Durée : 3'7"
Encore une belle invitation de la part de Illos pour mettre un personnage sur ce texte de SayM. Je me suis bien amusé sur cette folie littéraire difficile à apprivoiser. La musique de Illos colle parfaitement à l’esprit un peu tourmenté du narrateur.
N'oublions pas la voix de Julia qui, comme le sel, relève n'importe quel brouet. Même si ce velouté n'en avait pas foncièrement besoin, c'est toujours appréciable.
Le lien : Le chat noir
Je précise que c'est à la demande d'Illos que je poste ici. Sans ça, je n'oserai pas, n'étant qu'un instrument dans la genèse de cette chanson. Il poste lui même par ailleurs, notamment sur le site Easyzic avec lequel je suis fâché à vie. (On ne peut pas plaire à tout le monde). Que cela ne voue empêche pas d'aller voir les autres créations de mes compagnons :
Illos
www.easyzic.com/annuaire/groupes/…7.html?onglet=mp3
Say M
www.easyzic.com/annuaire/membres/…l?onglet=musiques
Le chat noir
Texte SayM / Musique Illos
Une nuit, je rentrais à peine
La bouche presque encore pleine,
D’élixir de baies de genévrier
Qu'il m’apparut, encore effrayé,
Me faisant ressentir sa haine
À moi, qui l'avait tant aimé
Est-ce alors, sa morsure ou l'alcool
Qui créa l'esprit de perversité ?
Quand soudain, je le saisis au col
Pour délibérément, un œil, lui arracher
Et bien que cet acte m'épouvanta
l'idée de violer l'entendement me hanta
Mais croyez-moi
Il avait plutôt bon caractère
l’aimait Pluton
était sincère
Même sur sa tête,
Je pourrais le jurer
Si je luttais, je peux le dire
Il n'avait pas vécu le pire
Ma colère finit par me reprendre
Je n’eus de cesse, que de le pendre
Je vois bien là, vos larges sourires
N'avez-vous vu rage vous surprendre ?
Et bien que son portrait m'entêta,
Ma femme reçu un autre ami
Qui bientôt, subit, pauvre bêta
Les méandres de ma perfidie
Riez, mais faites bien attention
De son poil, en gibet la vision
Mais croyez-moi
Il avait plutôt bon caractère
Aimait les chats
Était sincère
Même sur sa tête,
Je pourrais le jurer
Quand un soir, elle embrassa sa cause
Ma tâche de lâche, mura l'osmose
J'entends ici encore ce long sanglot
Qui me condamna sans un traître mot
À perdre conscience de toutes choses
Seule la mort, prête aux aliénés sa faux
Mais croyez-moi
J’avais plutôt bon caractère
J’aimais mon chat
J’étais sincère
Même sur sa tête,
Je le garderais