Sujet Raffarin et Matei sont mals.

Citation : France/chaleur: 10.400 morts de plus par rapport à la normale (pompes funèbres)
15:13:00 - 20/08/2003

PARIS, 20 août (AFP) - Dix mille quatre cent décès supplémentaires sont
survenus en France au cours des trois premières semaines d'août, période de la
canicule, par rapport aux mêmes périodes des années précédentes, selon une
projection des Pompes funèbres générales (PFG), qui représentent 25% du marché
funéraire, rendue publique mercredi.
Cette période correspond à la canicule qui a frappé le pays à partir du
début août et a persisté pendant deux semaines.
Selon les projections réalisées par les PFG, la région parisienne a
enregistré une surmortalité pour la même période de plus de 3.000 personnes.
Les PFG ont réalisé également une projection pour l'ensemble du mois d'août,
estimant à plus de 13.600 le nombre de morts supplémentaires qui devraient être
comptabilisés en France, dont plus de 3.400 pour la seule région parisienne.
Le gouvernement français a admis lundi que le bilan de cette exceptionnelle
canicule, avec des températures dépassant les 40°C, pourrait atteindre jusqu'à
5.000 morts et a reconnu des carences dans les procédures d'alerte des services
de santé.
"On a évoqué le chiffre de 5.000. C'est une hypothèse, c'est plausible. Mais
ça n'est qu'une hypothèse", a reconnu le ministre de la Santé, Jean-François
Mattei, soulignant que les chiffres "définitifs et indiscutables" ne seront
connus "avant plusieurs semaines".
Les premières estimations des PFG, fournies sur la semaine du 4 au 10 août,
faisaient état d'un pic de plus de 850 décès supplémentaires pour leur seule
entreprise. Ces estimations portant sur 25% du marché funéraire s'étaient
révélées fiables. Elles avaient ensuite été confirmées par les comptabilisations
établissant une surmortalité globale de quelque 3.000 personnes pendant la même
période.
La polémique sur la gestion des conséquences de la vague de chaleur par les
autorités sanitaires et les pouvoirs publics a entraîné la démission lundi du
directeur général de la Santé, Lucien Abenhaïm.