Se connecter
Se connecter

ou
Créer un compte

ou

Sujet Peer-to-peer : une vingtaine d'internautes français poursuivis

  • 77 réponses
  • 23 participants
  • 1 023 vues
  • 1 follower
Sujet de la discussion Peer-to-peer : une vingtaine d'internautes français poursuivis
http://www.01net.com/article/246768.html

Citation : Peer-to-peer : une vingtaine d'internautes français poursuivis

Philippe Crouzillacq, 01net., le 29/06/2004 à 20h40

La Société civile des producteurs phonographiques (SCPP) a déposé lundi 28 juin une vingtaine de plaintes contre des utilisateurs de peer-to-peer. D'autres actions beaucoup plus massives suivront à la rentrée.

« Cet été, il vaudrait mieux surfer sur les vagues que sur les sites pirates. » L'avertissement est clair. Il est signé Pascal Nègre, président d'Universal Music France. Comme cela était annoncé depuis quelques mois, l'industrie du disque a décidé de répliquer aux pirates du peer-to-peer.

Aux grands maux, les grands remèdes, la Société civile des producteurs phonographiques (SCPP) a révélé aujourd'hui, à l'occasion d'une rencontre avec la presse, qu'elle avait déposé lundi 28 juin une vingtaine de plaintes contre X à Paris et en province. Coeur de cible, les internautes soupçonnés d'offrir illégalement de la musique en téléchargement gratuit.

« Nous avons regardé au hasard ce qu'il y avait sur les dossiers partagés des disques durs de ces personnes , explique Marc Guez, directeur général de la SCPP. Nous avons relevé leurs adresses IP et leurs pseudos, avant de les transmettre à la police. » Tous les réseaux de peer-to-peer (Kazaa, eMule, eDonkey...) sont concernés sans distinction et aucun seuil quantitatif n'a été officiellement fixé.

En clair, tous les internautes férus de peer-to-peer s'exposent au courroux de la SCPP. L'affaire est maintenant entre les mains de la justice, et aucune décision n'est attendue avant un an. L'initiative de la SCPP n'est pas une surprise. Elle fait écho à la récente campagne du SNEP (Société nationale de l'édition phonographique) qui rappelait, de façon assez provocante, les sanctions encourues en matière d'échange illégal de musique sur Internet.

Pour mémoire, selon l'art. 335-4 du code de la propriété intellectuelle, les peines maximales prévues, mais rarement appliquées en l'état, sont de 300 000 euros d'amende et de trois ans de prison ferme. C'est sur cette base juridique que la SCPP a choisi d'attaquer.

« Aujourd'hui nous sommes arrivés à un point où des enfants offrent en cadeau pour la Fête des pères des CD illégalement gravés à partir de titres récupérés sur Internet , ponctue Marc Guez. Nous souhaitons donc parvenir à des sanctions suffisamment dissuasives pour la majorité des internautes. »

Vague de déconnexion attendue pour septembre

Autre arme de dissuasion massive : la déconnexion. Dès la rentrée, plusieurs centaines d'actions en référé seront intentées auprès des tribunaux pour obtenir la coupure de l'accès à Internet des aficionados du peer-to-peer. Une démarche, explique Marc Guez, qui fait suite à l'adoption récente par le Parlement de la LEN (Loi pour la confiance dans l'économie numérique).

Idéalement, la SCPP n'exclut pas la mise en place d'une sorte de « liste noire » d'internautes pratiquant illégalement le peer-to-peer. Ces derniers se verraient alors refuser l'accès à Internet par les FAI français « Cette démarche serait certainement beaucoup plus sujette à caution , commente Benoit Louvet, avocat au Cabinet Alain Bensoussan, et il y a fort à parier que la Cnil y trouverait à redire. »

Ces actions auront-elles un effet sur le comportement général des internautes ? Et comment faire pour les mesurer ? « Aux Etats-Unis, les poursuites judiciaires engagées par la RIAA ont contribué à redresser la marche du disque » , répond Pascal Nègre. « Les instruments permettant de mesurer l'impact de ces poursuites sur les réseaux peer-to-peer existent à l'étranger, poursuit Marc Guez, cependant en France la Cnil, nous interdit de scanner Internet. »

Qui est concerné ?

En théorie, seule une vingtaine de personnes sont visées par les plaintes déposées en début de semaine. En pratique, tout est affaire de probabilité. Tout internaute ayant téléchargé illégalement de la musique sur Internet ces derniers mois est « en droit » de se sentir concerné.

En matière de conservation des données de connexion, le Code des postes et télécommunications pose un principe, souligne Benoit Louvet, avocat au Cabinet Alain Bensoussan : celui de l'effacement des données. Mais qui dit principe dit aussi exception.

Si la justice l'exige, les fournisseurs d'accès à Internet peuvent conserver les données de connexion (adresses IP...) pendant un an. Dans la réalité, les FAI considèrent que ce processus de conservation est, en l'absence d'aide publique, assez coûteux.

Ils ont donc adopté la pratique des « délais auto-régulés » , indique Benoit Louvet. Dans son guide des pratiques et des usages, l'AFA (Association des fournisseurs d'accès) recommande à ses membres de ne conserver les données que sur une durée de trois mois.

Les internautes qui ont pratiqué le téléchargement illégal intensif de musique ces trois derniers mois peuvent donc se faire du souci !

Afficher le sujet de la discussion
21
Ceci dit, en tant que musicien, si je faisais de la MAO, j'aurais beaucoup moins de scrupules à télécharger un logiciel qu'un mp3.
Je culpabilise énormément de télécharger de la musique mais par contre, un programme informatique, rien à taper honnêtement (même si je le fais pas), peu importe le prix qu'il est censé valoir...
22
Marrant ca. Chez moi (en suede), un article est parru récement concernant Direct Connect qui est le soft de P2P le plus utilisé en suede. Resultat de leur enquète juridique: il est autorisé de télécharger, écouter et graver des MP3. La seule question, toujours non résolue, est de savoir si l'on a le droit de partager des MP3. En tout cas, tant que la loi n'est pas claire, on a le droit.
Ici, les mojors n'ont pas porté plainte, elles ont baissé leur prix.

Citation : Aux Etats-Unis, les poursuites judiciaires engagées par la RIAA ont contribué à redresser la marche du disque


Aux US aussi elles ont baissé leur prix.
23
L'automobile aussi est en crise, c'est pas pour ca que les constructeurs francais baissent leurs prix :|

Vive la France :shootme:

Better to be hated for who you are, than loved for who you are not

24
C'est sans doute parce que les internautes téléchargent des voitures sur eMule.
25
Personne aurait un crack pour une r19 chamade de 92? elle avance pas, elle doit être bridée. a moins que ce ne soit d'origine?
26
Je sais pas mais franchement pourquoi tu télécharges des vieux trucs comme ça ? C'est même pas du vrai vintage ça... une R12, oui je dis pas, mais une 19 chamade... autant prendre une safrane hein, je l'ai vue en release sur la mule.
27
Sinon une fuego customisée, si quelqu'un a un lien edonkey...
28
:pong: :ptdr: :ptdr: :ptdr:

Better to be hated for who you are, than loved for who you are not

29
Bah moi j'ai recu ca hier, ce qui prouve que la SCPP ne rigole plus...

Citation : Objet : http://www.technosample.com/Prodigy/



Monsieur,

La SCPP (Société Civile des Producteurs Phonographiques) est une société de
gestion collective des droits des producteurs de phonogrammes et de
vidéomusiques, tels que reconnus par les dispositions du Code de la
Propriété Intellectuelle (CPI).

Avec plus de 700 membres, la SCPP représente plus de 80% du répertoire
discographique géré sur le territoire français. Elle gère environ 1.500.000
phonogrammes et 20.000 vidéomusiques appartenant au répertoire national et
international.

Notre société est mandatée par ses membres producteurs pour assurer la
défense et le respect de leurs droits de propriété intellectuelle
expressément énumérés à l’article L.213-1 du CPI, aux termes duquel
l’autorisation du producteur de phonogrammes est requise avant toute
reproduction, mise à la disposition ou communication au public de son
phonogramme.

Des décisions pénales de condamnation ont d’ores et déjà été obtenues par
la SCPP à l’encontre de sites utilisant des phonogrammes sans autorisation
sur Internet, notamment sous forme de liens permettant d’accéder à des
fichiers MP3 et de les télécharger.

Or, nos services ont pu constater sur votre site web dont le fournisseur
d’hébergement est la société Proxad (adresse URL :
http://www.technosample.com), la présence de fichiers sons encodés au
format MP3 reproduisant des enregistrements du groupe The Prodigy, qui ne
sont pas encore commercialisés.

Vous n’avez sollicité ni obtenu aucune autorisation de reproduction, de
mise à disposition ou de communication au public de ces enregistrements,
auprès de l’artiste, ni de son producteur légitime.

Nous vous mettons en demeure de bien vouloir cesser immédiatement cette
activité, et de supprimer en conséquence de votre site sur Internet,
l’accès à ces fichiers illicites, et d’utiliser votre site à des fins
strictement légales.

Nous vous engageons pour l’avenir, à obtenir les autorisations nécessaires
auprès des titulaires de droits concernés, avant de procéder à
l’utilisation de leurs enregistrements sur le réseau Internet.

Nous vous rappelons en effet, qu’aux termes de la loi française, les modes
d’exploitation ci-dessus mentionnés sont passibles, s’ils sont réalisés
sans autorisation, de trois ans d’emprisonnement et de trois cent mille
euros d’amende.

Par ailleurs et outre ces sanctions pénales, vous pouvez faire l’objet de
demandes en dommages et intérêts de la part des producteurs de phonogrammes
dont les droits ont ainsi été violés.

Nous vous informons par la présente que nous procéderons dans les 48 heures
à un nouveau contrôle de votre site, afin de constater que vous avez bien
mis fin à vos agissements illicites.

Dans le cas contraire, et sous réserve des préjudices déjà subis par
certains producteurs de phonogrammes de par votre fait, nous serions dans
l’obligation d’engager à votre encontre toute action judiciaire nécessaire
afin de faire cesser ces infractions aux dispositions du Code de Propriété
Intellectuelle.

Recevez, Monsieur, nos salutations.

Bureau Anti-Piraterie

30
En même temps ça ça n'a pas grand chose à voir, ils ont toujours porté plainte contre des sites à "contenu illégal" de type mise à disposition de mp3...