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Sujet Diff. entre un ballast selfique et electronique

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Sujet de la discussion Diff. entre un ballast selfique et electronique
Salu

j'aimerais savoir quelle différence il ya entre un ballast selfique ( un ballast normal quoi k'on trouve dans la plupart des machine) et un ballast electronique. si c'est une question de poids ou jsé pa quoi...
2
Les ballasts électroniques sont bien plus légers que les ballasts normaux: cela a son importance qd on travaille avec de grosses HMI. En +, je crois mais sans certitude qu'ils permettent un réallumage plus rapide / sur une hmi et ballast normal, il faut attendre un bon moment avant de réallumer une lampe que l'on vient d'éteindre.


baz
3
Wai tu parle du réallumage a chaud de la lampe, mais je sai pa si sa a rapport avec la diff. de ballast. sinon merci tu tuyau
4
J'avais posté un message il y a qques temps sur le fonctionnement des ballast et des lampes à décharge:

Voilà ce que j'y avais mis:

Le fonctionnement des lampes fluorescentes et des lampes à décharge nécessite l'utilisation de ballasts et de starters (pour les lampes fluo) ou d'amorceurs (pour les lampes à décharge).

Le starter est composé d'un petit tube rempli de gaz et pourvu d'un bilame.

A l'allumage, la mise sous tension provoque un arc éléctrique au sein du gaz. Celui- ci échauffe le bilame, jusqu' alors ouvert, qui se ferme.
Pendant ce temps, un courant circule dans les électrodes. Elles s'échauffent et ionisent le gaz qui les environne, ce qui facilitera l'allumage.

Le bilame étant fermé, l'arc électrique dans le starter disparaît.

Le bilame se refroidit alors et s'ouvre. Il provoque ainsi une interruption brusque du courant dans le ballast raccordé en série.

Le ballast, composé d'un bobinage de cuivre entourant un noyau de fer (ballast dit inductif ou électromagnétique), va tenter de rétablir ce courant en libérant toute son énergie. Cela provoque une impulsion de tension très élevée entre les électrodes de la lampe (jusqu'à 1500 volts) capable d'allumer le tube fluo.

Souvent, cet allumage ne réussit pas en une seule tentative. Si la lampe ne s'est pas allumée, le cycle recommence.

En fonctionnement, la tension aux bornes de la lampe est trop faible pour générer à nouveau un cycle d'allumage (40 à 110 volts). Le starter se maintient donc en position ouverte et le courant traverse la lampe qui reste allumée.

A partir de cet instant, le ballast joue le rôle de limiteur de courant et empêche la destruction de la lampe.

Lorsque le ballast est électromagnétique, il faudra ajouter un condensateur dans le circuit pour compenser le mauvais cos phi.
En effet, l'utilisation de ballasts électromagnétiques induit un facteur de puissance relativement bas (cos phi =~ 0.5), ce qui en tarif haute tension est pénalisé par le distributeur électrique. Il n'est donc pas rare de devoir ajouter des condensateurs soit en tête d'installation, soit au niveau des luminaires afin de compenser l'effet inductif.


Voilà aussi un lien que j'avais posté, dont ma réponse s'était fortement inspirée.

http://www-energie.arch.ucl.ac.be/CDRom/eclairage/equipements/eclequtypeballast.htm