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Sujet Les différentes techniques pour mixer.

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Sujet de la discussion Les différentes techniques pour mixer.
...Salut
Je me demander si c'était possible de référencer les différentes techniques existante pour mixer. Je commence par celle que je connais, et si certain se sente de mettre de mettre une petite définition et exemple d'utilisation...

-L'équalisation : ajuster un signal au niveau fréquentiel.
-La compression : niveler un signal et diminuer sa dynamique.
-La reverbération : ...
-La compression en side chain : ...
-La limitation en side chain : ...
2
Le pan : mettre les éléments à gauche ou a droite... ou au milieu... c'est important

les niveaux: mettres les éléments plus ou moins fort...

l'élargissement stereo: avec un plug in dédié à ce genre de choses il est possible d'élargir un son dans l'espace gauche-droite
3
Surveiller les niveaux...pour moi c'est la base de tout.
4
Salut !!

perso pour moi faut que ca sonne deja sans utiliser d effets ..

c est un gros piege surtout sur un DAW ou on est tente de clicker partout et tester tester tester et pis on est vite fatigue et perdu :|

>>> = temps perdu = on se lasse eventuellement du morceau si la musique n est pas notre style favoris etc etc ect = on se fatigue et on n est plus bon a rien pour la journee ...donc voila

faire sonner le morceau sans effets !!!!!! a part Eq volumes et pan qui sont deja des effets tres puissants parfois trop :bravo: donc c est bien une preuve que c est efficace :mdr:

a la limite une reverb en sortie ou sur la voix ...et encore :|

++

ps : on m a toujours dit qu un humain normalement constitue peut etre attentif a 100% , 2 heures consecutives, ..pas plus dans une journee et plus on est dans de bonnes conditions d ecoutes, plus on se rend compte que c est vrai !!!

..a bon entendeur :bravo:
5
Je serais tenté de répondre qu'il faut ecouter sur plusieurs enceintes différentes, parfois même au casque, à tout moment, et de se reposer les oreilles en écoutant d'autres CD issus du commerce... Et aussi, ne pas oublier de faire des pauses !
Mais bon, en même temps je suis pas doué en mixage.... :8)

Toi aussi, propose tes titres  sur jokersound

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6
Je n'ai pas très bien compris le sujet alors voici mes étapes de mixage (je passe sur les EQ):

La mise à plat: C'est la sommation des pistes sans traitements (EQ, Reverbs, Effets) avec juste les panoramiques. C'est ce qu'on a écouté avant le mix, pendant les prises. Pour un bon groupe on remarque que ça sonne direct. A l'étape du mix on baisse tout les fader.

La batterie, ou le gate: Je commence un mix par la batterie (et non par la voix comme le font certains mixeurs français) C'est là qu'un bon noise-gate va aider. Je gate donc la grosse caisse et la caisse claire. En fonction du batteur et du placement de micro, on a plus ou moins de mal à gater à cause de la repisse. Si le son est trop haché, je n'hesite pas à reinjecter une kick et une caisse claire naturelle. Attention à la phase. Il faudra bien equaliser les deux.
Les toms sont découpés avant le mix afin d'alleger la batterie des "whoumwhoum". Dans la batterie je compresse le kick, le snare, les toms et parfois les overhead pour donner du punch.

La reverb et la batterie: L'erreur est de mettre de la reverb uniquement sur les futs. La clarté vient selon moi des overhead. C'est peut-être paradoxal de mettre de la reverb sur les ambiances mais ça sonne la mort. En général j'utilise une reverb room pas trop petite ou une plate dosée leger. Une chose est sûr, je regle cette reverb pour la batterie et une autre sera utilisée pour le reste. J'aime bien dissocier la section rythmique du reste, meme si parfois c'est techniquement difficile (pas assez de pistes/reverbs).
Il m'arrive aussi de compresser legerement le retour reverb. Si si ça le fait ;) Voir de renvoyer toute la batterie dans un bus de compression stéréo. Rarement les deux à la fois, faut pas exagerer.



La basse et le ré-amping: En général on fait les prises de basse sans ampli, au Tl Audio. Si le bassiste et la basse sont bons ça sonnera dejà. Au mix on repasse la piste de basse dans l'ampli, ce qui nous permet de choisir le son la gueule dans l'ampli sans faire jouer indefiniment le bassiste. Il reste à compresser cette basse, le plus souvent au TL Audio, poussé bien au fond ça donne un son bien vintage.
Ce n'est pas du gout de tout le monde mais j'envoie toujours la basse dans la reverb (celle de la batterie). Comme je disai plus haut, j'aime bien que la section rythmique ait sa signature acoustique.


Les guitares et la panoramique: Est à bannir le doublage par décalage, rien ne vaut une prise rejouée et panoramisée. Je joue beaucoup sur la panoramique, par exemple un refrain en saturé va subir un elargissement consequent tout en laissant de la place au centre pour la voix. Je choisi une reverb differente pour les guitares, ce sera la meme pour le chant. J'en met très peu sur les saturés pour eviter la bouillie en revenche je me lache sur les sons clairs, selon les situations.


La voix et les effets: Pour une voix pop ou variété je me contente d'une reverb, pas vraiment d'EQ sauf peut-être un déesseur (à contre-coeur) quand le micro n'a pas eu un placement adequat. Je prefere une reverb large et imposante quitte à la doser très timidement. On ne le rappelera jamais assez, la bonne reverb est celle qui ne s'entend pas mais qui manque quand on la coupe !
Pour du rock ou du metal je passe la voix dans un TL Audio (le distressor du pauvre) avec l'input à fond et une compression non religieuse. Attention au decoupage des respirations, ça devient vite ingerable. Une reverb + un delay très discret si possible calé au tempo.


Les choeurs et leur flanger: J'aime panner à fond les choeurs et je n'hesite pas à leur mettre un flanger ou un petit chorus (merci Queen).


Le couchage: Je couche le mix en controllant au casque les eventuelles imperfections ou decrochages numeriques. J'en profite pour aller dans la cabine pour écouter la voix. Si les paroles sont comprehensibles de loin c'est que la balance voix musique est bonne.
J'en profite pour coucher un mix instrumental. En effet, l'erreur la plus facile c'est de sous mixer ou sur mixer la voix. Les chanteurs ayant tous une vision differente du mixage il est important d'avoir une version instrumentale sous la main. Il sera plus simple de remixer l'instru + voix en cas d'erreur que de se retapper le mix.


L'écoute: Deux extremes, on écoute le mix sur deux grosse collonnes Pioneer avec des graves à donf et une coupure dans le medium. On se rend compte très vite de la couleur du mix. Ensuite on passe sur une paire d'enceintes à 50€ celles qui n'ont que des aigus et du medium claquant. Une écoute en mono ne fait pas de mal non plus.

Voilà je suis peut-être un peu HS mais bon si ça peut aider.
7

Citation : je suis peut-être un peu HS mais bon si ça peut aider.



je ne trouve pas que tu soit HS ce qui serait HS c est qu on vienne polemiquer sur tes techniques et habitudes perso :)
donc voila merci !! :boire: ca c est fait ! au suivant !! :tourne:
8

Citation : La mise à plat



A mon avis l'etape ll plus importante, souvent négligée....

Si c'est dejà là ça sonne pas, c'est qu'il y a un souci.

Et ne pas oublier de faire de (tres) nombreuses pauses. Vive AF quand il pleut.
9
Ca vaut ce que ça vaut, mais voilà grosso modo le cadre que mes habitudes m'ont amené à me fixer quand j'aborde un mixage :

1. Nettoyage des pistes individuelles :
Suppression de tous signaux inutiles (clicks, débuts, fins, blancs de longue durée, bruits de respirations inappropriés, ronflettes diverses lors des silences,...).
Applications des filtres HP, LP adéquats à la source.

2. Création (s'il y a lieu) des groupes nécessaires.

3. Ecoute de la mise à plat obtenue (souvent en mono) avec approche des niveaux individuels (prise de notes de remarques diverses : arrangement, dynamique, instrumentation, esquisses de panoramiques possibles,...).

4. Panoramiques, puis réajuster les niveaux si besoin est.

5. EQ (le strict nécessaire), puis réajuster les niveaux éventuellement.

6. Compression (si nécessaire), puis réajuster les niveaux s'il le faut.

7. Application des effets, puis réajuster les niveaux généralement.

8. Revenir sur les EQ (si nécessaire, souvent du fait de la compression et des effets), puis réajuster les niveaux s'il y a lieu.

9. Revenir sur les panoramiques (si nécessaire, souvent du fait de la compression, des EQ et des effets), puis réajuster les niveaux encore et toujours.

10. Automatisation des tâches quand c'est nécessaire.

11. Exporter (ou pour ma part enregistrer en temps réel sur un autre PC) en XXbits/XX.XKhz (résolution et fréquence d'échantillonnage d'origine), pas d'effets sur le bus master, à des niveaux raisonnables (voir l'excellent article de rroland à ce sujet) en vue du pré-mastering.
10
Oui, bien sur,
et puis, prendre du recul, attendre, boire un café, une biere (pas plus hein) écouter autre chose,sortir en ville ...
et revenir avec des oreilles propres, neuves ou reposées.
le recul me permet de voir les anneries que j'etait parti pour faire.
mais la musique, c'est definitivement trop riche, trop complexe, il me faut une relecture, apres lavage des oreilles.Il y a souvent des surprises,qui ne s'éstompent qu'avec l'experience, le temp, le luxe quoi.

la recette perso:
quand je regle me departs de reverb,
je les baisse (en retour d'effet)de 10 à 15%.
attention à l'euphorie du moment.

et toujours,
la comparaison avec un CD du commerce, que l'on connait, qui est bien réalisé.

le recul, je vous dit.