Une histoire de Papa Kloug
- 119 réponses
- 17 participants
- 1 782 vues
- 20 followers

Ça c'est kloug

Ses parents étaient divorcés, et parfois je voyais bien qu'elle n'avait pas la pêche.
"Prof de gratte" ce n'est pas comme Professeur de Piano. C'est autre chose, parfois c'est une autre musique que tu enseigne, souvent c'est un autre statut que tu portes.
Quand tu aimes les autres tu apprécies leur proximité. Quand tu as quelques ados parmis tes élèves, que tu vois que ça ne va pas, et bien tu parles. Tu leurs parles. Ce n'est pas les parents qui vont le faire. Ce ne sont pas les profs du bahu.
Alors je leurs parle. Et elle, je lui parlais. Je lui parlais comme aux autres, mais un soir j'ai reçu un texto.

Léo 2003

Hors sujet : elle ne marche toujours pas ta boîte mail !!!!! Grrrr
Mon mail :
Quand on joue, on balance une bouteille à la mer.
On le fait pour le plaisir que celà procure. Le plaisir de le faire. On soigne un peu plus chaque nouvelle bouteille, on réfléchit à ce que l'on va mettre dedans.
Dans notre monde de petits zikos, les bouteilles reviennent rarement.
Merci pour tes avis. Oui, ils sont chaleureux, oui ils sont positifs.
Mais surtout ils me donnent un plaisir énorme, celui de voir revenir la bouteille avec une réponse.
Et ça, je ne sais pas si tu imagines à quel point c'est moment magique !
Merci. Merci beaucoup.
Léonard alias "ça c'est kloug"

çamegratouille

Hors sujet : désolé pour la boite mais je pensais que c'aurait été arrangé
sinon je suis content que ca te fasse plaisir et saches que je n'ai pas forcé le trait, je pensais tres sincèrement ce que j'ai écrit. j'aime bien ta métaphore de la bouteille, et avec toutes celles que tu devrais recevoir c'est une cave émotionnelle que tu pourrais monter
Bonne continuation ...j'aurais sans doute d'autres avis à écrire d'ici peu.

Neya_

Apprendre à comprendre son enfance et les conséquences qu'elle implique sur nos comportements affectifs, c'est pour moi un travail quotidien en ce moment ...
Se dire qu'une histoire, même chouette, n'est pas celle qu'il faut, je t'en parle même pas !!
Et quand tu dis que tu ne crois pas à l'amitié entre un homme et une femme, c'est la question qui tourne dans ma tête en continu en cette période bizzare. Je me dis qu'en même temps c'est tellement chouette, une amie femme, ça permet de partager tellement d'autres choses qu'avec un homme ... Mais c'est ce "tellement" dans lequel je me perds, et qui fait que la première fois de ma vie ou j'ai connu ça, j'ai craqué devant le sentiment de proximité et ça a donné quatre ans et demi en couple, qui s'achèvent aujourd'hui, et que là j'ai l'impression de connaitre se sentiment une deuxième fois et d'être infoutu de saisir la chance que c'est, d'avoir "juste" une amie ... Je crois que je suis incapable d'ouvrir mon coeur à une fille sans l'y inviter au passage en fait

En tous cas merci pour tes histoires, qui même si elles insupportent certains, apportent des choses à d'autres.


Léo 2003

Depuis, j'ai vécu une amitié de cette sorte, mais c'est une ex. Donc le rapport est vidé de connotation. L'histoire a été consommée, reconsommée, avec puis sans amour, au point où on en est devenu frère-sœur.
Aujourd'hui, je n'ai plus de règle là-dessus. Disons que c'est au cas par cas... et c'est pas facile de flairer de quoi il en retourne.

fullwood

Qu'elle soit donc presque irréalisable, du moins, qu'on invente alors des stratagèmes pour la rendre irréalisable.
A ce titre, j'ai expérimenté ce fait avec une cousine magnifique, que je ne connaissais pas bien, mais avec laquelle il y a eu un feeling assez monstrueux.
Nous avons réussi à ne pas sortir ensemble, masi elle comme moi, a éprouvé l'envie, et nos derniers gestes et rapports, tenaient plus d'un rapport de personnes qui désirent être ensemble( avec les gestes et les émotions qui naissent de ces gestes), que de celui d'un simple rapport cousin-cousine.
On regrette un peu tout les deux de n'avoir pas été jusqu'au bout, d'ailleurs.
Heureusement qu'il y a éloignement physique, aujourd'hui
Par contre, nous sommes certains que lorsque nous nous reverrons, nous aurons en tête cet acte manqué.
Je crois que celà ne nous gênera pas, mais que le jeu recommencera, et peut être se concrétisera!
Je ne me gênerais pas!
L'amitié homme femme existe à partir du moment ou il y a un tabou social fort, ou pas d'attirance.
C'est mon humble avis!
Sur le côté destructeur d'une relation:
la psychothérapie m'a été ESSENTIELLE!
JE n'ai pas fait de psychanalyse, mais posé de nouvelles rêgles du jeu avec mon entourgae, et relevé des signesdans mon entourage, qui validaient ce qu'a pu m'apporter la psy!
Et c'est excellent.
Tu apprends à te connaitre, mais aussi à comprendre le jeu social.

çamegratouille


Anonyme


Ça c'est kloug

C'est un fait "d'hiver". Atroce et merveilleux qui commença comme ça :
J'avais tchaté avec une fille dont la photo était sublime. Des long cheveux d'ange couvraient ses épaules vêtues d'un col roulé sombre. Elle fixait l'objectif un peu éblouie par le flash.
On s'était dit qu'on se verrait et comme les fêtes de fin d'années nous ennuyaient réciproquement, on avait fixé le 1 janvier.
La veille, le 31 décembre, je reçu un coup de fil de mon super-pote me disant que sa femme était indisposée par sa grossesse et qu'il annulait la soirée. Je me retrouvait le bec dans l'eau. Plan n°2 = ma super-potesse a 40 de fièvre, donc je me connecte sur le net...
Il est 20h00 ou 21h00 et elle est là, à l'autre bout de la souris. On parle et c'est sympa. Elle me dit qu'elle veut apprendre la guitare, qu'elle aime je ne sais quelle variété de merde et je lui dit que ce n'est pas inintéressant. Et puis comme on est deux idiots (entendez par là deux âmes solitaire) on se téléphone et finalement, on décide d'avancer notre rendez-vous à... tout de suite !
20 mn de voiture environ. Je merdoie à l'interphone... Elle viens m'ouvrir la porte. Elle se tient là avec ses grands yeux clairs et mobiles mais curieusement avec une pupille très dilattée à l'un d'eux. Elle est fine, presque maigre, élancée. Les cheveux blonds clairs et lisses et son teint blanc contraste avec une tenue entièrement noire. Elle avait insisté pour que je vienne avec ma guitare.
C'était fou, adorable, merveilleux. Papa Noël m'offrait la plus jolie fille du monde avec une semaine de retard. Enfin, en tout bien tout honneur : La soirée resta courtoise. Mais ça me faisait délirer de jouer pour une aussi jolie fille un 31 décembre en tête à tête. J'avais un mélange de honte et de bonheur à avoir aussi belle groupie dans un soir aussi particulier.
On avait aussi parlé longuement de nos histoires passées. Elle, elle n'avait jamais aimé et approchait les 30 ans. Moi, j'en avais 36. (réveillon 2003-2004)
...On décida de se revoir.
Pour ceux qui se souviennent, il avait neigé sur la régon parisienne le 1er janvier 2004.
Donc le lendemain midi, je me lêve (chez moi) et je vois que tout est blanc : le rêve continue. Je suis à la limite de croire à la prémonition. Tout-est-ab-so-lue-ment-par-fait !
On allait se revoir dans la semaine.

Ça c'est kloug

Je ne sais plus lequel avait appelé l'autre. De toutes façons, j'en avais décidé d'arrêter avec ses chichi "je n'appelle pas parce que la dernière fois c'est moi qui a appelé" "je vais attendre un peu pour faire désirer" ... j'avais envie de vivre un truc sincère.
On s'est retrouvé à mi-chemin entre chez elle et chez moi. Elle était venue dans un petit cabriolet noir, elle était encore habillée de noir. Je n'ai rien, ni pour les couleurs sombres, ni les bagnoles, mais là c'était du grand style. Peut-être trop pour moi aime garder le tête froide et jouer de bonne humeur.
On a fait un dîner dans un resto carrément nullissime car je m'étais trompé dans les adresses. Après, on a fait une ballade en voiture. On a choisit la sienne parce que franchement, la vieille fiesta, c'était pas le kif du moment. C'était agréable, on parlait de nous, nos envies, nos erreurs. On se disait que la prochaine histoire qu'on vivrait, il faudrait la réussir. Et pour celà, on prendrait son temps pour connaître l'autre.
Et on a pris notre temps.
Et on s'est revu le dimanche

Ça c'est kloug

On s'est donné rendez-vous chez moi. On s'appele pour qu'elle trouve bien le chemin et je l'attends au carrefour pour lui éviter les détails des sens interdits de 50 derniers mètres.
le petit bolide arrive et s'arrête à mon niveau. Je glisse mes 1,87m dans l'habitacle. Elle est au téléphone avec une copine, j'essaye de faire le gentleman et fait mine de ne pas écouter. Oui c'est ce soir... oui... écoute je suis arrivée... oui, mais je te laisse... promis, je lui dirais ce soir... mais, ne t'en fais pas... allez, bisou
Je la regarde, et c'est wwwoooOOOAAAAAOOOooouuuuu ! Elle a fait un broshing qui faisait de sa chevelure nacré un volume dingue sur son petit visage au traits si parfaitement fins. Je lui explique où se garer et la regarde fixer la route. Quelle allure. Même si ça s'arrête là, ça me suffit déjà. C'est trop parfait.
On avait opté pour un ciné et hormis le resto, nous ne mangions pas ensemble. Le nouvel an comme cette fois là, nous avions mangé avant. Elle se disait difficile pour le choix des repas et préfèrait ainsi. Moi, je suis plutôt cuisine du Sud-Ouest et je ne me voyais pas imposer la cuisine à la graisse de canard flambée à l'armagnac à elle si raffinée, et d'un gabarit si frêle.
Sur le chemin du ciné, j'avais profité de ce qu'elle disait pour rebondir et lui faire des avances. Elle me répond qu'elle ne sait pas si elle n'a pas bien compris ou si elle a mal entendu. J'ai l'air d'un con et je fait une pirouette à deux francs.
Après le ciné, on va chez moi. Je lui fais écouter mes démos comme tout Afien le ferait. Elle parle de ses échecs, ses déceptions : elle a eu beaucoup de mecs totalement barges, pleins de reproches, qui la critiquaient sans cesse et lui disait qu'elle savait très bien ce qui déconnait chez elle.
Je me suis levé, je lui ai pris les mains, l'invitant à se lever. Je lui ai dis que ce serait différent entre nous. Je l'ai approchée contre moi, et nous nous sommes embrassé.
On s'était dit qu'on prendrait du temps pour se découvrir mais il était tard et on s'est allongé...

Ça c'est kloug

C'était un corps parfait. Je n'avais pas les yeux du voyeur mais celui de l'enfant qui découvre un cadeau. Je visitais sa nuque, ses jambes, chacun de ses doigts fins, mais quoi que je fasse, quelque furent mes mouvements, tous convergeaient vers son corps. Invariablement sa nuque m'amenait aux bretelles de son soutien-gorge tandis que ses jambes m'amenaient à effleurer sa culotte. Chaque geste amenait le suivant dans une suite logique. Et je garde encore cet instant en moi avec la plupart de ses détails.
La texture douce de sa peau, très fine et parfaitement glissante. Ses seins aux courbes parfaitement rondes étaient l'œuvre d'un sculpteur. Ses hanches recevaient mes mains exactement. Ses jambes fines et légères prennaient les poses d'un modèle quelque soient leur position ; elles étaient l'œuvre d'un peintre, c'est sûr.
Bon, on avait décidé de prendre du temps mais là, on en était arrivé à un point où lorsque l'on est tous les deux nus, les perspectives du futur immédiat ne sont pas multiples.
J'ai un peu appréhendé parce que j'étais ému. J'étais plus dans la contemplation que dans le désir. Mais, ouf ça s'est bien passé. J'ai commencé doucement pour prolonger cet instant de tendresse. Elle, elle s'est masturbée en me fixant dans les yeux et au bout d'une minute environ, elle m'a dit "viens". Ce dont je me suis acquitté.
Aujourd'hui je me demande comment j'ai pu le faire tant ce rapport fut mécanique et dénué de sentiment.
Elle s'est levé, et est allée à la salle de bain. Moi je suis resté dans le lit avec ma sueur et j'ai pris une guitare. Quand elle est sortie de la salle de bains, elle s'est mise à mes pieds et a posé sa tête sur mon genou de libre. Certes, ce n'était pas une partie de sexe merveilleuse, mais j'étais l'idole d'une fille dont la plastique me subjuguait. Alors, je garderais bien encore ce rôle.
Le mardi je l'ai appelé. Elle m'a fait :
"c'est vrai, tu veux bien me revoir quand même ???"
Elle était étonnée. Bon, j'avais été choqué par cet aspect expéditif de l'amour, mais je commençais à ne penser qu'à elle tout le lundi et tout le mardi. Et on allait se revoir enfin.
Ça allait être notre ultime rencard : le mercredi soir

Ça c'est kloug

On avait eu du mal à convenir de qui irait chez qui. Je suis allé chez elle.
Comme les autres fois, elle était en noir. Toute sa garde robe était noire. Chemisier, pull, robe, jean, mitaines et... voiture toujours.
J'y étais allé sans guitare car je devais me lever tôt.
Ce fut le premier reproche. "Pourquoi tu es venu sans ta guitare ?"
"Ben, je te l'ai dit, demain j'ai des trucs à faire, et je ne peux pas me ballader avec ma gratte"
Je l'ai regardé jouer avec son chien toute la soirée. Un espèce de petit truc avec une gueule horrible. Elle arrêtait pas de le faire chier, il était tenté de lui foutre un coup de crocs mais elle le rappelait à l'ordre. Puis elle lui soufflait à nouveau dans ses horribles narines béantes.
Moi je la tirais doucement vers moi pour de la tendresse. Elle se laissait faire cinq secondes, puis se relevait avec une mine que je ne saurais décrire et retournait faire chier son chien.
Elle avait fait de moi le king de la petite ville de banlieue, et voilà que je perdais mon auréole pour un cabot con et moche. La groupie qui posait sa tête sur mes genoux s'emmerdait à mes côtés.
On est allé se coucher, et on a éteind la lumière.
Je me suis mis contre elle. Je me souviens qu'elle faisait un truc que j'adorais, c'est que plutôt que de prendre ma salive et de la porter à son sexe, elle faisait le contraire : elle portait la main à son sexe et me le faisait goûter. Ça reviens presqu'au même dans la gestuelle, mais ça prend tout un autre sens, et j'aime ça. J'ai donc légitimement gagné une étape en caressant de ma langue l'endroit d'où naissait son désir. (je fais gaffe à la modération là... ne vous marrez pas)
Puis je lui ai dit qu'on allait faire ça progressivement cette fois pour profiter du plaisir, si ça ne la dérangeait pas.
Au bout d'une minute environ ça l'a gavé et elle s'est levé. Je l'ai rejoint sur le canapé et elle m'a dit :
"avec les autres filles, ça ne se passe pas comme ça ?"
Je lui ai dis que généralement, on prennait notre temps.
Elle m'a répondu quelque chose comme :
"Tu m'as bien fait comprendre que je n'étais pas normale"
"Mais non, normal, ça n'existe pas dans ces histoires"
"Si"
"Mais non, viens, allez.."
"Maintenant c'est trop tard" me dit-elle
Fichtre. Je me suis couché, elle est venue plus tard. Je me suis rapproché d'elle, tout contre pour être tendre. Elle m'a engueulé et dit que maintenant, à cause de moi, elle n'arriverait plus à dormir.
Je n'ai pas dormi non plus. Je n'osais plus bouger.
À un moment elle a sursauté hors du lit, je ne sais pas pourquoi. Il faisait noir, totalement noir dans cette pièce parfaitement calfeutrée par les volets et les doubles rideaux... et elle a crié comme une folle :
"Et arrête de me regarder comme une bête curieuse !!!".
Qu'aurais-je pu voir dans cette obscurité ? Au bout d'un moment, je me suis levé et je suis rentré chez moi en lui laissant un mot. "Rappele-moi, ça serait sympa de discuter. Je suis rentré te laisser dormir"

Ça c'est kloug

Je ne pense pas pouvoir sortir avec une aussi jolie fille un jour, ni avec quelqu'un d'aussi incompatible. Je me souvenais à présent des reproches que ces ex lui disaient, d'après ce qu'elle même m'en rapportait et je ne pouvais m'empecher de penser que notre histoire, elle la refaisait à chaque fois.
On s'est eu au téléphone pour que ce soit l'autre qui prenne la décision de la rupture. Elle m'a dit "fallait pas partir". Je ne voulais pas rompre, alors elle a déversé un flot d'injure ininterrompu.
Au bout d'un moment, j'ai raccroché.
La neige n'avait pas tenu plus de 24 heures cette année. Cette histoire, elle, moins de 10 jours. Mais si vous saviez, ce qu'elle était belle.

çamegratouille



G²

Belle histoire mais bien triste fin comme à l'accoutumé. Encore certains passage dans lesquel je me retrouve, à admirer les femmes de bas en haut, en large et en travers apres l'amour. Le shéma est identique au tient "mains...poitrine... puis jambes".
C'est étrange mais ton récis m'a subitement donner envie de travailler ma gratte que je viens tout juste d'achetter sans même en avoir une fois joué ...

Merci de nous faire partager ton histoire ; ne change pas

G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo
Vends ampli sono haute puissance ici.

Ça c'est kloug


G²

G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo
Vends ampli sono haute puissance ici.

fullwood



çamegratouille


![[jj] [jj]](https://img.audiofanzine.com/img/user/avatar/3/1/31875.png?w=40&h=40&fm=pjpg&s=d71b718254d937215f8a209b6505a2a5)
[jj]

on ressent toujours énormement de choses en lisant tes histoires kloug. merci en tout cas.
- < Liste des sujets
- Charte