Mixage des voix
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globule_655
Alors que je travaillais sur ce morceau :
je me suis fait la réflexion que travailler des ensembles de voix est d'autant plus exigeant à ce niveau. Le moindre petit quart de dB en plus ou en moins sur chaque élément peut totalement changer la manière dont sera perçu le résultat.
J'ai donc pensé qu'il serait intéressant de discuter et échanger sur la manière de gérer les ensembles de voix dans un mix et les voix en général.
Je vais commencer par décrire globalement la manière dont je m'y suis pris pour ce morceau (sans prétention) qui peut servir de base à la discussion.
Tant qu'à faire et de manière à ce que ceux qui le désirent puissent tester des choses in situ, j'ai décidé de partager le multipiste qui se trouve ici : https://guillaumedebros.com/Multipiste/Last%20goodbye_clean.zip
En ce qui concerne le morceau, c'est un truc enregistré à la base pour le fun donc sans prétention et non pas sans défauts. Le texte n'a pas grande signification et la batterie rudimentaire n'est constituée que de samples qui assurent, sans grande inspiration, leur boulot de batterie. La composition et l'arrangement ne sont pas révolutionnaires mais font le job.
Tout le reste est chanté par la même personne, au travers du même micro et du même préampli dans des conditions de home studio. La qualité est toutefois très correcte. La chaîne audio est on ne peut plus simple mais de qualité : simili clone de C12 comme micro, API 312 en préampli branché directement dans un convertisseur Lake People. Pas de compresseur à la prise car pas de compresseur à disposition, ce qui aurait pu être utile.
Alors donc :
Pour les ensembles de voix, j'ai décidé de les traités comme tels : ensembles.
Je les ai regroupé par type/fonction et ai appliqué des traitements d'ensemble. C'est ce qui a d'ailleurs pris le plus de temps dans ce mix. Trouver la bonne balance pour chaque groupe est un travail de précision tant le moindre écart peut tout changer. Sur quel groupe on cherche à faire sonner le tout comme une seule voix ou bien sur quel autre on va chercher à faire ressortir la tonique et utiliser les harmonies en support...etc. C'est aussi la partie la plus fun et là où il y a le plus de place pour la créativité
Dans le détail, il y avait en insert direct sur chaque groupe, un compresseur relativement léger (genre 2 ou 3dB de réduction de gain au plus fort) qui avait un rôle de liant entre les différentes voix. Ce compresseur est suivi d'un EQ pour peaufiner le son de ce groupe.
En plus de cela, il y a à chaque fois 2 bus de compression parallèle. Le but est ici de donner du corps, du punch et ajouter une certaine "richesse" aux voix. Les compresseurs sont choisis spécifiquement pour leur manière d'agir sur le son. Plus concrètement, pour leur comportement lors de la compression (un 1176 se comporte différemment d'un LA2A, qui se comporte différemment d'un Fairchild etc). Il y en a généralement un plus "rapide" pour une compression plus violente et un plus "lent" (genre opto, par exemple), chacun permettant de faire ressortir des éléments différents (par exemple, un pour le sustain, l'autre pour les attaques.
Chacun de ses bus reçoit une légère égalisation pour aider à peaufiner encore davantage le son. Par exemple, le bus qui est le plus compressé peut être utilisé pour augmenter les hautes fréquences ("l'air") de manière plus contrôlée tandis que le bus moins violemment compressé peut être utilisé pour renforcer le médium du coup moins "écrasé".
Le bus principal reçoit un départ vers une réverb qui sera l'ambiance principale pour toutes les voix.
Voici comment j'ai mis cela en place dans ma session :
On y voit également un départ vers une réverb longue mais qui est ici en bypass. Il se déclenche sur la 4ème partie qui est sensée être la plus forte/la plus large.
Pour la voix lead, c'est un peu plus complexe, quoi que pas tant que ça au final.
Voici le setup :
On y voit la piste de voix lead (Vox) et différents bus ayant chacun une fonction bien spécifique.
Déjà sur la piste de voix elle-même : on y voit deux compresseurs. Le premier est purement technique et est réglé grosso modo de la manière dont je l'aurait réglé à la prise. Il n'agit réellement que sur les moment les plus fort et homogénéise la prise. Le deuxième est très léger (1 ou 2dB de réduction) et est là pour "lisser" un peu l'action du premier tout en augmentant l'impression de "proximité" de la voix (Le CT4 de MasseyPlugins à cette particularité, même avec une très faible compression). L'EQ qui suit n'a rien de particulier et met en forme le son de la voix dans les grandes lignes. Il y en a deux car j'avais "besoin" d'une bande supplémentaire (le E6 de McDSP est un 4 bandes). Il n'y aurait pas eu mort d'homme si le deuxième n'était pas là...
La sortie de cette piste de voix part maintenant vers un auxiliaire qui fera office de groupe pour la voix lead. En même temps, grâce à un départ pré-fader, je l'envoie vers 5 autres auxiliaires ayant chacun un compresseur en insert. Comme précédemment, chaque compresseur est différent et va agir de manière spécifique. Chacun est réglé "normalement", comme on le ferait s'il était le seul compresseur pour faire la meilleure voix possible. Pas de mode destroy à cet endroit donc. L'idée est la même que tout à l'heure, à savoir augmenter la richesse de la voix. Il peut arriver que sur certains mixes, une distorsion soit utilisée à la place ou en suppléments d'un de ces bus. Il sont ensuite ajoutés à la piste de voix de départ et dosé en fonction de ce que l'on souhaite que chacun de ces compresseurs apporte.
Chacun de ces bus est ensuite routé vers le même auxiliaire que la piste de voix pour être ensuite traité comme un ensemble.
Sur ce groupe (Lead Vox), il y a à nouveau un léger compresseur (1 à 1,5dB au plus fort de son action) qui va "lisser" le tout, suivit d'un EQ également très léger en dernière couche de vernis. Pour ajouter du corps sans pour autant sacrifier les nuances de la voix, un bus de compression parallèle lui est ajouté (Lead //). Le compresseur choisi est relativement "lent" (un peu comme un opto) mais compresse relativement fort (8 à 10dB en moyenne je dirais).
En terme d'effets, on retrouve plusieurs chose sur le bus "Lead Vox". Il y a une réverb longue type Hall. Donne une sensation de grand espace mais le predelay relativement long garde l'impression de proximité.
Un delay "long" (en fait c'est juste le nom du bus dans mon template mais d'un mix à l'autre, l'adjectif "long" n'est pas forcément adapté ). Ici c'est un simple delay à la noire avec feedback. Ce delay à lui-même un départ vers la réverb longue pour lui donner de la profondeur.
On retrouve ensuite la réverb courte dont je parlais plus tôt. Elle permet de gérer la sensation d'éloignement des éléments sur laquelle elle est ajoutée et permet de les placer grosso modo dans le même espace.
Le Split Harmonizer est une sorte de reproduction d'un certain effet du H3000 Eventide. Tout simplement, vous pouvez le faire avec un pitchshifter stéréo qui a la possibilité de régler le canal droit différemment du gauche. L'idée est de "détuner" vers le bas un des canaux pendant que l'on tune l'autre vers le haut de quelques cents. Par exemple, -8 cents à gauche et +8 cents à droite. Il est possible ensuite avec une ligne d'automation aléatoire de faire moduler le shift de 2 ou 3 cents de chaque côté pour amplifier l'effet. En l'occurrence, je l'utilise pour donner un poil de largeur à la voix tout en la faisant sonner un poil plus riche. Attention à garder cet effet subtil, hors exception, car cela peut vite sonner "métallique" (comme un effet de phase).
Enfin, en dernier, un autre delay. Celui ci est à la noire d'un côté et à la blanche de l'autre, avec feedback. Le delay part à son tour vers la réverb courte.
Bien sûr, tous ces effets sont dosé en fonction de la partie du morceau dont il s'agit. Le premier couplet est bien plus "dry" que ne l'est l'avant dernier où les delays ajoutent en densité pour augmenter la sensation "d'urgence" et la tension du morceau. Les réverbs y sont également plus fortes pour augmenter la sensation d'ampleur et coller avec le reste de l'instrumentation qui prend également de l'ampleur.
Bien évidemment, tous ces traitements n'ont pour but que d'obtenir la sensation de punch et d'ampleur que j'avais en tête. Il ne sont en aucun cas des indispensables ni même ne représente une méthode systématique et absolue. Pour tout dire, un mix bien plus "léger" aurait pu tout aussi bien faire l'affaire. D'ailleurs, pour ceux qui téléchargeront le multipiste, vous verrez qu'une bonne balance des éléments de départ suffit à obtenir une présentation honorable du morceau. Il n'y a pas vraiment, à mon sens, de travail de "sauvetage" ou de "transformation" à faire ici. Il y a juste à savoir quelle est le type de présentation que l'on a en tête et mettre les bons moyens en œuvre pour l'obtenir, ce que j'ai trouvé relativement facile ici.
L'essentiel du boulot a résidé dans un suivi méticuleux de la voix lead, en particulier, et de certains autres éléments pour augmenter l'impact du morceau.
Je n'ai pas parlé de la batterie car ce n'était pas le coeur du sujet, mais pour ceux que ça intéresse :
Voilà pour ma part !
N'hésitez pas donc à partager vos méthodes et éventuellement vos/votre mix(es) en guise d'illustration !
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
globule_655
Voila le mix que j'ai fait:
Globalement la voix lead est très forte. Ce n'est pas gênant sur l'intro mais l'est beaucoup plus par la suite car elle surplombe le tout sans s'y intégrer. En fait, elle est tellement plus forte que le reste qu'elle ne donne pas l'impression de jouer avec le reste de "l'instrumentation". De même, le côté "dry" et intime de l'intro devient frustrant quand le morceau s'emballe car on s'attend à ce qu'elle gagne en ampleur. C'est d'ailleurs valable pour tout le mix qui reste très plat dans l'ensemble. Le moment où la batterie rentre réellement pour la première fois (kick + caisse claire) est très frustrant car ça n'explose pas. C'est pareil sur la section suivante où on voudrait que le morceau prenne encore une dimension supplémentaire qui n'arrive jamais. C'est dommage et accentue la "déconnexion" entre la voix lead et le reste car on sent qu'elle s'emballe alors que l'instrumentation reste toute gentillette derrière, contrairement à la progression voulue dans l'arrangement.
D'ailleurs, la réverb que tu as mise ou accentuée sur la voix lead quand elle passe en voix de tête à l'entrée de l'avant dernière section aurait pu être bien mais il à deux soucis. Quand il rentre, il sort un peu de nulle part et tombe comme un cheveux sur la soupe. Du coup, l'attention se retrouve attirée par l'effet plutôt que l'émotion qu'il est sensée susciter. C'est dommage car ce serait l'équivalent d'un magicien que l'on voit mettre le lapin dans le chapeau avant de prétendre qu'il l'a fait apparaître par magie. Ensuite, cette réverb disparaît de manière tout aussi abrupte et on se retrouve avec le même son dry et intimiste que depuis le début du morceau alors que la chanson est à son paroxysme. Ce manque de cohérence dans la progression du mix est très frustrant et empêche de se laisser totalement porter par la chanson.
Pour ce qui est des cuts, pourquoi pas. Cela dit, le premier est peut-être un peu long et donne l'impression que le sol se dérobe sous les pieds du chanteur. Je trouve le second totalement hors de propos car il rend le retour au calme en fin de morceau frustrant mais ce n'est que mon avis.
La fin justement me met mal à l'aise. Le côté dry, intimiste et pesant ne correspond pas au sentiment mélancolico-nostaligue qui se dégage du chant, surtout après "l'explosion" qui était sensée précéder. En fait, on se retrouve avec exactement la même ambiance que dans l'intro et gâche le sentiment de conclusion que cette section est sensée apporter.
De manière plus générale, les basses sont largement sous-mixées et ne contribuent du coup pas efficacement au morceau. La voix lead est devenue un poil agressive dans l’aiguë.
Voilà dans l'ensemble, ce qui donne déjà de la matière.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
nii
Bravo Danbei pour avoir relevé l'exercice ! Le résultat est honorable. Je crois que les propos de Glob illustrent parfaitement ce que j'ai ressenti à l'écoute de ton travail. Je ne vais pas répéter les choses ici. Globalement je comprends ta démarche, car en écoutant le mixage original de Glob, j'ai eu vaguement l'impression que la voix lead était étouffée par les choeurs. Mais cette impression disparait rapidement. Je crois qu'elle est là quelques instants seulement, lorsque rentre la batterie. Puis l'oreille s'adapte et comprends l'intensité du moment. Mais c'est comme si on voulait à la fois écouter l'intimité de la voix, puis l'ampleur des choeurs. C'est difficile. Je pense que tu ne devais pas être satisfait à 100% de ce mix.
Cela donne envie d'essayer. Aussi, je pense clairement que relever ce défi est difficile pour ma part, mais qui sait cela peut être instructif.
[EDIT/ Question de curiosité Glob: Dans ta session as quoi correspond les bus Mono 1 & Mono 2 ? As tu effectué un mixage des différentes stems par la suite (cf SUM) ?]
[ Dernière édition du message le 20/11/2015 à 17:14:37 ]
globule_655
[EDIT/ Question de curiosité Glob: Dans ta session as quoi correspond les bus Mono 1 & Mono 2 ? As tu effectué un mixage des différentes stems par la suite (cf SUM) ?]
Ce sont les sorties physiques qui alimentent mon sommateur, simplement. SUM1 correspond à la première paire d'entrées du sommateur, SUM2 la seconde et ainsi de suite. Quand j'utilise ses entrées en mono je les nomme simplement Mono 1, 2 etc.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
Danbei
Après réécoute, j'arrive à entendre la voix principal qui est trop forte. Par contre j'arrive pas à entendre les montées ou explosions, dont tu parle Glob, qui manquent entre chaque section. Comment tu a fait pour mettre en valeur la progression du morceau dans ton mix ?
[ Dernière édition du message le 22/11/2015 à 20:05:38 ]
globule_655
Comment tu a fait pour mettre en valeur la progression du morceau dans ton mix ?
C'est un ensemble de petites choses et il y a milles et une façons de faire. L'idée est que chaque section du morceau ait son caractère propre, surenchérissant sur la précédente. L'arrangement assure déjà une partie du travail avec des éléments qui s'ajoutent et/ou se retirent au fur et à mesure qu'on avance dans le morceau. L'idée est de mettre en valeur les éléments forts de l'arrangement aux bons moments tout en assurant une bonne transition entre chaque sections.
Par exemple, sur le premier couplet, qui sert aussi d'intro, il n'y a que les snaps, et un seul bloc de choeurs ("Oohhs") derrière la voix lead. Sur la deuxième partie de cette section, il y a une voix à l'octave qui se rajoute au choeurs et reste jusqu'à la fin du morceau. Cette voix supplémentaire crée par elle-même une progression qui donne l'impression que le morceau s'éclaircit un peu. Jusque là, à part faire une bonne balance de l'ensemble, rien à faire de spécial.
Ensuite, sur le deuxième couplet, il y a un deuxième bloc de choeurs qui rentre ("Aahhhs") et servent à ajouter une texture aux choeurs tout en donnant une impression de clarté supplémentaire. Encore une fois, rien de spécial à faire puisque l'arrangement se suffit à lui-même.
Dans le troisième couplet, l'affaire se complique un peu puisque la batterie rentre pour de bon et le morceau s'énerve un peu. Le premier coup de caisse claire est important car c'est lui qui lance la suite. Le fait de le faire péter comme un coup de feu permet de donner plus d'impact à la suite qui doit du coup monter d'un cran en intensité. La transition est assurée par une montée de volume des choeurs juste avant ce fameux coup de caisse claire, lui même plus fort que la suite.
Sur le 4ème couplet, tout change. Les "Aahh" prennent le dessus en terme de volume tout en étant placé un poil plus "loin" dans l'image sonore pour augmenter l'impression de profondeur. J'ai fait en sorte de donner un maximum de punch à la batterie avec en tête l'image d'une batterie donnant le rythme à des rameurs sur une galère romaine en pleine tempête (chacun son truc ). Les "Oohh" sont aussi plus forts qu'avant, ce qui accentue le contraste avec les "Aahh" pour un peu plus de profondeur. Les "Padap" qui assurent la rythmique sont relativement fort mais assez "wet" pour les placer encore plus loin dans l'image et ajouter une dimension supplémentaire. Un suivis attentif a été fait de manière à les garder à tout moment présents sans être non plus trop forts et en accentuant le dernier temps de chaque mesure. Dans mon imaginaire, ils symbolisent les vagues sur lesquelles la galère vogue (la galère elle-même étant la voix lead du coup ). Les délays et réverbent symbolisent le vent et la pluie qui s'intensifient du coup sur le 4ème couplet et d'autant plus sur le 5ème. La basse qui rentre sur le 4ème couplet est sensée apporter un sentiment de lourdeur, de difficulté. Du coup, j'ai fait en sorte qu'elle soit bien solide de manière à ce qu'elle ouvre vraiment le morceau dans le bas quand elle rentre et apporte une dimension supplémentaire.
Le 5ème couplet surenchérit sur le 4ème en tirant à peu près sur les mêmes ficelles.
Sur l'outro, l'arrangement fait déjà le boulot de retour au calme. Le jeu est de maintenir suffisamment de "tension" pour éviter que l'émotion ne retombe comme un soufflet raté. Dans l'ensemble, cette partie reste plus forte que l'intro pour que ce soit cohérent avec ce qui la précède. Il y a également toujours une bonne dose d'effets pour maintenir cette ambiance de nostalgie rêveuse qui conclut le morceau.
Voilà, en survolant un peu le tout. Il y a aussi pas mal de suivis de niveau sur chacun des groupes pour accentuer telle ou telle partie et peaufiner les transitions.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
Jimbass
J'en déduis qu'il faut commencer par faire ses niveaux maxi sur la partie la plus intense, sinon on va à coup sûr arriver à la saturation au fil de la montée.
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globule_655
J'en déduis qu'il faut commencer par faire ses niveaux maxi sur la partie la plus intense, sinon on va à coup sûr arriver à la saturation au fil de la montée.
Pas nécessairement. Une bonne structure de gain dès l'enregistrement permet de pouvoir établir ses balances de départ avec les faders autour de leur position à 0dB tout en gardant de la marge sur le bus de mix. Cette marge permet de pouvoir pousser ce qui doit l'être, dans la mesure du raisonnable.
Dans le cas d'un setup analogique ou hybride comme c'est le cas pour moi, le calibrage des convertisseurs en fonction du headroom des différents appareils analogiques a un rôle également. Je cherche, de la même manière à pouvoir taper dans le "sweet spot" de mon sommateur tout en gardant les faders autour de leur position à 0dB (parce que c'est là qu'ils sont le plus précis, simplement).
L'idée de bien calibrer son système est de ne pas avoir à réfléchir à ça justement et de s'éviter le stress de l’écrêtage.
Peace
Glob
L'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule, l'abeille coule....
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