Est-il possible de rendre hommage aux amerindiens?
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snafu
25 millions de morts directs ou indirects. Que reste-t-il? Une image d'Epinal d'un mec avec des plumes sur la tête.
Pour les rares qui restent, déculturation et misère.
Et dans l'esprit de tous la gloire immense d'une époque où on créait un Nouveau Monde!
Aucun pardon. Le génocide continue encore tous les jours.
AUCUN PARDON!
Vous pouvez crever, votre existence est génante, embarassante, vous avez l'air cons avec le cul à l'air et votre folklore de primitifs. Crevez! Jusqu'au dernier! On voudrais que vous n'aillez jamais existé ailleurs que dans un film de cowboys.
Ce n'est pas grave car vous n'êtes pas vraiment des êtres humains, cette phrase se niche dans tous les cerveaux du monde civilisé.
Anonyme
Cyclyk
je suis moi mm tourné vers le monde de l'électro mais son langage peut tous nous toucher.
Citation : "Some people call me a poet," John Trudell concludes. "Others say I'm an activist. Some say my poetry and music is political. Others say it's about the spirit of my people." He laughs. "I don't buy into any of those labels. I may be a little bit of all those things, but I'm more than any of them. We all are. That's what makes us human."
Anonyme
http://www.johntrudell.com/bonedays.html
(mais la je ne peux pas écouter, pas de carte son au boulot! )
edit:
Citation : When I go around in America and I see the bulk of the white people, they do not feel oppressed; they feel powerless. When I go amongst my people, we do not feel powerless; we feel oppressed. We do not want to make the trade...we must be willing in our lifetime to deal with reality. It's not revolution; it's liberation. We want to be free of a value system that's being imposed upon us. We do not want to participate in that value system. We don't want change in the value system. We want to remove it from our lives forever...We have to assume our responsibilities as power, as individuals, as spirit, as people...
ici : http://www.dickshovel.com/JTT.html
bisnort
"Et c'est malheureusement l'un des ciments de leur perte face aux colons, ces derniers n'ayant dès lros pas rencontré grande résistance, il ne leur a pas fallu bien longtemps pour dicéminer les clans à grand coup d'eau de feu et de couvertures infestées par la varioles. "
[/quote]
C'est clair que ça a du pas mal joué en utilisant les natifs pour débusquer tel ou telle tribu, mais il ne faut pas oublier le plus important,
Le blanc n'aura qu'utilisé ces gens pour la dérisoire raison de dominer la région oueste (et vaste) de ce continent.
En y repensant, à ça, je trouve cyniquement et vraiment dingue que l'Homme puisse avoir besoin chasser (au propre comme au figuré) celui qui se trouve à tel ou tel endroit. C'est tout simplement incroyable que cette race humaine puisse avec son savoir et son coeur avoir recours à une telle bassesse naturelle.
Ca c'est quelque chose que je ne comprendrai jamais.
Nous sommes du règne animal (par oposition à végétal), mais nous avons quand même quelques différences.........
Bref, ptit coup de surrin là.........
Merci en tout cas pour les nombreuses précisions sur le sujet.
Et ptite pensée (au demeurant fort anecdotique vu les threads) pour le vengeur masqué qui s'est fait niquer son compte par un imbécile qui s'est pris pour le général Miles
L'histoire se répète à tous les niveaux?
Il y aura toujours des von88 ............... tiens, le surrin à disparu !
thomas sankara
Citation : Il y aura toujours des von88
clair mon pote
bisnort
En 1874, à Whashington, le Président américain Grant accepte dans le plus grand secret la proposition incroyable du chef indien Little Wolf : troquer mille femmes blanches contre chevaux et bisons pour favoriser l'intégration du peuple indien. Si quelques femmes se portent volontaires, la plupart des "Mille Femmes" viennent en réalité des pénitenciers et asiles de tous les Etats-Unis d'Amérique..... Parvenue dans les contrées reculées du Nébraska, l'une d'elle, May Dodd, apprend alors sa nouvelle vie de Squaw et les rites inconnus des indiens. Mariée à un puissant guerrier, elle découvre les combats violents entre tribus et les ravages provoqués par l'alcool.
Aux côtés de femmes de toutes origines, May Dodd assiste alors à la lente agonie de son peuple d'adoption.......
bisnort
" Et nous partîmes au loin, bientôt engloutis par l'immensité de la prairie. Je n'avais aucune appréhension de quitter le village.
Je me sentais parfaitement protégée, à l'abri du danger en compagnie de mon mari.
C'était une superbe matinée de printemps et la prairie était partout en pleine floraison. Des espèces sauvages de toutes les variété couvraient les plaines ondoyantes, l'herbe, d'un vert vif et brillant, frémissait gentiment sous la brise légère, les pipits des prés chantaient, et dans les saules et les peupliers le long de la rivière, toutes sortes d'oiseaux répondaient à leur pépiements matinaux.
Le village rapetissait derrière nous et je me retournai pour le regarder. La fumée des premiers feux s'élevait par-dessus les pointes des tipis, le Peuple vaquait à ses activités matinales, les chiens aboyaient, les garçons emmenaient les chevaux dans la prairie. Je percevais de loin les rires et les sons étouffés de la vie et il me vint subitement à l'esprit que, pour la première fois, je me trouvais à ma place : j'étais ici chez moi.
Comme s'il m'avait fallu faire un pas de côté pour regarder derrière et voir les choses en perspective, avec le recul, de la même façon qu'on se détourne d'une peinture avant d'y revenir pour s'assurer de sa beauté. En même temps, et contre toute attente, je me trouvai envahie d'un puissant sentiment de paix et de satisfaction.
Et je pensais : << quelle chance extraordinaire.>>
Oui, malgré son étrangeté sauvage et ses difficultés, notre nouveau monde me semblait ce matin-là d'une douceur indicible ; je m'émerveillais de la perfection et de l'ingéniosité avec lesquelles les natifs avaient embrassé la terre, avaient trouvé leur place dans cette nature ; tout comme l'herbe du printemps, ils me semblaient appartenir à la prairie, à ce paysage. On ne peut s'empêcher de penser qu'ils font partie intégrante du tableau......."
Agentcarotte
Oui,d'ailleurs je penserai à eux en buvant mon verre de champagne ce soir.
bisnort
Citation : Est il possible de....
Oui,
"10 novembre 1875
Nous avons aujourd'hui, Gretchen et moi, fait tomber une nouvelle barrière entre les sexes. [......]
Nous aspirions toutes depuis un certain temps à profiter de ce que les hommes appelent la loge-à-suer.
Il s'agit d'un tipi réservé à cette pratique ---masculine par coutume--- , l'équivalent en quelque sorte des bains de vapeur de notre propre culture.
Sauf qu'en l'espèce la chose est ici empreinte d'une grande religiosité et que, comme dit Gretchen, elle est strictement verboten pour les femmes. L'aspect paratique est le suivant : on allume un grand feu au centre de la loge, on y pose des pierres jusqu'à ce qu'elles deviennent presque rouges, après quoi on les aspergent d'eau pour produire de la vapeur --- l'ensemble du cérémonial étant supervisé par un homme-médecine qui scande fréquemment un charabia de son cru et fait passer une pipe aux hommes ravis de tirer quelques bouffées. Les participants restent assis en cercle autour du feu jusqu'à ce que la chaleur deviennent insupportable. Ils se ruent alors au-dehors pour se rouler dans la neige ou plonger dans un trou pratiqué à la surface gelée de la rivière.
Puis ils retournent à la loge et recommencent. C'est à mes yeux une activité saine et hygiénique --- tout particulièrement en hiver. "
bisnort
Citation : Est il possible de....
Oui,
Alights on the cloud : Atterrit sur le nuage
Antelope Bowels Moving : Celui qui a vu l'antilope faire ses besoins
Ash Faced Woman : Celle qui a le visage couvert de cendres
Bad Horse : Mauvais cheval
Bear Sings Woman : Celle qui chante comme l'ourse
Big Bat Pourrier : Grande chauve-souris Pourrier
Big Foot : Gros pied
Big Nose Little Man : Petit homme au grand nez
Bird Woman : Femme-oiseau
Black White Woman : Femme blanche noire
Blackbird : Merle noir
Bloddy Foot : Pied en sang
Bridge Girl : La fille-pont
Buffalo Not Kill Him : Le bison ne l'as pas tué
Calf Road Woman :Celle qui, enfant, a trouvé la piste des jeunes bisons et en a tué un
Crazy Dogs : Les chiens fous
Crazy Horse : Cheval fou
Crazy Mule : Mulle folle
Crooked Nose : Nez crochu
Dog Woman : Femme-chien
Falls Down in Fire Woman : Celle qui tombe dans le feu
Falls Down Woman : celle qui tombe par terre
Feather on Head : Plume sur la tête
Flying Woman : Celle qui vole
Hanging Road in the sky : La route suspendue dans le ciel
Harold Wild Plums : Harold Prunes sauvages
Hog : Pourceau
Holy-Speaking White Man : Homme blanc à la parole sainte
Horse Breaks Leg : Cheval patte cassée
Howling Woman : Celle qui hurle
Hump : Le bossu
Kills Twice Woman : Celle qui tue deux fois
Kit FOxes : Les Hommes-Renards
Last Bull : Dernier taureau
Little Bat : Petite chauve-souris
Little White Girl Who Speak Cheyenne : Petite blanche qui parle Cheyenne
Little Wolf : Petit-loup (coyotte)
Medicine Bird Woman : Femme-oiseau-médecine
Needs Manicure Woman : Celle qui a besoin d'une manucure
No Brains : Pas de cervelle
One Bear : Un ours
Paper Medicine Man : L'homme à la médecine de papier
Pretty Walker : Celle qui marche gracieusement
Quiet One : La silencieuse
Red Cloud : Nuage rouge
Runs From Crow : Celui qui fuit les Crows
Sitting Bull : Taureau assis
Sleeps With DOg Woman : Celle qui dort avec Femme-chien
Stares at Sun : Fixe le soleil
Stinking Flesh : Chair puante
Swallow : Hirondelle
Three Stars : Trois étoiles
Turkey Legs : Pattes de dinde
Twin Woman : Femme jumelle
Walking Whirlwind : Tourbillon en marche
Whistling Elk : Le wapiti qui souffle
White Bull : Taureau blanc
Woman who Leaps Fire : Celle qui saute par-dessus le feu
Woman who Moves Against the Wind : Celle qui avance contre le vent
Woman who Paints Birds : Celle qui peint les oiseaux
Wren : Passereau troglodyte
Yellow Wolf : Loup jaune
La plupart de ces noms indiens proviennent de situation, ou de sobriquets.
Un peu comme nos pseudos quoi.........
UUggueeeee !!!
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