée toute neuve 5 minutes plus tard : "et si j'allais la voir"
Ah ben non, c'est la même idée que tout à l'heure.
Bref, pensons à autre chose ou à quelqu'un. Quelqu'un que l'on mérite et auquel on ait droit. Pas comme elle ! "oui, mais si je lui téléphonais"

En fait le raisonnement d'un amoureux est particulièrement merdique.

...

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G²

13458

Membre d’honneur

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60 Posté le 12/03/2006 à 23:56:38

Neya

Faut que j'arrete de lire tes histoire j'ai pleins de souvenirs qui remontent :((

Dans un sens ca me rassure, je ne suis pas le seul romantico depressif au monde

(stun peu gros comme expression mais il y a un peu de ca)

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Ça c'est kloug

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Drogué·e à l’AFéine

Membre depuis 20 ans

61 Posté le 13/03/2006 à 00:01:36

attends Neya

...

La deuxième journée sans elle est passée comme ça. Mais le troisième jour, j'ai eu une idée. Une idée thérapeutique...

Je me suis dit "si je ne peux me passer d'elle, rien ne m'empêche de la cottoyer... je me déferai de son sortilège petit à petit" et je suis allé lui parler.

"Écoute, je suis désolé de ce qui se passe, je ne veux pas t'embêter avec ça.
Je sais que ça fait lourd et je n'ai pas du tout l'habitude de me comporter comme ça, amis sache que ce n'est pas évident pour moi.
Aussi, je te demanderais d'être patiente si j'ai tendance pendant un laps de temps d'être un peu près de toi quand tu es là.
Petit à petit j'arriverai à me détacher, mais ça sera plus facile comme ça."

Elle avait l'air enclin et j'ai fait un demi-tour tout fier de ce que je venais d'obtenir. les cours avaient repris. La grève était finie. L'hiver s'adoucissait à présent.

Moi j'étais en train de bricoler mon électrique. Il fallait que j'aille acheter un potentiomètre push-pull pour mon câblage. Je vérifiais avant de quitter le bahut que j'avais bien la pièce d'origine sur moi.

Elle est passée dans le couloir.
S'est arrêté en face de moi.
Elle m'a dit :

-"C'est oui"

...

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Ça c'est kloug

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62 Posté le 13/03/2006 à 00:16:43

tout le monde dort ???? Bon, je finis

...

Moi :
-"Excuse-moi?"

-"Ben... Pour ta question d'avant-hier"

-"Euh ?"

-"Ben c'est oui !"

Là, je venais de si bas, que je ne percevais pas la bonne nouvelle.
J'entendais, je comprenais à peine. Mais surtout, je n'arrivais pas à me réjouir.
Comme si je m'étais noyé dans des eaux si profondes, que je ne comprenais plus où était la surface.

Je lui ai dit oui. Que c'était sans doute quelque chose de super. Qu'on passerait du temps ensemble si elle le voulait bien.

Et je suis allé acheter mon potar. Le vieux luthier aigri m'a changé les idées et la musique était un univers d'une force et d'un isolement salvateur. Pigalle, les guitares, les sons vous gobent et vous immergent en leur sein.

Le lendemain, je l'ai retrouvé. Elle avait forcé sur les effets. Maquillage, jupe.
Curieusement, j'étais entre anesthésie et jour de Noël pour un gamin de 5 ans. Si, c'est possible.

Nous sommes allés chez moi. Ça commençait à faire franchement con tout ce temps passé sans s'embrasser. Toutes ses déclarations solennelles, quel le temps de l'étreinte n'y trouvait plus sa place.

On s'est allongés au grenier. Il y avait ce coin de local de répétition. Je me suis mis sur elle. Je l'ai embrassé.

Nous sommes resté 13 ans ensemble.

THE END

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Anonyme

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63 Posté le 13/03/2006 à 00:18:54

Tres belle histoire ! merci Kloug :bise:

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G²

13458

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64 Posté le 13/03/2006 à 00:20:21

Une question comme ca au passage Kloug

Ca t'es arrivé durant ta jeunesse de penser tellement fort a quelqu'un en espérant que cette personne pourrait se mettre a penser à toi du fait que tu penses tres fort à elle?

(télépathie inside)

Je me rappelle aussi avoir écrit sur des fenetres embuées, des soirées d'hiver aussi alors que la pluie tombait, le nom de ma bien aimée, pensif ...

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Neya_

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65 Posté le 13/03/2006 à 00:23:37

Lol c'est quasiment la même chose que j'ai vécu avec ma copine actuelle ... A part que ça fait "que" quatre ans pour l'instant.

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myspace.com/lesymptome Qui joue du clavier ??

Ça c'est kloug

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66 Posté le 13/03/2006 à 00:23:59

Je vais te dire... ça m'arrive encore.

Je me mets devant la glace. Je me noie dans mes pupilles, je cherche à y imaginer les siennes. Quand je suis dans cette illusion je me mets à rêver que si une magie quelconque existait, peut-être ressentirait-elle ce que je ressents à cet instant.

C'est bargeot mais ça occupe 5 minutes. :mdr:

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Neya_

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67 Posté le 13/03/2006 à 00:25:56

Je comprends mieux tes ballades dégoulinantes du coup. Finalement n'y changes rien. :diable:

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68 Posté le 13/03/2006 à 00:27:21

Je l'ai quitté il y a 6 ans.
J'ai retrouvé une photo d'elle.
Mais cette photo, je l'aime encore.

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G²

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69 Posté le 13/03/2006 à 00:27:50

Je comprend, ca m'arrive aussi, mais pas tellement devant la glace, plutot dans mon lit, le soir.

Je me met a essayer d'attirer l'attention de la personne en pensant tres fort à elle, en espérant qu'il se produise un déclic, et qu'elle sente qu'à ce moment la je pense tres fort à elle

C'est peut etre bargeot aussi, mais j'y crois fort, peut etre qu'un jour j'y arriverai :shootme:

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70 Posté le 13/03/2006 à 00:28:27

Exact Neya, un soir j'ai croisé une copine du bahut et j'ai écrit "bien avant toi"

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Neya_

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71 Posté le 13/03/2006 à 00:29:07

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Anonyme

18168

72 Posté le 13/03/2006 à 00:34:06

G²> je fais souvent la meme chose aussi...

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Drogué·e à l’AFéine

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73 Posté le 13/03/2006 à 00:35:24

Bon, on est mûr pour la sonson. On pourra toujours monter un groupe ensemble à l'asile :bravo:

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G²

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74 Posté le 13/03/2006 à 00:36:50

Check Seth :boire:

Ca me rassure aussi .... j'ai tendance a trop me prendre pour quelqu'un d'"unique".

Et apres on entant dire que les hommes ne sont pas romantiques ou sentimentaux .... je connais bien des femmes qui le sont bien moins que moi par exemple (en toute modestie)

edit : pour l'asile je ramene la sono, je vous laisse faire pour ce qui est instru toussa

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Drogué·e à l’AFéine

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75 Posté le 13/03/2006 à 00:43:17

Enfin, dans l'histoire, l'amour me rend con.

La façon dont j'ai déclaré ma flamme m'avait complètement grillé. Ça lui a fait peur je pense. Tandis que mon speech du surlendemain l'avait peut-etre rassuré.

J'aurais juste dû lui prendre la main et l'embrasser. Je ne pense pas qu'elle restait avec moi les soirées au café pour parler de la réforme Devaquet.

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