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Les véhicules de collection, ou comment l'imperfection rend amoureux

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Sujet de la discussion Les véhicules de collection, ou comment l'imperfection rend amoureux

T'as cliqué : c'est soit que tu es curieux, soit que tu aimes.

 

Si tu aimes, partage ta passion ! Je pense à Belmoufles avec sa TR3 (il me semble), Picto avec sa 911, Greg avec son... euh, bus  , et tous ceux qui en pincent pour des véhicules qui vous emmènent moins loin que ceux d'ajourd'hui, avec moins de confort, plus de bruit mais tellement plus de charme !

 

 

Si tu ne connais pas spécialement, voici pourquoi je craque, et que je supporte de moins en moins de ne pas avoir de moyens propres (pour avoir autre chose qu'une Twingo) :

 

BMW 2800 :

Impossible d'insérer les photos, je ferai un second post...

Elle a une ligne légère, racée, légèrement agressive : je l'aime. Elle ressemble un peu à des italiennes de la même époque (cf. Lancia Fulvia, que je présenterai plus bas), avec la puissance et la qualité germaniques.

À noter la version 3.0 CSL 'Batmobile', aujourd'hui plus que chère et très impressionnante.

 

Alfa Romeo Giula Sprint GT 'Bertone' :

LA voiture représentative de la sportive latine de l'époque. Carrière longue, très répandue, nombreuses versions : de la basique Junior à la GTA Stradale.

 

Lancia Fulvia :

Une des premières tractions avant en compétition, nombreuses victoires en rallye en version HF (Haute Fidélité).

 

MGB :

Deuxième roadster le plus vendu au monde (après la Mazda MX-5 'Miata'), et version coupé qui ne manque pas de charme.

 

L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon

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11821
Merci Seth mais c'était une blague ;-)

Automobilement

Aurelien
11822
11823

L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon

11824
11825
https://www.leboncoin.fr/voitures/344694117.htm?ca=3_s

http://193.164.196.40/images/361/3613493036.jpg

http://193.164.196.40/images/361/3613417763.jpg

http://193.164.197.50/images/365/3651191141.jpg

Citation :
Prix : 10 000 €
Ville : Vitry-le-François
Code postal : 51300
Année-modèle : 1975
Kilométrage : 150 000 KM
Carburant : Essence
Boîte de vitesse : Manuelle

Description :
VENDS MAZDA 929 LUCE bien entretenu, aucun frais a prévoir. Prix a débattre

1500€ ? trollface.png Cela dit la voiture elle-même elle flinguationnitudationne carrément :aime:

L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon

11826
https://www.leboncoin.fr/voitures/362653340.htm?ca=3_s

http://193.164.197.30/images/883/883321012526.jpg

Citation :
Prix : 1 000 €
Ville : Forges-les-Eaux
Code postal : 76440
Année-modèle : 1977
Kilométrage : 100 000 KM
Carburant : Essence
Boîte de vitesse : Manuelle

Description :
VEND MAZDA ROUGE COUPE , VEND DANS L'ETAT, CONTACTE UNIQUEMENT PAR TEL .


:humm:

L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon

11827
'Tain tu m'cherches ?:-D
Dans le doute, le mieux ça serait quand même une ligne inox.

 

 
11828
Hu hu hu :-D

L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon

11829

L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon

11830
Yamaha OX99

1.jpg

http://cdn.speedhunters.com/wp-content/uploads/2008/05/ox99.jpg

1949682.jpg

Citation :
Yamaha était connu du grand public pour ses articles de sport, les chaînes hi-fi, les pianos et évidemment les motos. Des domaines dans lesquels Yamaha s'est toujours distingué par la qualité de ses produits. Toutefois, les plus érudits d'entre-nous se souviendront que Yamaha a une présence régulière dans l'automobile, qui tient plus dans l'engineering et le développement de moteurs et de certains projets que dans la fabrication et la commercialisation pure. Ainsi, dès les années 60 un projet de coupé sportif pour le compte de Mazda va finalement être revendu à Toyota pour devenir la Toyota 2000 GT. Plus récemment, dans les années 80, Yamaha avait fourni des moteurs V8 de Formule 1 à l'écurie allemande Zakspeed, sans grand succès. Mais les dirigeants de Yamaha ont récidivé avec l'écurie de Formule 1 Brabham, alors à l'agonie, en 1991 puis Jordan en 1992. C'est un V12 3,5 litres 60 soupapes qui tentait donc d'imposer la marque Yamaha en Formule 1. Mais les casses à répétition et les piètres performances de Jordan (une déception comparée à sa première saison en 1990) ne vont pas servir Yamaha dans son projet ambitieux : construire une supercar dont le concept est d'être ni plus ni moins une Formule 1 routière ! La Yamaha ox99-11, c'est son nom, sera donc étudiée et développée pendant 1991 et 1992. L'euphorie du marché des automobiles d'exception et des supercars donne des idées à de nombreux constructeurs grands et petits. La presse sera officiellement informée des développements et recevra également un communiqué indiquant que l'aventure ox99-11 est arrêtée. Trop chère, trop compliquée, pas assez performante et cohérente dans un marché des supercars déjà encombré, et surtout la crise du segment auront raison des ambitions démesurées de Yamaha.

DESIGN
La ligne de la Yamaha justifie à elle seule ce dossier sur cette supercar. Pour l'étude de cette auto, Yamaha va s'associer avec Ypsilon Technology, filiale de la firme basée à Milton Keynes, sous la direction de Robin Herd (le " H " initial de March) qui possède son propre bureau d'études à Bicester. Il fut notamment impliqué avec Larrousse-Venturi en Formule 1. La grande particularité du design de la Yamaha ox99-11 est bien entendu la place du pilote et du cockpit. Bien assis en position central, c'est un véritable habitacle digne d'une monoplace de Formule 1. Et autour de ce cockpit entièrement basculant vers la droite du véhicule, l'aérodynamique est spécifiquement étudiée. Ainsi, la carrosserie semble disparaître vers le sol à l'embase du cockpit. Les deux doubles feux avant intégrés sous un globe de plexiglas encadrent un aileron avant. Cela rappelle quelque peu les réalisations (de mauvais goût) d'un tuner allemand qui creusait les malles arrière de BMW en y intégrant un aileron. Derrière le cockpit, la carrosserie pour sa partie supérieure semble empruntée à la Jordan de Grands-Prix. Elle sert en outre à accueilli la prise d'air moteur et peut basculer entièrement vers l'arrière pour dévoiler ses atours mécaniques. Des prises d'air latérales sont encastrées dans les flancs en avant des passages de roues arrière afin d'alimenter en air frais les deux radiateurs d'eau latéraux. A l'arrière, deux paires de double feux ronds tout simples semblent sortis d'une autre époque et font anachroniques sur cette coque en alliage léger sculptée par des bureaux d'études. Pour prévoir à l'imprévu, les concepteurs de la Yamaha ox99-11 ont prévu un petit strapontin dans l'habitacle, derrière le baquet du pilote. Un volant en peau retournée de 10 pouces de diamètre était monté dans le premier prototype. La planche de bord a délaissé les compteurs digitaux des Formule 1 pour des compteurs analogiques plus classiques et plus lisibles. Autre particularité, le sommet de l'habitacle est tapissé de céramique pour faire écran au rayonnement du soleil. Pour compléter ce dispositif, une climatisation est montée en série, et les commandes sont installées avec les autres autour de la boîte. Inutile de préciser que l'accès à bord est des plus délicats. La position de conduite, et surtout le champ de vision est inhabituel mais très efficace, dans le cadre d'une conduite sur circuit.

MOTEUR
A voiture exceptionnelle, moteur d'exception. Pour animer sa supercar, Yamaha a donc emprunté le moteur qui est monté dans le châssis des Jordan F1 en Grands-Prix. Mais pas question pour autant d'édulcorer cette brillante mécanique pour l'adapter à la route. Ainsi, le V12 monté dans la Yamaha ox99-11, d'une cylindrée de 3,5 litres (conformément à la réglementation en vigueur en Championnat du Monde de Formule 1), conserve les fonderies (bloc, culasse, et carter), le vilebrequin, les bielles et même les 60 soupapes. En revanche, pour permettre un usage plus civilisé, les arbre à cames, les pistons ( à 3 segments au lieu de 2), les collecteurs d'admission (à papillons et non à guillotines) et d'échappement et la gestion électronique sont spécifique à la Yamaha ox99-11. De chaque côté du V12, un radiateur est installé. Bien entendu, pour l'usage routier, ce V12 Yamaha est filtré et catalysé, d'où la cartographie moteur spécifique. Le résultat de ces études est mitigé. Si le régime maximum de 11 000 tr/mn peut paraître flatteur, nous sommes loin des valeurs maximales des moteurs de Formule 1, et surtout la puissance de 400 ch est finalement très juste dans ce segment de la course à la puissance. Pour mémoire, la McLaren F1 et son V12 atmo d'anthologie développait plus de 600 ch et offrait une homogénéité remarquable, sans parler des performances supersoniques. Aucune données chronométrées n'avaient alors été délivrées par Yamaha à la presse en 1992. Pour alimenter le V12, trois nacelles de réservoirs en matériau souple (une de chaque côté et une dans le dos) qui contiennent 120 litres d'essence. La boîte de vitesses est transversale et à 6 rapports entièrement synchronisés et commandée par câble. Mais au cours du développement, elle ne donne pas entièrement satisfaction. Trop lourde et trop encombrante, des essais avec la suppression de quelques synchros seront tentés sans grands succès.

CHASSIS
C'est dans l'ancienne usine de Brabham à Milton Keynes, que le châssis a été conçu et développé. Avec une coque entièrement en carbone, le châssis de la Yamaha ox99-11 revendique sa filiation avec la Formule 1. En effet, sur la supercar japonaise, le moteur est directement boulonné sur la coque en carbone, et est surtout porteur. Cela signifie que c'est sur l'ensemble moteur-boîte que sont fixés les suspensions arrière. Les suspensions à éléments superposés (à triangle à l'avant et trapèze à l'arrière) sont assurées par des ressorts/amortisseurs actionnés par des poussants et des basculeurs avec naturellement, de fermes barres anti-roulis. Les amortisseurs sont réglables et les débattements limités à plus ou moins 50 mm, avec une garde au sol réglable (10 cm minimum). Très surprenant, la direction n'est pas assistée et possède une démultiplication très courte (à peine plus d'un tour entre butées !). Lors des développements les ingénieurs vont d'ailleurs monter un volant de 12 pouces pour atténuer le défaut de lourdeur dans la direction. Les jantes de 17 pouces sont chaussées de pneus GoodYear type " pluie F1 " à bande de roulement asymétrique et unidirectionnelle. Inutile de préciser que les sensations de conduite d'un tel engin (non-identifié ?) sont uniques et méritent certainement d'être vécues.

ACHETER UNE YAMAHA OX99-11
Après avoir bien ri, il sera inutile de chercher dans les petites annonces ou dans les ventes aux enchères une Yamaha ox99-11. L'aventure de la supercar de Yamaha n'a pas dépassé le stade des développements. La crise, le poids toujours trop élevé, un tarif annoncé exorbitant (les prix estimatifs annoncés étaient entre 3 et 7 000 000 de francs en 1992 !!). Trois exemplaires seulement ont été fabriqués à notre connaissances, tous à des stades de développement divers : " K2 OXY " qui était de couleur rouge était la numéro 001 avec le moteur numéro 7. C'est le prototype initial, ordinairement basé au Japon. Il a subit progressivement chaque évolutions mécaniques ; " K3 OXY " qui était de couleur verte était le châssis numéro 003 avec le moteur numéro 3 était le mulet de rodage et a donc parcouru beaucoup de kilomètres. Bardé de capteurs, il avait déjà parcouru 3 000 km en Angleterre en octobre 1992 ; " K1 OXY " qui était de couleur noire avait le châssis numéro 007 et le moteur numéro 4 était le modèle de présentation à la finition soignée. Ses étriers de freins étaient siglés Yamaha et non AP. Pour l'anecdote, lors du développement et des premières tentatives d'homologation de la Yamaha ox99-11, les ingénieurs durent augmenter la taille des rétroviseurs extérieurs, car dans certains pays l'absence de lunette et de rétrovison arrière, entraîne l'application du règlement poids-lourds. Pendant son développement, on parlait au départ d'une série de 500 exemplaires, puis d'une centaine, puis d'une cinquantaine, puis… plus rien du tout ! En 1993, l'aventure est terminée, et Yamaha remise son égérie dans ses garages. Personne, à notre connaissance, n'aura acheté cette supercar japonaise. Il faut reconnaître qu'au-delà des circonstances et de la conjoncture, la Yamaha n'aurait certes pas pu s'imposer. Trop chère, pas assez performante, trop lourde et sans image, sans parler de ses déboires en Formule 1, la Yamaha avait la chronique d'un échec annoncé...

:: CONCLUSION
Délire total d'ingénieur, mais dans le mauvais sens du terme, la Yamaha ox99-11 aura marqué les esprits par son look de voiture du futur et sa technologie d'avant-garde. Mais le marché devenu morose en 1992 pour les supercars et les déboires nombreux de Yamaha en Formule 1 auront raison du projet. Dommage, car en voir de temps à autre dans les grands évènements automobiles mondiaux (salons, festivals Goodwood, Peable Beach…) nous aurait bien fait plaisir. Un exercice de style finalement...


https://www.automobile-sportive.com/guide/yamaha/ox99-11.php

L'appétit vient en mangeant ; la réforme, c'est pas sorcier ; le campement léger en plein air, non. Cupidon