Dès neuf ans, il maîtrise la guitare sans savoir lire une note, encouragé par son oncle. Dix ans durant, la musique sera un revenu d'appoint, généralement l'été, de cafés en terrasses. Devenu Manitas de Plata (littéralement "petites mains d'argent" en espagnol, mais plutôt "doigts de fée") le jeune gitan commence à fréquenter Cocteau, Brigitte Bardot, Picasso et Dali.
yavé eu un article poignant il y a quelques temps dans le Midi Libre sur lui. Il était effectivement grave dans la merde, autant physique que financière. Il et vivait à Sète dans un truc insalubre, était infirme et il n'y avait que son arrière petite nièce ou truc du genre (edit: son ex-femme, en fait) pour venir le visiter. Il y avait eu un appel au don dans l'article, pour aider Manitas à survivre, avoir une aide médicale, etc.
Comme tous les artistes, il s'est fait pomper tout son fric par des gens plus ou moins scrupuleux, sachant qu'il offrait des cadeaux à tour de bras, et célèbre était sa Rolls Rose dans le coffre de laquelle il mettait des valises entières de billets (comme tous les gitans, il avait une sainte horreur des banques).
Citation :
Manitas de Plata, que les belles femmes ne laisse pas insensible, par ailleurs amateur de grosses voitures et volontiers flambeur, consacre ses confortables revenus à l'entretien de sa "tribu". Jusqu'à 80 personnes vivaient de ses subsides, femmes, enfants, oncles, neveux...
Citation :
considéré un temps comme l'artiste européen le plus connu au monde, [il] laisse une oeuvre immense avec plus 80 disques enregistrés et 93 millions d'albums vendus à travers le monde.