J'ai le cas flagrant sur une de mes chansons.
Couplets sur accords plaqués très secs.
Refrains avec une rythmique enlevée.
Couplets avec phrasé de texte rapide
Refrains avec phrasé plus délié.
Moralité : il est évident qu'il est très difficile de tenir le même tempo entre les deux.
On constate aussi à l'écoute de différents enregistrements (avec ou sans métronome) que ce n'est pas un problème. La variation de tempo passe toute seule parce qu'elle est "musicale".
D'ailleurs, à la fin de ce morceau, il y a un break avec arrêt, puis redémarrage sur tempo très lent et accélération jusqu'à un final avec tempo de folie.
Or, l'accélération n'a pas forcément besoin d'être progressive. Il faut plutôt que ça swingue bien.
PAR CONTRE :
Le travail avec métronome a été précieux. En effet, on s'apperçois qu'il y a (comme dans la plupart des morceaux quand on joue sans base rythmique) de moments où il y a des accélérations. Le métronome permet de déceler ces variations non voulues et peu musicales et de trouver le moyen de les corriger.
La plupart du temps en swingant plus le phrasé sur le passage incriminé ce qui donne un bien meilleur résultat pour le morceau.
Donc : travailler au métronome, puis une fois que c'est bien maîtrisé, se redonner de la liberté.
J'ai constaté l'efficacité de la méthode sur bien des morceaux.
Autre remarque : en enregistrant un morceau pour un album, on s'est aperçu que le guitariste/chanteur principal accélérait toujours sur un passage. On ne s'en était jamais aperçu avant, même sur des enregistrements de répet. L'accélération est en effet musicale et s'intègre tellement dans le morceau qu'elle ne s'entend que lorsqu'on la cherche... ou qu'on met un métronome.