Ça me rappelle un bouquin de Pennac, dans la serie des Malaussène, où des promoteurs immobiliers se font des coucougnettes en or en rachetant à vil prix des appartements de vieux fraîchement décédés (bon, il y a d'autres trucs derrière, mais je ne vais pas spoiler).
On peut aussi penser au film "le couperet" : s'il n'y a pas de place, ben il faut en faire
Je suis Pierre, mais en réalité, je ne suis pas Pierre et Pierre n'est pas moi. Pourtant, moi, je le suis.
Qui suis-je ?
Bon, histoire de ne pas partir sur un échec... la question posée peut avoir deux réponses.
Déjà, précisons les verbes: "Je suis (=suivre) Pierre, mais en réalité, je ne suis (=être) pas Pierre et Pierre n'est (=être) pas moi. Pourtant, moi, je le suis (=suivre).
Qui suis-je ?" : la question utilise ou bien le verbe être ou bien le verbe avoir.
- si la question utilise le verbe être (qui êtes-vous?), alors la réponse est: je suis le chien de Pierre (Gero a dit "l'ombre de Pierre", réponse parfaitement acceptable).
- si la question utilise par contre le verbe suivre (qui suivez-vous?) alors la réponse est: je suis (=suivre) Pierre.