Une histoire de Papa Kloug
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Ça c'est kloug
14379

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
Sujet de la discussion Posté le 16/09/2005 à 00:53:06Une histoire de Papa Kloug
Elle avait 15 ans. Pas mal de problèmes aussi. Un peu la "Fait Divers" de téléphone. Comme pas mal de gens qui ont été obligés de grandir plus vite, elle était vachement mure pour son âge.
Ses parents étaient divorcés, et parfois je voyais bien qu'elle n'avait pas la pêche.
"Prof de gratte" ce n'est pas comme Professeur de Piano. C'est autre chose, parfois c'est une autre musique que tu enseigne, souvent c'est un autre statut que tu portes.
Quand tu aimes les autres tu apprécies leur proximité. Quand tu as quelques ados parmis tes élèves, que tu vois que ça ne va pas, et bien tu parles. Tu leurs parles. Ce n'est pas les parents qui vont le faire. Ce ne sont pas les profs du bahu.
Alors je leurs parle. Et elle, je lui parlais. Je lui parlais comme aux autres, mais un soir j'ai reçu un texto.
Ses parents étaient divorcés, et parfois je voyais bien qu'elle n'avait pas la pêche.
"Prof de gratte" ce n'est pas comme Professeur de Piano. C'est autre chose, parfois c'est une autre musique que tu enseigne, souvent c'est un autre statut que tu portes.
Quand tu aimes les autres tu apprécies leur proximité. Quand tu as quelques ados parmis tes élèves, que tu vois que ça ne va pas, et bien tu parles. Tu leurs parles. Ce n'est pas les parents qui vont le faire. Ce ne sont pas les profs du bahu.
Alors je leurs parle. Et elle, je lui parlais. Je lui parlais comme aux autres, mais un soir j'ai reçu un texto.

Anonyme
18168

76 Posté le 13/03/2006 à 00:45:01
L amour rend con ca cest un fait avéré.
mais quest ce que cest bon d etre con parfois...
mais quest ce que cest bon d etre con parfois...
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Ça c'est kloug
14379

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
77 Posté le 13/03/2006 à 00:45:56
ça me manque (si je puis le prétendre
)

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fullwood
2796

Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
78 Posté le 13/03/2006 à 00:47:42
Elles sont belles tes histoires kloug...




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Anonyme
18168

79 Posté le 13/03/2006 à 00:48:02
Kloug>

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fullwood
2796

Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
80 Posté le 13/03/2006 à 00:56:43
Citation : Alors je me suis résonné à passer à l'acte. Pas par amour. Par pure nécessité. Subir ça. Ce truc. Cet état était invivable.
En fait oui, c'était un coup de foudre
Quand je lis celà....pfff!!!


C'est tellement vrai!

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Shirow
19879

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 21 ans
81 Posté le 13/03/2006 à 01:28:40
Ha ha , à force de galerer en amour , j'ai fini par me mettre à la drum'n'bass ... 

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Guillal
5924

Je poste, donc je suis
Membre depuis 21 ans
82 Posté le 13/03/2006 à 16:15:29


Elle me fait penser à une histoire que mon prof a eue... Un élève, celui qui arrivait juste avant moi, un gamin de 10-12ans... Qui aparemment était battu par son père... Le froid que ça jette... On avait passé une heure a discuter avec le marmot traumatisé par son père...



Tu as une écriture très prrennante Kloug, j'adoore!!
0
I like the boner!!!

Ça c'est kloug
14379

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
83 Posté le 05/06/2006 à 01:38:49
Voilà la petite chanson que j'avais composé pour elle à l'époque (quand j'avais 19 ans et que j'étais con et gossbo).
J'ai passé un petit coup de balais et je l'ai enregistrée avec les potos :
CENT FOIS
J'ai passé un petit coup de balais et je l'ai enregistrée avec les potos :
CENT FOIS
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çamegratouille
247

Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 21 ans
84 Posté le 08/09/2006 à 10:24:55
J'avais pas vu ce thread
Ce kloug c'est le Pierre Bellemare d'AF
Non je plaisante bien sur, j'ai adoré tes 2 histoires, ca me fait chier de le dire
mais bon si tu as du talent en musique et en écriture ca commence à faire beaucoup pour un seul homme.
que puis je dire de plus sinon que tes histoires sont tres touchantes, tu as l'air d'être un type bien(encore une qualité ca fait chi-- ca
)




que puis je dire de plus sinon que tes histoires sont tres touchantes, tu as l'air d'être un type bien(encore une qualité ca fait chi-- ca

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Ça c'est kloug
14379

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
85 Posté le 08/09/2006 à 10:33:20

la blonde de l'hiver et l'italienne.
Je les éditerai ici, si ça en botte quelques uns.

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çamegratouille
247

Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 21 ans
86 Posté le 08/09/2006 à 10:43:20


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Ça c'est kloug
14379

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
87 Posté le 08/09/2006 à 10:47:25
CECI EST UNE RÉÉDITION
C'est mon deuxième grands amours. Il n'y en a eu que deux.
Une fille jolie, la trentaine et célibataire... et là, j'ai morflé mais quelque chose de bien.
J'en ris maintenant, parce que c'était une drôle de fille mais encore, dans mes nuits solitaires, quand je m'imagine un corps, c'est presque invariablement le sien. Une brune au cheveux longs, longs, longs ! ...jusqu'aux reins. Je crois que même avant de la connaître, c'est d'elle dont je rêvais. Si la blonde du nouvel an était plastiquement parfaite, celle-ci était très très jolie. Elle avait les hanches plus pleines et des formes plus généreuses, mais sans excès. C'était l'italienne dans toute sa splendeur. Elle avait les yeux noirs, ça paraît évident.
Les nuits que je passais à ses côtés, je les faisais éveillé. Et il y en a eu des nuits !!!! Elle adorait être réveillé par les caresses, les attouchements ou encore... par mon sexe. Et quand les ébats étaient terminés, je la caressais presque maladivement : je ne pouvais m'empêcher d'apprendre son corps par cœur.
Pour la parenthèse, j'ai fait des études de dessin et en plus longtemps... très longtemps (7 ans). Et bien sûr j'y avais des cours de modèles vivants. C'est à dire qu'à raison de 3 cours par semaine et d'une vingtaine de semaines scolaires minimum, ça fait dans les 60 modèles nus par an. (À ceci près qu'il y a aussi des mecs et des modèles qui reviennent.) Mais pour conclure cet apparté, l'esthétique d'un nu est quelque chose qui est resté fascinant pour moi, même (et surtout) lorsque le désir animal n'est pas dans l'instant. Quand je caresse, c'est un peu comme lorsque je dessine. Je retrace le chemin des courbes de ma main.
Et cette fille là, je l'ai dessiné, décalqué, copié et recopié tant et si bien qu'aujourd'hui, c'est à dire deux ou trois ans après, je pourrais en refaire l'esquisse : on ne sentait pas l'os de la hanche, mais la courbe de sa taille à sa cuisse était d'une courbe unique et régulière. Son dos était vaste et une terrible impression de force se dégageait lorsqu'elle se cambrait ou qu'elle ondulait ou se trémoussait. Elle avait cédé à la mode des tatouages et une vulgaire fleur aux couleurs fades, mal dessinée et au contour épais avait pris place en haut de sa fesse droite. Ses cheveux épais, longs et d'un brun presque noir dévoillaient dans les moments magiques où elle me tournait le dos, une nuque douce et blanche suffisamment longue pour être gracieuse. Ses cuisses étaient épaisses et fermes et ses seins étaient de petits bijoux dressés avec la fierté du tempérament latin. Tout était lignes douces et voluptueuses.
Je me souviens d'une fois où je la regardais marcher de dos et s'éloigner de moi dans une petite robe noire (encore!!!) courte et moulante (elle ne mettait pas toujours de culotte, elle me le disait pour me rendre barjot et faisait quelques pas pour se dandiner). Elle se déhanchait tel un félin, c'était le stéréotype de la bouteille de coca. Les filles affinées par trop de régimes n'ont pas des lignes aussi douces : la hanche s'accroche brutalement sur la taille et les côtes naissent saillantes dans la douceur du ventre. Tandis qu'un tout petit peu de calories, ça donne tout de suite des formes de femme plutôt que de fille. C'était ça c'était une Femme ! Ça aurait dû être Ma Femme... je l'ai souvent pensé au début de notre relation, beaucoup moins à la fin. Je l'ai aimé à en pleurer tous les jours.
Le début, c'était un jeudi, dans un café. C'était avant une répétition, on était la dernière semaine d'avril, il a fait très vite beau cette année. Et le soleil lui allait si bien.
Dès que j'ai un moment, et si vous avez la patience de me lire, je vous écris
mon grand amour d'été...
C'est mon deuxième grands amours. Il n'y en a eu que deux.
Une fille jolie, la trentaine et célibataire... et là, j'ai morflé mais quelque chose de bien.
J'en ris maintenant, parce que c'était une drôle de fille mais encore, dans mes nuits solitaires, quand je m'imagine un corps, c'est presque invariablement le sien. Une brune au cheveux longs, longs, longs ! ...jusqu'aux reins. Je crois que même avant de la connaître, c'est d'elle dont je rêvais. Si la blonde du nouvel an était plastiquement parfaite, celle-ci était très très jolie. Elle avait les hanches plus pleines et des formes plus généreuses, mais sans excès. C'était l'italienne dans toute sa splendeur. Elle avait les yeux noirs, ça paraît évident.
Les nuits que je passais à ses côtés, je les faisais éveillé. Et il y en a eu des nuits !!!! Elle adorait être réveillé par les caresses, les attouchements ou encore... par mon sexe. Et quand les ébats étaient terminés, je la caressais presque maladivement : je ne pouvais m'empêcher d'apprendre son corps par cœur.
Pour la parenthèse, j'ai fait des études de dessin et en plus longtemps... très longtemps (7 ans). Et bien sûr j'y avais des cours de modèles vivants. C'est à dire qu'à raison de 3 cours par semaine et d'une vingtaine de semaines scolaires minimum, ça fait dans les 60 modèles nus par an. (À ceci près qu'il y a aussi des mecs et des modèles qui reviennent.) Mais pour conclure cet apparté, l'esthétique d'un nu est quelque chose qui est resté fascinant pour moi, même (et surtout) lorsque le désir animal n'est pas dans l'instant. Quand je caresse, c'est un peu comme lorsque je dessine. Je retrace le chemin des courbes de ma main.
Et cette fille là, je l'ai dessiné, décalqué, copié et recopié tant et si bien qu'aujourd'hui, c'est à dire deux ou trois ans après, je pourrais en refaire l'esquisse : on ne sentait pas l'os de la hanche, mais la courbe de sa taille à sa cuisse était d'une courbe unique et régulière. Son dos était vaste et une terrible impression de force se dégageait lorsqu'elle se cambrait ou qu'elle ondulait ou se trémoussait. Elle avait cédé à la mode des tatouages et une vulgaire fleur aux couleurs fades, mal dessinée et au contour épais avait pris place en haut de sa fesse droite. Ses cheveux épais, longs et d'un brun presque noir dévoillaient dans les moments magiques où elle me tournait le dos, une nuque douce et blanche suffisamment longue pour être gracieuse. Ses cuisses étaient épaisses et fermes et ses seins étaient de petits bijoux dressés avec la fierté du tempérament latin. Tout était lignes douces et voluptueuses.
Je me souviens d'une fois où je la regardais marcher de dos et s'éloigner de moi dans une petite robe noire (encore!!!) courte et moulante (elle ne mettait pas toujours de culotte, elle me le disait pour me rendre barjot et faisait quelques pas pour se dandiner). Elle se déhanchait tel un félin, c'était le stéréotype de la bouteille de coca. Les filles affinées par trop de régimes n'ont pas des lignes aussi douces : la hanche s'accroche brutalement sur la taille et les côtes naissent saillantes dans la douceur du ventre. Tandis qu'un tout petit peu de calories, ça donne tout de suite des formes de femme plutôt que de fille. C'était ça c'était une Femme ! Ça aurait dû être Ma Femme... je l'ai souvent pensé au début de notre relation, beaucoup moins à la fin. Je l'ai aimé à en pleurer tous les jours.
Le début, c'était un jeudi, dans un café. C'était avant une répétition, on était la dernière semaine d'avril, il a fait très vite beau cette année. Et le soleil lui allait si bien.
Dès que j'ai un moment, et si vous avez la patience de me lire, je vous écris
mon grand amour d'été...
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Léo 2003
1167

AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
88 Posté le 08/09/2006 à 10:57:14
(petit changement de compte AF)
...
J'étais en retard au rendez-vous. Ce n'est pas une question de tactique, c'est une question d'habitude. Je crois que j'avais une bonne demie-heure dans le vent, mais je lui ai tout de suite téléphoné pour m'en excuser et pour ça, le portable, c'est génial.
C'était une fille divine, souriante, rieuse... et j'adore faire rire. je fais mon pitre, de l'auto-dérision et j'oublie tout le caractère de séduction de l'instant. Ça, je crois que ça m'aide beaucoup. Chaque fois que je cherche à séduire, je me prends une gaufre bien épaisse. Quand la fille est jolie, je pars sur le postulat inverse à celui des "bronzés" : je me dis que je n'ai aucune chance, alors autant passer un moment sympa. Du coup, je suis naturel et ça marche (mieux).
Elle se prend au jeu et nous rions tout deux de nous même mais comme j'ai une répétition, nous écourtons la discussion et je la dépose au métro.
Je débarque en répétition à peine en retard.
"Vous savez les mecs, j'ai rencontré une fille superbe. Ça faisait longtemps ! Bon ça ne donnera rien, mais ça fait toujours plaisir à voir. Et puis elle est drôle, pas conne, une jolie voix."
C'est vrai qu'elle avait une voix douce. Selon les moments, quand elle me disait Léo (je ne m'appelle pas kloug en fait...) elle le prononçait chaque syllabes à la noire sur Fa-Mi ou sur Sol-Mi presque sans timbre avec une tendresse à vous glacer l'échine.
Elle aimait séduire. Elle aimait voir qu'elle faisait craquer. Et toujours plus, et elle usait de tous les moyens pour ça.
J'ai attendu le texto, car j'en reçois presque toujours un après. Mais là rien. J'attends, mais le samedi je la rappelle. Elle me dit qu'elle ne peut pas me parler par qu'elle est avec sa famille et ses enfants.
"- Hein ? Tu as des enfants ?"
"- Mais oui, deux ! Je te l'ai dit pourtant !" fait-elle fermement
"- Ah euh. Ah bon, euh... c'est cool hein... chouette, des enfants... euh... "
"- Bon, je ne peux pas te parler, on se voit demain si tu veux" reprend-elle d'une voix presque enjouée.
Bon sang, elle est marrante, elle ne m'avait rien dit pour les gosses.
On s'est donné rendez-vous à la Bastille, devant l'Opéra. J'avais réussi à être à l'heure mais je n'avais pas déjeuner pour y parvenir !
C'était dimanche. 15 heures. Elle était souriante et moi j'avais faim.
On a marché pour chercher un café un peu peinard où on pourrait discuter agréablement. Généralement, quand peut revoir une fille, c'est qu'elle a une attirance, alors ce n'est pas la peine de se frapper, tout va se passer tout seul. Mais voilà qu'elle pique un coup de stress :
"- On va marcher encore longtemps ?"
"- Bien écoute, je n'en sais rien. On voulait un café un peu calme, là c'est le début de la rue de la roquette, c'est bondé. En plus, on s'est donné rendez-vous pour se ballader..."
"- Oui, mais moi j'ai soif" répond-elle sèchement.
"- Tu sais, on va où tu veux" lui fis-je avec un grand sourire et un ton pour détendre l'instant
"- Bien au début, il y en avait un"
On y retourne et on commande un coca. Je me mets à déconner sur le serveur hyper barraqué et sur mes bras de sauterelle. (par rapport à lui, toute personne n'ayant pas passé 10 ans sur les bancs de musculations aurait l'air chétif)
Elle m'a demandé si je croyais à l'amitié entre homme et femme, je lui ai dis que non. Puis elle s'est détendue et je l'ai retrouvé souriante et joueuse. Puis nous nous sommes balladés pendant des heures. Nous sommes allé au père Lachaise.
Je suis dit qu'elle était d'une rare inconstance. J'avais compris que s'étais le genre de fille à éviter. Déjà le coup des gosses qu'elle ne m'avait pas dit, le chaud-froid qu'elle venait de me faire... le passé qu'elle me racontait avec le père de ses enfants, tout concordait sur le profil de personne sur lesquels tout glisse et seul l'instant compte quelque soit les conséquences.
Nous nous sommes assis sur le bord d'un escalier. Un couple est passé sous nos yeux, ils se sont pris la main et se sont embrassés.
Elle, elle se rapproche tout contre moi. Là je flippe grave. Je commence à transpirer, j'ai vachement faim. Je crois que je vais tomber dans les pommes tellement j'ai faim (je fais un peu d'hypoglycémie, mais en plus je n'ai toujours pas mangé de la journée).
Je lui explique que je ne me sens pas très bien et nous nous rabattons vers un troquet où je dévalise tout ce qu'il y a à manger. Je me dis que tout se passe bien, et que ça m'a sauvé de ces griffes. Je vais la raccompagner et je me sauve chez moi. Je sais que c'est une connerie tant elle a du charme, mais ça vaut mieux pour moi. Il vaut mieux se prendre la tête une semaine et zaper une histoire à risque que de morfler comme un âne.
Je l'ai raccompagné. En bas de chez elle, elle a détourné mon visage lorsque je lui faisais la bise.
Elle m'a embrassé.
Toutes mes réticences se sont éteintes.
À cet instant même j'étais devenu sont objet. Complètement dévolu à son plaisir et à ses jeux.
Bref...
J'étais foutu.
...
J'étais en retard au rendez-vous. Ce n'est pas une question de tactique, c'est une question d'habitude. Je crois que j'avais une bonne demie-heure dans le vent, mais je lui ai tout de suite téléphoné pour m'en excuser et pour ça, le portable, c'est génial.
C'était une fille divine, souriante, rieuse... et j'adore faire rire. je fais mon pitre, de l'auto-dérision et j'oublie tout le caractère de séduction de l'instant. Ça, je crois que ça m'aide beaucoup. Chaque fois que je cherche à séduire, je me prends une gaufre bien épaisse. Quand la fille est jolie, je pars sur le postulat inverse à celui des "bronzés" : je me dis que je n'ai aucune chance, alors autant passer un moment sympa. Du coup, je suis naturel et ça marche (mieux).
Elle se prend au jeu et nous rions tout deux de nous même mais comme j'ai une répétition, nous écourtons la discussion et je la dépose au métro.
Je débarque en répétition à peine en retard.
"Vous savez les mecs, j'ai rencontré une fille superbe. Ça faisait longtemps ! Bon ça ne donnera rien, mais ça fait toujours plaisir à voir. Et puis elle est drôle, pas conne, une jolie voix."
C'est vrai qu'elle avait une voix douce. Selon les moments, quand elle me disait Léo (je ne m'appelle pas kloug en fait...) elle le prononçait chaque syllabes à la noire sur Fa-Mi ou sur Sol-Mi presque sans timbre avec une tendresse à vous glacer l'échine.
Elle aimait séduire. Elle aimait voir qu'elle faisait craquer. Et toujours plus, et elle usait de tous les moyens pour ça.
J'ai attendu le texto, car j'en reçois presque toujours un après. Mais là rien. J'attends, mais le samedi je la rappelle. Elle me dit qu'elle ne peut pas me parler par qu'elle est avec sa famille et ses enfants.
"- Hein ? Tu as des enfants ?"
"- Mais oui, deux ! Je te l'ai dit pourtant !" fait-elle fermement
"- Ah euh. Ah bon, euh... c'est cool hein... chouette, des enfants... euh... "
"- Bon, je ne peux pas te parler, on se voit demain si tu veux" reprend-elle d'une voix presque enjouée.
Bon sang, elle est marrante, elle ne m'avait rien dit pour les gosses.
On s'est donné rendez-vous à la Bastille, devant l'Opéra. J'avais réussi à être à l'heure mais je n'avais pas déjeuner pour y parvenir !
C'était dimanche. 15 heures. Elle était souriante et moi j'avais faim.
On a marché pour chercher un café un peu peinard où on pourrait discuter agréablement. Généralement, quand peut revoir une fille, c'est qu'elle a une attirance, alors ce n'est pas la peine de se frapper, tout va se passer tout seul. Mais voilà qu'elle pique un coup de stress :
"- On va marcher encore longtemps ?"
"- Bien écoute, je n'en sais rien. On voulait un café un peu calme, là c'est le début de la rue de la roquette, c'est bondé. En plus, on s'est donné rendez-vous pour se ballader..."
"- Oui, mais moi j'ai soif" répond-elle sèchement.
"- Tu sais, on va où tu veux" lui fis-je avec un grand sourire et un ton pour détendre l'instant
"- Bien au début, il y en avait un"
On y retourne et on commande un coca. Je me mets à déconner sur le serveur hyper barraqué et sur mes bras de sauterelle. (par rapport à lui, toute personne n'ayant pas passé 10 ans sur les bancs de musculations aurait l'air chétif)
Elle m'a demandé si je croyais à l'amitié entre homme et femme, je lui ai dis que non. Puis elle s'est détendue et je l'ai retrouvé souriante et joueuse. Puis nous nous sommes balladés pendant des heures. Nous sommes allé au père Lachaise.
Je suis dit qu'elle était d'une rare inconstance. J'avais compris que s'étais le genre de fille à éviter. Déjà le coup des gosses qu'elle ne m'avait pas dit, le chaud-froid qu'elle venait de me faire... le passé qu'elle me racontait avec le père de ses enfants, tout concordait sur le profil de personne sur lesquels tout glisse et seul l'instant compte quelque soit les conséquences.
Nous nous sommes assis sur le bord d'un escalier. Un couple est passé sous nos yeux, ils se sont pris la main et se sont embrassés.
Elle, elle se rapproche tout contre moi. Là je flippe grave. Je commence à transpirer, j'ai vachement faim. Je crois que je vais tomber dans les pommes tellement j'ai faim (je fais un peu d'hypoglycémie, mais en plus je n'ai toujours pas mangé de la journée).
Je lui explique que je ne me sens pas très bien et nous nous rabattons vers un troquet où je dévalise tout ce qu'il y a à manger. Je me dis que tout se passe bien, et que ça m'a sauvé de ces griffes. Je vais la raccompagner et je me sauve chez moi. Je sais que c'est une connerie tant elle a du charme, mais ça vaut mieux pour moi. Il vaut mieux se prendre la tête une semaine et zaper une histoire à risque que de morfler comme un âne.
Je l'ai raccompagné. En bas de chez elle, elle a détourné mon visage lorsque je lui faisais la bise.
Elle m'a embrassé.
Toutes mes réticences se sont éteintes.
À cet instant même j'étais devenu sont objet. Complètement dévolu à son plaisir et à ses jeux.
Bref...
J'étais foutu.
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Léo 2003
1167

AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
89 Posté le 08/09/2006 à 11:19:58
...Ça allait être un amour d'été. Autant mon premier amour, un amour d'hiver, avait été une réussite que celui-là fut navrant.
J'ai suivi la ravissante italienne jusqu'au dernier étage. Mes exploits de footing ne m'ont pas aidé à monter les escaliers de son immeuble de banlieue rouge.
Nous avons repris notre souffle dans le canapé. J'adorais l'embrasser, elle avait un petit nez fin qui lui donnait un air coquin et ses yeux noirs et brillants étaient comme deux ronds noirs dont j'avais un mal fou à discerner la pupille. Alors je fermais les yeux.
Moi j'étais dans un plaisir romantique et elle, elle avançait des caresses plus aventureuses. J'avais l'inévitable érection et ça l'a fait sourire, puis elle m'a flatté. En gros elle avait envie... Je la sentais monter en température et quand elle était contre moi c'était limite supportable. Une centrale thermique faite femme.
J'aime sentir la peau contre ma paume et le tissus sur le dessus de ma main. C'est le yaourt bi-couche du préliminaire. :-) D'abord il y a le bruit des tissus entre-froissé, puis il y a la peau.
Quand je m'approche d'elle pour l'embrasser je sens son souffle et il imprègne mes narines de son odeur.
On s'est arrêté là parce qu'elle devait aller récupérer ses gamins chez son ex qui habitait juste à côté. On a convenu qu'on se reverrait mercredi soir, et je suis rentré chez moi en tapis volant. Sur la route je téléphone à mon superpote pour m'excuser du retard et repousser le bœuf qu'on avait fixé. Il me dit qu'on l'avait décalé. J'étais ailleurs, complètement ailleurs.
Par contre j'étais choqué de la voir que pour le soir du mercredi, ça sentait bien le rencard pour la nuit, mais cette fille, j'avais envie de la connaître davantage. Je crois que j'étais intimidé aussi. Elle m'a dit par mail que non, mercredi c'était bien... que mardi elle allait refaire sa carte grise à la préfecture. J'ai dit que s'il le fallait, j'irai me balader à la sécu et aux assédics avec elle. Ça l'a fait rire et j'y suis allé le mardi matin.
Je l'ai trouvé prostré, comme vexé. Elle m'a dit qu'elle avait besoin d'y aller doucement, qu'elle ne souhaitait pas s'engager de trop. Je me suis sentis fondre, pourtant je suis resté et j'ai essayé de la divertir et ça a marché. Je lui ai fait les trucs des amoureux. Comme je suis assez grand, j'adore faire du "soulevé de jeune fille".
Elle m'a envoyé un mail en me remerciant de l'instant qu'elle avait trouvé très agréable.
Mercredi, je sonne à l'interphone. Je monte les marches quatre à quatre. Je souffle à l'avant dernier étage et je finis le dernier tout doucement. C'est une technique d'un pote pour ne pas arriver tout essoufflé.
Elle m'ouvre et je l'enserre dans mes bras. Je l'embrasse car j'adore le goût de sa bouche. Ses lèvres sont moelleuses comme un déssert.
Après quelques courses, je me mets à la cuisine. Je ne sais faire que quelques trucs mais ça me donne une bonne image... enfin j'essaye. Là ce sont des dorades au four avec quelques rondelles de citron que la cuisson suffit à confire. Je fait un riz pilaf au dernier moment. Tout du long de la cuisson, et ce fut long, on était excité comme des fous. On mettait les mains partout, elle était en transe et je me laissais emporter. Mais on attendait d'avoir mangé puisqu'il fallait surveiller la préparation du dîner.
Quand ce fut prêt, nous nous sommes repus. NE FAITES JAMAIS DE DORADE AU FOUR POUR UNE NUIT D'AMOUR ! C'est beaucoup trop lourd !!! On était comme somnolent, abrutis par le repas trop conséquent et un vin bu trop vite. Nous sommes allés bêtement nous coucher.
Elle m'a dit : "réveille-moi cette nuit si tu le souhaites" et c'est ce que j'ai fait.
C'était affolant. Tout étais volupté avec elle. Je faisais doucement, tendrement et elle suçurait : "doucement".
Quand je suis entré en elle, ce fut avec une telle langueur que j'ai avalé mille fois ma salive. Chaque mouvement était interminable.
Je prenais le lobe de son oreille entre mes lèvres tandis que le mouvement perpétuel de chacun de nos corps rythmait dans un synchronisme parfait. Jamais le mot voluptueux n'avait pris son sens pour moi avant ce jour.
Tout mouvement était sujet à des soupirs, des gloussements des baisers. Je sentais son souffle sur le creux de mon cou. Je commandais chaque respiration de mes mouvement de reins.
Le truc barge, c'est que c'était du 100% risque au niveau mst & co. Pas de protection. Le truc génial c'est que je sentais tout le relief de son intimité. Et comme nous étions allé très progressivement, le premier stade de la monté du désir -celui où on lâche tout- était passé, j'avais l'impression de pouvoir tenir une éternité. Le plaisir de cette caresse sexuée avait remplacé l'envie d'assouvir le besoin animal. Nous étions mélangés, amalgamés. J'étais un Adam qui avait retrouvé ce flan dans lequel on avait pétri cette créature. J'avais un sentiment d'accomplissement.
Je l'ai beaucoup aimé pour ça.
Ces enfants, elle me les a présentés assez prudemment histoire de ne pas les choquer. Le plus petit n'avait pas quatre ans et avait la gentillesse du "mini-pitt-bull" de la blonde en noir. C'était un "enfant-bouche", c'est à dire qu'il était réduit à l'état d'ouverture buccale qui ne servait qu'à s'alimenter en grandes quantités, à crier, à pleurer ou à bouder quand je m'occupais de sa mère.
En apparence, son père avait plus de manières...
J'étais sous la douche quand il est rentré dans l'appartement. En fait : il avait les clés et s'invitait quand bon lui chantait. C'était pratique, il habitait à côté !
Je retourne dans la salle de bain un peu paniqué mais mes affaires sont restés sur le lit de son ex-fiancé. La première présentation s'est donc faite vêtu d'une serviette qui me servit de pagne.
"- Bonjour, je suis celui qui... enfin, qui honore la mère de vos enfants" aurais-je pu dire si la scène avait manqué de clarté comme ça.
De toutes façons la seconde présentation fut plus explicite puisque j'étais dans le lit en pleins ébats avec elle. On s'est apperçu assez tard qu'il était là... on n'avait pas entendu le bruit.
C'était un mec sympa, amoureux encore. Il portait une tristesse sur lui, un truc horrible. J'étais toujours prêt à dégainer un mouchoir pour lui. On a parlé broutilles, j'ai fait semblant de m'intéresser.
Plus tard je me suis expliqué avec son-ex, c'est à dire ma légitime :
"- Ce n'est pas normal qu'il puisse entrer comme ça ! Il a encore les clés !"
"- Bien sûr, répondit-elle, comment veux-tu qu'ils voit ses enfants "
"- Bien, en frappant à la porte non ?"
Elle me regarde alors avec dépit et rajoute :
"- Toi, tu es jaloux !"
Le rêve chaugeait de couleur, et l'eau de rose virait à l'eau de mer (si j'ai bien retenu les couleurs)
J'ai suivi la ravissante italienne jusqu'au dernier étage. Mes exploits de footing ne m'ont pas aidé à monter les escaliers de son immeuble de banlieue rouge.
Nous avons repris notre souffle dans le canapé. J'adorais l'embrasser, elle avait un petit nez fin qui lui donnait un air coquin et ses yeux noirs et brillants étaient comme deux ronds noirs dont j'avais un mal fou à discerner la pupille. Alors je fermais les yeux.
Moi j'étais dans un plaisir romantique et elle, elle avançait des caresses plus aventureuses. J'avais l'inévitable érection et ça l'a fait sourire, puis elle m'a flatté. En gros elle avait envie... Je la sentais monter en température et quand elle était contre moi c'était limite supportable. Une centrale thermique faite femme.
J'aime sentir la peau contre ma paume et le tissus sur le dessus de ma main. C'est le yaourt bi-couche du préliminaire. :-) D'abord il y a le bruit des tissus entre-froissé, puis il y a la peau.
Quand je m'approche d'elle pour l'embrasser je sens son souffle et il imprègne mes narines de son odeur.
On s'est arrêté là parce qu'elle devait aller récupérer ses gamins chez son ex qui habitait juste à côté. On a convenu qu'on se reverrait mercredi soir, et je suis rentré chez moi en tapis volant. Sur la route je téléphone à mon superpote pour m'excuser du retard et repousser le bœuf qu'on avait fixé. Il me dit qu'on l'avait décalé. J'étais ailleurs, complètement ailleurs.
Par contre j'étais choqué de la voir que pour le soir du mercredi, ça sentait bien le rencard pour la nuit, mais cette fille, j'avais envie de la connaître davantage. Je crois que j'étais intimidé aussi. Elle m'a dit par mail que non, mercredi c'était bien... que mardi elle allait refaire sa carte grise à la préfecture. J'ai dit que s'il le fallait, j'irai me balader à la sécu et aux assédics avec elle. Ça l'a fait rire et j'y suis allé le mardi matin.
Je l'ai trouvé prostré, comme vexé. Elle m'a dit qu'elle avait besoin d'y aller doucement, qu'elle ne souhaitait pas s'engager de trop. Je me suis sentis fondre, pourtant je suis resté et j'ai essayé de la divertir et ça a marché. Je lui ai fait les trucs des amoureux. Comme je suis assez grand, j'adore faire du "soulevé de jeune fille".
Elle m'a envoyé un mail en me remerciant de l'instant qu'elle avait trouvé très agréable.
Mercredi, je sonne à l'interphone. Je monte les marches quatre à quatre. Je souffle à l'avant dernier étage et je finis le dernier tout doucement. C'est une technique d'un pote pour ne pas arriver tout essoufflé.
Elle m'ouvre et je l'enserre dans mes bras. Je l'embrasse car j'adore le goût de sa bouche. Ses lèvres sont moelleuses comme un déssert.
Après quelques courses, je me mets à la cuisine. Je ne sais faire que quelques trucs mais ça me donne une bonne image... enfin j'essaye. Là ce sont des dorades au four avec quelques rondelles de citron que la cuisson suffit à confire. Je fait un riz pilaf au dernier moment. Tout du long de la cuisson, et ce fut long, on était excité comme des fous. On mettait les mains partout, elle était en transe et je me laissais emporter. Mais on attendait d'avoir mangé puisqu'il fallait surveiller la préparation du dîner.
Quand ce fut prêt, nous nous sommes repus. NE FAITES JAMAIS DE DORADE AU FOUR POUR UNE NUIT D'AMOUR ! C'est beaucoup trop lourd !!! On était comme somnolent, abrutis par le repas trop conséquent et un vin bu trop vite. Nous sommes allés bêtement nous coucher.
Elle m'a dit : "réveille-moi cette nuit si tu le souhaites" et c'est ce que j'ai fait.
C'était affolant. Tout étais volupté avec elle. Je faisais doucement, tendrement et elle suçurait : "doucement".
Quand je suis entré en elle, ce fut avec une telle langueur que j'ai avalé mille fois ma salive. Chaque mouvement était interminable.
Je prenais le lobe de son oreille entre mes lèvres tandis que le mouvement perpétuel de chacun de nos corps rythmait dans un synchronisme parfait. Jamais le mot voluptueux n'avait pris son sens pour moi avant ce jour.
Tout mouvement était sujet à des soupirs, des gloussements des baisers. Je sentais son souffle sur le creux de mon cou. Je commandais chaque respiration de mes mouvement de reins.
Le truc barge, c'est que c'était du 100% risque au niveau mst & co. Pas de protection. Le truc génial c'est que je sentais tout le relief de son intimité. Et comme nous étions allé très progressivement, le premier stade de la monté du désir -celui où on lâche tout- était passé, j'avais l'impression de pouvoir tenir une éternité. Le plaisir de cette caresse sexuée avait remplacé l'envie d'assouvir le besoin animal. Nous étions mélangés, amalgamés. J'étais un Adam qui avait retrouvé ce flan dans lequel on avait pétri cette créature. J'avais un sentiment d'accomplissement.
Je l'ai beaucoup aimé pour ça.
Ces enfants, elle me les a présentés assez prudemment histoire de ne pas les choquer. Le plus petit n'avait pas quatre ans et avait la gentillesse du "mini-pitt-bull" de la blonde en noir. C'était un "enfant-bouche", c'est à dire qu'il était réduit à l'état d'ouverture buccale qui ne servait qu'à s'alimenter en grandes quantités, à crier, à pleurer ou à bouder quand je m'occupais de sa mère.
En apparence, son père avait plus de manières...
J'étais sous la douche quand il est rentré dans l'appartement. En fait : il avait les clés et s'invitait quand bon lui chantait. C'était pratique, il habitait à côté !
Je retourne dans la salle de bain un peu paniqué mais mes affaires sont restés sur le lit de son ex-fiancé. La première présentation s'est donc faite vêtu d'une serviette qui me servit de pagne.
"- Bonjour, je suis celui qui... enfin, qui honore la mère de vos enfants" aurais-je pu dire si la scène avait manqué de clarté comme ça.
De toutes façons la seconde présentation fut plus explicite puisque j'étais dans le lit en pleins ébats avec elle. On s'est apperçu assez tard qu'il était là... on n'avait pas entendu le bruit.
C'était un mec sympa, amoureux encore. Il portait une tristesse sur lui, un truc horrible. J'étais toujours prêt à dégainer un mouchoir pour lui. On a parlé broutilles, j'ai fait semblant de m'intéresser.
Plus tard je me suis expliqué avec son-ex, c'est à dire ma légitime :
"- Ce n'est pas normal qu'il puisse entrer comme ça ! Il a encore les clés !"
"- Bien sûr, répondit-elle, comment veux-tu qu'ils voit ses enfants "
"- Bien, en frappant à la porte non ?"
Elle me regarde alors avec dépit et rajoute :
"- Toi, tu es jaloux !"
Le rêve chaugeait de couleur, et l'eau de rose virait à l'eau de mer (si j'ai bien retenu les couleurs)
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Léo 2003
1167

AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
90 Posté le 08/09/2006 à 11:21:22
Dans certains cas il y a un fonctionnement d'aimants dans le principe de l'attirance, ça c'est clair. Nord-sud.
D'ailleurs, la petite italienne me menait par le bout du nez et j'ai tout de même un instinct de conservation, alors j'ai commencé à m'en détacher. Que s'est-il passé ?
Et bien j'ai rompu ! Mais elle m'a récupéré.
Alors j'ai rompu à nouveau. Mais elle m'a récupéré à nouveau.
Alors je l'ai quitté une nouvelle fois...etc... cinq fois de suite. Plus je la délaissais, plus elle s'attachait. Elle a finit par m'en vouloir. Elle me fit des scènes impensable et d'une inconstance dont elle avait le secret.
"- Maintenant je fais un régime le soir, alors je ne mange pas"
"- Je vais quand même me choper un truc pour dépanner si ça ne t'embête pas." ai-je répondu
"- Si, ça m'embête. Si tu te prends à manger, ça me donnera faim, fit-elle, alors je te préviens, si tu manges, je rentre chez moi"
On en était venu à se faire mal.
Un autre soir, elle m'a rejetté parce que j'avais critiqué son ex (qu'elle avait pourtant quitté). Nous avons dû faire lit à part. Alors je lui ai dit que si c'était pour en arriver là autant être chacun dans son lit.
Je l'ai foutu dans la bagnole et je l'ai déposé chez elle entre 3 et 5 heures du mat'.
J'ai remis le contact, j'ai chialé et j'ai fait le tour du paté de maison. J'ai sonné, j'ai imploré le pardon et on est allé se coucher dans le même lit. J'étais fou d'elle.
C'était le moment où il y a eu l'affaire avec Cantat. Et ça, ça m'a fait tilt ! On était vraiment rentré dans un truc destructeur. Et on se ressemblait tellement sur certains points qu'on était capable de deviner ce que pensait l'autre... parce qu'on pensait la même chose !!! On était tout les deux lions à quelques jours d'intervalles. Seuls nos rapports charnels étaient tels qu'il nous rassemblaient cette une guerre qui était devenue permanente.
En pagaille les idées étaient du genre :
"je vais me tapper quelqu'un d'autre pour me détacher" - "cette fois je ne décroche pas au téléphone"
Elle m'a posé cent lapins et a annulé mille rencards parce que c'était un truc que je ne supportais pas.
Je comprends le crime passionnel. C'est horrible, mais depuis ce jour là, je comprends.
On finit par détester le pouvoir que l'autre obtient sur soi, et elle, elle en abusait. Effectivement, à chaque fois que je l'ai quitté, elle est venue me rechercher. Alors on se remettait ensemble en espérant que ça change puisqu'elle était revenue. Puis elle me disait en riant : "pourquoi ça changerait"... ou encore "de quoi on avait parlé déjà ?".
Une fois encore, on a mis tous les griefs à plat. Elle m'a répondu :
"- Tu sais je crois que c'est mon ex qui joue un jeu et si on craque, on lui donnera raison"
"- Mais il n'a pas à avoir les clés de chez toi si tu n'es plus avec lui"
Elle niait, me prétendant que j'étais jaloux.
Jaloux qu'il nous surprenne dans notre intimité ? Jaloux qu'il me salue à ma sortie de la douche ? Jaloux de partir de chez elle quand lui il arrive ? Ça déjà plus.
Puis un jour elle a dit "- Oui, tu as raison, j'ai repris les clés". (il lui avait refait une déclaration)
J'avais mis 3 mois pour obtenir ce qui me semblait logique. Mais pour elle, il n'y avait pas de logique, juste des humeurs.
La cinquième rupture fut la bonne et elle n'est pas revenue. J'ai fait quelques conneries dans des lits qui n'étaient pas le mien et ma meilleure amie est venue me consoler par des moyens qui dépassent le cadre de l'amitié.
Un an plus tard, j'ai entendu frapper à mes volets.
C'était elle. Identique et superbe.
On a tout remis sur la table.
On s'est allongé...
D'ailleurs, la petite italienne me menait par le bout du nez et j'ai tout de même un instinct de conservation, alors j'ai commencé à m'en détacher. Que s'est-il passé ?
Et bien j'ai rompu ! Mais elle m'a récupéré.
Alors j'ai rompu à nouveau. Mais elle m'a récupéré à nouveau.
Alors je l'ai quitté une nouvelle fois...etc... cinq fois de suite. Plus je la délaissais, plus elle s'attachait. Elle a finit par m'en vouloir. Elle me fit des scènes impensable et d'une inconstance dont elle avait le secret.
"- Maintenant je fais un régime le soir, alors je ne mange pas"
"- Je vais quand même me choper un truc pour dépanner si ça ne t'embête pas." ai-je répondu
"- Si, ça m'embête. Si tu te prends à manger, ça me donnera faim, fit-elle, alors je te préviens, si tu manges, je rentre chez moi"
On en était venu à se faire mal.
Un autre soir, elle m'a rejetté parce que j'avais critiqué son ex (qu'elle avait pourtant quitté). Nous avons dû faire lit à part. Alors je lui ai dit que si c'était pour en arriver là autant être chacun dans son lit.
Je l'ai foutu dans la bagnole et je l'ai déposé chez elle entre 3 et 5 heures du mat'.
J'ai remis le contact, j'ai chialé et j'ai fait le tour du paté de maison. J'ai sonné, j'ai imploré le pardon et on est allé se coucher dans le même lit. J'étais fou d'elle.
C'était le moment où il y a eu l'affaire avec Cantat. Et ça, ça m'a fait tilt ! On était vraiment rentré dans un truc destructeur. Et on se ressemblait tellement sur certains points qu'on était capable de deviner ce que pensait l'autre... parce qu'on pensait la même chose !!! On était tout les deux lions à quelques jours d'intervalles. Seuls nos rapports charnels étaient tels qu'il nous rassemblaient cette une guerre qui était devenue permanente.
En pagaille les idées étaient du genre :
"je vais me tapper quelqu'un d'autre pour me détacher" - "cette fois je ne décroche pas au téléphone"
Elle m'a posé cent lapins et a annulé mille rencards parce que c'était un truc que je ne supportais pas.
Je comprends le crime passionnel. C'est horrible, mais depuis ce jour là, je comprends.
On finit par détester le pouvoir que l'autre obtient sur soi, et elle, elle en abusait. Effectivement, à chaque fois que je l'ai quitté, elle est venue me rechercher. Alors on se remettait ensemble en espérant que ça change puisqu'elle était revenue. Puis elle me disait en riant : "pourquoi ça changerait"... ou encore "de quoi on avait parlé déjà ?".
Une fois encore, on a mis tous les griefs à plat. Elle m'a répondu :
"- Tu sais je crois que c'est mon ex qui joue un jeu et si on craque, on lui donnera raison"
"- Mais il n'a pas à avoir les clés de chez toi si tu n'es plus avec lui"
Elle niait, me prétendant que j'étais jaloux.
Jaloux qu'il nous surprenne dans notre intimité ? Jaloux qu'il me salue à ma sortie de la douche ? Jaloux de partir de chez elle quand lui il arrive ? Ça déjà plus.
Puis un jour elle a dit "- Oui, tu as raison, j'ai repris les clés". (il lui avait refait une déclaration)
J'avais mis 3 mois pour obtenir ce qui me semblait logique. Mais pour elle, il n'y avait pas de logique, juste des humeurs.
La cinquième rupture fut la bonne et elle n'est pas revenue. J'ai fait quelques conneries dans des lits qui n'étaient pas le mien et ma meilleure amie est venue me consoler par des moyens qui dépassent le cadre de l'amitié.
Un an plus tard, j'ai entendu frapper à mes volets.
C'était elle. Identique et superbe.
On a tout remis sur la table.
On s'est allongé...
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Léo 2003
1167

AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
91 Posté le 08/09/2006 à 11:22:06
On a consommé le plaisir à nouveau.
On a consommé cinq jours, cinq nuits. Collés l'un à l'autre. Collés dans le train, collés au clavier du téléphone à tapper des sms.
Elle me disait des mots tous bas à l'oreille.
"- Tu vois Léo, tout ce que tu as voulu, je te le donne. Je n'ai plus de carapace : je joue le jeu pleinement maintenant. Tu vois c'est fusionnel, c'est ce que tu voulais non ?"
Les nuits passées à se répéter que l'on s'aimait dataient de l'année précédente. J'en avais chié pour guérir d'elle. J'avais tellement pleuré lorsque j'étais avec elle que lorsque je l'ai quitté, j'étais soulagé.
Mais malgré tout j'étais amer et plus que tout j'étais complêtement flippé. J'ai souffert de tous les maux. J'ai eu des acouphènes (ça va mieux dieu merci). J'ai suivi une psychologue qui m'a appris des trucs extra et m'a bien accompagné à apprendre à me connaître.
Mais le grand bond, ce fut les acouphènes. Et la solution géniale, ça a été un thérapeute spécialisé. Car dans ce genre de problème, s'il y a une certaine atteinte du nerf auditif, il y a aussi et beaucoup de l'anxiété. Résoudre son anxiété c'est accepter l'existence de ces sifflements jusqu'à les oublier pour finalement ne plus les entendre du tout.
Seulement pour résoudre son anxiété, il a fallu aller à la pêche à ma propre histoire. Comprendre mes comportements acquis dans l'enfance. Les changer. Aujourd'hui je sais même pourquoi j'ai aimé cette fille et quelles carences de mon enfance y trouvaient en même temps la satisfaction et le soulagement.
La belle italienne était revenue, ça aurait dû être magique. En fait j'étais sceptique. Perplexe.
J'avais fini par avoir peur d'elle et surtout je ne voulais pas refaire le parcours de la descente aux enfers dont je revenais.
À la fin du cinquième jour, ce fut le sixième soir Je sais, l'arithmétique est bizarre. Mais elle était revenue un soir. Et arrivé à ce soir là, je dû la quitter pour aller en répétition.
Alors, je redescendis sur terre. J'ai analysé la situation à froid puisque j'étais loin de son emprise. J'ai pris peur aussi pour tout ce que j'avais souffert. J'ai téléphoné à tous mes amis. Le super-pote-number-one m'a dit :
"- Ce que je vais te dire, tu le sais déjà alors je ne vais pas insulter ton intelligence en te répondant"
J'en ai parlé à ma psy mais rien qu'à l'énoncé de l'histoire, je trouvais impossible de lui demander l'autorisation de retourner dans la gueule du loup. Elle n'a pas voulu me répondre, mais m'a dit :
"- Ce qu'il faudrait comprendre, c'est pourquoi vous rentrez en hypnose dès qu'elle vous apparaît. A-t'elle le pouvoir d'un crotale qui paralyse sa proie ?"
Je lui ai téléphoné lâchement. Je lui ai dit que ce qu'elle m'offrait à présent n'était plus dans le bon instant. J'avais appris à me méfier d'elle. Et malgré tout mon amour réinventer le passé m'était impossible.
Elle m'a dit :
"- Tu es toujours resté sur ce que j'étais et ce que j'ai dit au début, mais tu ne m'as pas vu changer quand je me suis attaché à toi. Au contraire, tu n'as cessé de t'écarter. Mais dans quelques mois tu seras tout ce que tu veux savoir"
Bizarre non ?
Les mois ont passés.
Le téléphone a sonné. J'avais répétition. C'était le soir manquant : celui où on n'avait pas pu se voir la dernière fois.
Elle a dit :
"Laisse-moi parler.
Je suis une italienne et je suis fière alors ne m'interomps pas.
C'est difficile à faire pour moi tout ça, mais voici les faits :
C'est évident que c'était une histoire de sentiments. Il y avait beaucoup de choses pour nous, mais il y avait aussi beaucoup de mal à communiquer. Mais quand j'ai quitté le père de mes enfants ce n'était pas pour refaire une histoire, encore moins pour te rencontrer.
Ma liberté je l'ai choisit et aujourd'hui elle me coûte d'élever seule deux enfants. Je veux être seule même si je dois renoncer à la plus grande histoire d'amour.
Au revoir Léonard"
Je n'ai rien dit. J'ai pris note du message dans ma mémoire tel une machine, à l'instar d'un répondeur qui n'a pas de réponse puisque ce n'est pas ce qu'on lui demande. Un répondeur c'est fait pour fermer sa gueule et prendre acte.
J'ai pris acte.
Je crois que c'est la seule fois où elle a prononcé mon prénom entièrement dis-je à mon bassiste et ami d'adolescence (depuis bientôt 20 ans). Je lui répéta le message. Il m'a dit :
"c'est merveilleux, elle t'aime : rappelle la !"
Je l'ai regardé d'un air surpris et résigné. Surpris d'entendre chose aussi impossible quand on a vécu toute l'histoire. Résigné par tant d'écart qu'il peut exister entre deux êtres qui s'aiment mais qui veulent décider de leur parcours.
" -Oui, mon pote, c'est merveilleux."
On ne s'est jamais rappelé. On ne s'est jamais revu.
On a consommé cinq jours, cinq nuits. Collés l'un à l'autre. Collés dans le train, collés au clavier du téléphone à tapper des sms.
Elle me disait des mots tous bas à l'oreille.
"- Tu vois Léo, tout ce que tu as voulu, je te le donne. Je n'ai plus de carapace : je joue le jeu pleinement maintenant. Tu vois c'est fusionnel, c'est ce que tu voulais non ?"
Les nuits passées à se répéter que l'on s'aimait dataient de l'année précédente. J'en avais chié pour guérir d'elle. J'avais tellement pleuré lorsque j'étais avec elle que lorsque je l'ai quitté, j'étais soulagé.
Mais malgré tout j'étais amer et plus que tout j'étais complêtement flippé. J'ai souffert de tous les maux. J'ai eu des acouphènes (ça va mieux dieu merci). J'ai suivi une psychologue qui m'a appris des trucs extra et m'a bien accompagné à apprendre à me connaître.
Mais le grand bond, ce fut les acouphènes. Et la solution géniale, ça a été un thérapeute spécialisé. Car dans ce genre de problème, s'il y a une certaine atteinte du nerf auditif, il y a aussi et beaucoup de l'anxiété. Résoudre son anxiété c'est accepter l'existence de ces sifflements jusqu'à les oublier pour finalement ne plus les entendre du tout.
Seulement pour résoudre son anxiété, il a fallu aller à la pêche à ma propre histoire. Comprendre mes comportements acquis dans l'enfance. Les changer. Aujourd'hui je sais même pourquoi j'ai aimé cette fille et quelles carences de mon enfance y trouvaient en même temps la satisfaction et le soulagement.
La belle italienne était revenue, ça aurait dû être magique. En fait j'étais sceptique. Perplexe.
J'avais fini par avoir peur d'elle et surtout je ne voulais pas refaire le parcours de la descente aux enfers dont je revenais.
À la fin du cinquième jour, ce fut le sixième soir Je sais, l'arithmétique est bizarre. Mais elle était revenue un soir. Et arrivé à ce soir là, je dû la quitter pour aller en répétition.
Alors, je redescendis sur terre. J'ai analysé la situation à froid puisque j'étais loin de son emprise. J'ai pris peur aussi pour tout ce que j'avais souffert. J'ai téléphoné à tous mes amis. Le super-pote-number-one m'a dit :
"- Ce que je vais te dire, tu le sais déjà alors je ne vais pas insulter ton intelligence en te répondant"
J'en ai parlé à ma psy mais rien qu'à l'énoncé de l'histoire, je trouvais impossible de lui demander l'autorisation de retourner dans la gueule du loup. Elle n'a pas voulu me répondre, mais m'a dit :
"- Ce qu'il faudrait comprendre, c'est pourquoi vous rentrez en hypnose dès qu'elle vous apparaît. A-t'elle le pouvoir d'un crotale qui paralyse sa proie ?"
Je lui ai téléphoné lâchement. Je lui ai dit que ce qu'elle m'offrait à présent n'était plus dans le bon instant. J'avais appris à me méfier d'elle. Et malgré tout mon amour réinventer le passé m'était impossible.
Elle m'a dit :
"- Tu es toujours resté sur ce que j'étais et ce que j'ai dit au début, mais tu ne m'as pas vu changer quand je me suis attaché à toi. Au contraire, tu n'as cessé de t'écarter. Mais dans quelques mois tu seras tout ce que tu veux savoir"
Bizarre non ?
Les mois ont passés.
Le téléphone a sonné. J'avais répétition. C'était le soir manquant : celui où on n'avait pas pu se voir la dernière fois.
Elle a dit :
"Laisse-moi parler.
Je suis une italienne et je suis fière alors ne m'interomps pas.
C'est difficile à faire pour moi tout ça, mais voici les faits :
C'est évident que c'était une histoire de sentiments. Il y avait beaucoup de choses pour nous, mais il y avait aussi beaucoup de mal à communiquer. Mais quand j'ai quitté le père de mes enfants ce n'était pas pour refaire une histoire, encore moins pour te rencontrer.
Ma liberté je l'ai choisit et aujourd'hui elle me coûte d'élever seule deux enfants. Je veux être seule même si je dois renoncer à la plus grande histoire d'amour.
Au revoir Léonard"
Je n'ai rien dit. J'ai pris note du message dans ma mémoire tel une machine, à l'instar d'un répondeur qui n'a pas de réponse puisque ce n'est pas ce qu'on lui demande. Un répondeur c'est fait pour fermer sa gueule et prendre acte.
J'ai pris acte.
Je crois que c'est la seule fois où elle a prononcé mon prénom entièrement dis-je à mon bassiste et ami d'adolescence (depuis bientôt 20 ans). Je lui répéta le message. Il m'a dit :
"c'est merveilleux, elle t'aime : rappelle la !"
Je l'ai regardé d'un air surpris et résigné. Surpris d'entendre chose aussi impossible quand on a vécu toute l'histoire. Résigné par tant d'écart qu'il peut exister entre deux êtres qui s'aiment mais qui veulent décider de leur parcours.
" -Oui, mon pote, c'est merveilleux."
On ne s'est jamais rappelé. On ne s'est jamais revu.
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Pevets
13509

Drogué·e à l’AFéine
Membre depuis 20 ans
92 Posté le 08/09/2006 à 11:31:23
Hors sujet : T'as peur d'arriver trop vite aux 10000 posts ?
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fullwood
2796

Squatteur·euse d’AF
Membre depuis 21 ans
93 Posté le 08/09/2006 à 12:16:18
Ouah!
Moi, j'ai tout lu!
Je reconnais certaines réflexion que j'ai pu me faire à cause de mon ex, dans ton histoire Kloug.

Moi, j'ai tout lu!
Je reconnais certaines réflexion que j'ai pu me faire à cause de mon ex, dans ton histoire Kloug.

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G²
13458

Membre d’honneur
Membre depuis 21 ans
94 Posté le 08/09/2006 à 12:19:52
C'est comme ca que j'aime Kloug
. Il a une partie de lui dans chacun de nous même.

0
G² aka Gérard Germain, Gaspard Groseille, Gaston Garnier, Günther Gestapo
Vends ampli sono haute puissance ici.

Léo 2003
1167

AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
95 Posté le 08/09/2006 à 13:38:19
C'est juste qu'on a tous des parties communes si on enleve les masques.
Il y a la gêne, la peur, l'éducation, le refoulement, ça peut déranger et même blesser.
Moi ça me rassure plutôt et le fonctionnement de l'être humain est passionnant.
Bien sûr on peut se faire allumer en se livrant, mais elle est où la vie si elle est pas dans ces petits bouts de nous-mêmes ? On va pas faire taire "ça" alors que c'est justement notre vraie image, alors que justement c'est vraiment nous.
Il y a la gêne, la peur, l'éducation, le refoulement, ça peut déranger et même blesser.
Moi ça me rassure plutôt et le fonctionnement de l'être humain est passionnant.
Bien sûr on peut se faire allumer en se livrant, mais elle est où la vie si elle est pas dans ces petits bouts de nous-mêmes ? On va pas faire taire "ça" alors que c'est justement notre vraie image, alors que justement c'est vraiment nous.
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çamegratouille
247

Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 21 ans
96 Posté le 08/09/2006 à 14:00:17
Merci Kloug de partager ca avec nous. C'est sans doute dans la richesse des expériences que réside l'essence d'une personne.
0

Léo 2003
1167

AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
97 Posté le 08/09/2006 à 14:06:55
Mmm... pas tout à fait d'accord.
J'ai l'impression que la richesse réside dans la capacité "d'empathie", la capacité à ressentir les émotions de l'autre et à adopter un comportement en fonction. Oui, c'est ça qui me fait kiffer dans l'être humain, pour moi, c'est sa richesse.
J'ai l'impression que la richesse réside dans la capacité "d'empathie", la capacité à ressentir les émotions de l'autre et à adopter un comportement en fonction. Oui, c'est ça qui me fait kiffer dans l'être humain, pour moi, c'est sa richesse.
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çamegratouille
247

Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 21 ans
98 Posté le 08/09/2006 à 14:16:26
Je suis d'accord mais encore faut il que chacun ait envie de développer cette "envie de ressentir les émotions des autres", sans être pessimiste(quoique ca m'arrive parfois) les relations actuelles entre les gens ne vont pas ce sens. Mais en revanche quand c' est le cas c'est vrai qu' une relation tres forte se créee et je crois que malgre tout c'est ce à quoi on aspire tous sans doute avec plus ou moins de coeur à l'ouvrage.
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Léo 2003
1167

AFicionado·a
Membre depuis 21 ans
99 Posté le 08/09/2006 à 14:26:11
Peut-être que c'est l'envie de réussir son bout de chemin qui pousse à aborder les gens par le désir de reconnaissance plutôt que par le partage ? Je ne sais pas, mais c'est vrai que ça chie un peu.
Même en musique où on est lié à l'émotionnel et à la communication, il y a pas mal d'abords qui commencent par "t'as vu comment je joue" plutôt que "on va passer un bon moment".
Même en musique où on est lié à l'émotionnel et à la communication, il y a pas mal d'abords qui commencent par "t'as vu comment je joue" plutôt que "on va passer un bon moment".
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çamegratouille
247

Posteur·euse AFfiné·e
Membre depuis 21 ans
100 Posté le 08/09/2006 à 14:39:25
C'est vrai il y a parfois différents langages même en musique(la langue universelle n'a pas toujours de bons traducteurs) et les raisons qui parasitent tout ca sont parfois les mêmes que dans la vie de tous les jours.
Mais bon avoir conscience de ça ca peut certainement nous amener(je l'espère) vers un abandon émotionnel plutot que vers une recherche de vouloir toujours tout controler à ses propres fins.
Mais bon avoir conscience de ça ca peut certainement nous amener(je l'espère) vers un abandon émotionnel plutot que vers une recherche de vouloir toujours tout controler à ses propres fins.
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