Le public, le dyonysiaque, le son de la fête.
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Drehdichnachrechts
55
Posteur·euse AFfranchi·e
Membre depuis 8 ans
Sujet de la discussion Posté le 26/10/2016 à 19:35:20Le public, le dyonysiaque, le son de la fête.
Bon, j'envoie de la sociologie à l'arrache, je viens de passer deux heures à écouter entre autres:
- Saint-Tropez / Laurin Rinder: Belle de jour + Fill my life with love.
- Big Tony: Can't get enough of your love.
- Imagination: In this state of love.
- Alexander Hope: Saturday.
- Gary Vonquest: Victim of your love.
- Nena: Something in my heart.
- Amber: This is your night.
- Patrick Juvet: Le Gay Paris + Ca c'est Paris (House mix).
- Kevin Aviance: Cunty.
- Restless and Volatile: Searching.
- Katchi: Viens me.
- JFK The Speech.
- Phil fearon and Galaxy: What do i do?
- Quelques cd de la compil FAITH.
- Overground House 1 et 2, Charles Schillings.
- Jérôme Pacman: San French is co.
- Phil Weeks: Yeah, i like that.
- DJ Roussia: Techno miss, un cd de 74' de pure House-Garage (1994), mais tu-le-crois-pas.
Le public historique du Garage et de la House 1985-2000 a vieilli, l'affaire est entendue. Il manque en tout cas dans mon coin, le zéro deux Aisne, un endroit où l'on entendrait ce son si caractéristique des années 80-2000, auquel j'ajouterais des perles Disco en veux-tu en voilà des années 70, mais en prenant le risque de passer DES DISQUES POUR LA PLUPART INCONNUS, on dit parfois "pointus." Des gens pas si âgés (!) ne sortent plus ou pas car ils savent ce qu'ils vont entendre, cela manque de ce que l'on appelait à une époque de l'underground, du dirty, de la sueur à la Paradise Garage. Mais le circuit du monde de la nuit est parsemé d'embûches, il y a loin de la coupe à..., etc. etc.
On n'ouvre pas un club, aussi petit soit-il, comme on en ouvrait un en 1980, et je sais de quoi je parle: j'en ai connu deux, et leurs proprios, dont un qui faisait café branché en première partie de soirée. Le son: Rock, Indus, Techno made-in-Tresor-from-Berlin et j'en passe. Une clientèle comment dire? Spé, assez barrée. Cela se passait à Laon, dans l'Aisne, dans les années 90. Dans plus d'une sandwicherie à deux balles, tu avais des happy hours avec des putains de DJ amateurs qui venaient te balancer des plaques de chez Discoparnasse ou Musicman, à Gand. Ou Paradise Import, à Saint-Quentin.
J'en viens à mon propos, je pose la question car je suis en l'état, parfaitement ignare, profane: est-il difficile aujourd'hui de monter ce que l'on appelait dans les années 80, une station de radio amateur? Les ondes seraient-elles donc à ce point trustées pas les mainstream-broadcasters: NRJ, Nostalgie etc. Il y a plein de gens autrement plus cultivés que ce que l'on voit sur les chaînes eud'télé, j'ai l'impression qu'un couvercle s'est abattu sur le moindre son un peu autre que Joyce-Jonathan-ça-ira ou Jain.
A moins que résolument, la fête ne devienne de plus en plus cryptée, communautarisée, bien loin de ce que furent le Loft de Mancuso ou le Paradise Garage. Where can we corporate nowadays?
Je mesure la différence de ce point de vue entre la France et l'Allemagne, the place to be si tu veux du vinyle pas cher en veux-tu en voilà, the place to be si tu veux pour pas trop cher sortir dans des endroits assez barrés, avec du son de chez son, un peu comme à la grande époque de La Bush, avec DJ George.
Ça part un peu dans tous les sens, diffluent je suis, mais voilà. Les titres égrennés ci-dessus sont visibles sur you toubbbbe. Peace and Beat the street.
- Saint-Tropez / Laurin Rinder: Belle de jour + Fill my life with love.
- Big Tony: Can't get enough of your love.
- Imagination: In this state of love.
- Alexander Hope: Saturday.
- Gary Vonquest: Victim of your love.
- Nena: Something in my heart.
- Amber: This is your night.
- Patrick Juvet: Le Gay Paris + Ca c'est Paris (House mix).
- Kevin Aviance: Cunty.
- Restless and Volatile: Searching.
- Katchi: Viens me.
- JFK The Speech.
- Phil fearon and Galaxy: What do i do?
- Quelques cd de la compil FAITH.
- Overground House 1 et 2, Charles Schillings.
- Jérôme Pacman: San French is co.
- Phil Weeks: Yeah, i like that.
- DJ Roussia: Techno miss, un cd de 74' de pure House-Garage (1994), mais tu-le-crois-pas.
Le public historique du Garage et de la House 1985-2000 a vieilli, l'affaire est entendue. Il manque en tout cas dans mon coin, le zéro deux Aisne, un endroit où l'on entendrait ce son si caractéristique des années 80-2000, auquel j'ajouterais des perles Disco en veux-tu en voilà des années 70, mais en prenant le risque de passer DES DISQUES POUR LA PLUPART INCONNUS, on dit parfois "pointus." Des gens pas si âgés (!) ne sortent plus ou pas car ils savent ce qu'ils vont entendre, cela manque de ce que l'on appelait à une époque de l'underground, du dirty, de la sueur à la Paradise Garage. Mais le circuit du monde de la nuit est parsemé d'embûches, il y a loin de la coupe à..., etc. etc.
On n'ouvre pas un club, aussi petit soit-il, comme on en ouvrait un en 1980, et je sais de quoi je parle: j'en ai connu deux, et leurs proprios, dont un qui faisait café branché en première partie de soirée. Le son: Rock, Indus, Techno made-in-Tresor-from-Berlin et j'en passe. Une clientèle comment dire? Spé, assez barrée. Cela se passait à Laon, dans l'Aisne, dans les années 90. Dans plus d'une sandwicherie à deux balles, tu avais des happy hours avec des putains de DJ amateurs qui venaient te balancer des plaques de chez Discoparnasse ou Musicman, à Gand. Ou Paradise Import, à Saint-Quentin.
J'en viens à mon propos, je pose la question car je suis en l'état, parfaitement ignare, profane: est-il difficile aujourd'hui de monter ce que l'on appelait dans les années 80, une station de radio amateur? Les ondes seraient-elles donc à ce point trustées pas les mainstream-broadcasters: NRJ, Nostalgie etc. Il y a plein de gens autrement plus cultivés que ce que l'on voit sur les chaînes eud'télé, j'ai l'impression qu'un couvercle s'est abattu sur le moindre son un peu autre que Joyce-Jonathan-ça-ira ou Jain.
A moins que résolument, la fête ne devienne de plus en plus cryptée, communautarisée, bien loin de ce que furent le Loft de Mancuso ou le Paradise Garage. Where can we corporate nowadays?
Je mesure la différence de ce point de vue entre la France et l'Allemagne, the place to be si tu veux du vinyle pas cher en veux-tu en voilà, the place to be si tu veux pour pas trop cher sortir dans des endroits assez barrés, avec du son de chez son, un peu comme à la grande époque de La Bush, avec DJ George.
Ça part un peu dans tous les sens, diffluent je suis, mais voilà. Les titres égrennés ci-dessus sont visibles sur you toubbbbe. Peace and Beat the street.
Drehdichnachrechts Deutsch Amerikanische Freundschaft
Anonyme
1763
2 Posté le 27/10/2016 à 21:47:47
Citation de Drehdichnachrechts :
A moins que résolument, la fête ne devienne de plus en plus cryptée, communautarisée, bien loin de ce que furent le Loft de Mancuso ou le Paradise Garage. Where can we corporate nowadays?
T'as tout compris c'est exactement ça.
Citation de Drehdichnachrechts :
Je mesure la différence de ce point de vue entre la France et l'Allemagne,
Ils n'ont pas le meme mode de prescription culturelle. Chez eux c'est pour ainsi dire "absent", et la plupart des gens ont conservé une capacité analytique et une curiosité sensorielle. Chez nous ça a été tué par les médias, sous le contrôles des grands donneurs d'ordres bien formés par les grandes écoles.
Tu sais, genre les memes mecs que ceux du gouvernements = les mecs qui n'ont jamais mis le cul dans une piscine mais prétendent pouvoir t'apprendre à nager.
PS= le Amber, gros souvenir !! je l'ai sur une compil Espagnole (MAX MIX)
[ Dernière édition du message le 27/10/2016 à 21:48:54 ]
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