Technics WSA1R

rack sans clavier,
un lecteur de disquette qui sert exclusivement de player SMF,
un controleur de type boule assimilable à celui d'un wavestation.
un très large écran (pas très lisible cependant) entouré de nombreux boutons, 4 sorties séparées
et un couple de midi IN / OU pour 32 cannaux et 64 voies de polyphonie annoncée.

l'esthétique est très beau, ça semble solide et les matériaux utilisés assez nobles.

annoncé comme un VA, et 64 voies de polyphonie, cela n'était qu'à demi vrai. les formes d'onde ne sont pas modélisées et proviennet de tables d'ondes. Seuls les traitements étaient modélisés via des résonateur, pinceur etc.

du coup l'interet est limité, et les critiques ont vite reflété ce fait.

UTILISATION

config :

l'interface utilisateur est déplorable. les boutons de fonctions ne sont pas alignés avec l'affichage de l'écran, la navigation dans la liste des sons est incompréhensible et beaucoup de sons sonnent de manière similaire.

après plusieurs mois d'utilisation, j'ai abandonné, pourtant il y avait de la puissance dans la machine. J'ai réussi a obtenir quelques tonalités décoiffantes mais cela demande beaucoup trop d'efforts pour arriver au résultats souhaités.

exemple catastrophique : on ne peut pas utiliser la grosse molette présente pour défiler dans la liste des sons, la saisie alphanumérique n'est pas toujours autorisée... Rien dans ce synthé n'est simple.

édition : compliquée, et encore une fois, les boutons ne sont pas correctement positionnés...lassant. seuls les passionnés de synthèse, pardon de traitements pourront faire leurs choux gras, les autres passez votre chemin...

SONORITÉS

de base, les sonorités sont mauvaises, les pianos électriques sont seuls corrects mais sans plus, les nappes à peu près bonnes, mais l'ensemble tends vers le moyen/mauvais

très difficile à utiliser avec les banques de sons d'origines. les effets très très moyens en revanche l'expression était très correcte.

sons préférés : des nappes et quelques patchs trouvés sur le net. le reste, on oublie tout simplement.

à noter il existe des cartes d'extensions (introuvables) mais qui ajoutent des sonorités techno dance, il parait que ca redonne un peu de vigueur au rack.

AVIS GLOBAL

je bavais devant ce rack méconnu à sa sortie, je l'ai acheté 10 ans plus tard, je l'ai gardé 1 an et je m'en suis séparé.

techniquement, c'est un collector, je ne sais même pas s'il y a eu une centaine d'exemplaire à travers le monde. Mais malheureusement, il ne sonne pas, il n'est pas intuitif, bref, il est beau mais c'est tout.

pourtant avec énormément de patience, on peut sortir un petit quelques chose intéressant, mais, il y a moyen aujourd'hui de faire mieux plus simplement plus rapidement et pour beaucoup moins cher.

enfin, c'est un demi VA, qui repose sur des tables d'onde, et l'aliasing s'entend.

annoncé comme le premier vrai synthé de Technics, il a malheureusement coulé la firme. Pourtant cela aurait pu être le contraire si la banque sonore d'origine avait été plus soignée et si l'interface débuguée.
un énorme gâchis, là ou il y avait un énorme potentiel pour la marque.

c'est un rack pour un musée et rien d'autre. En revanche, la version clavier et ses différents contrôleurs peuvent en faire un excellent clavier de controle. Le toucher est très particulier.

pour la petite histoire, j'ai l'impression d'avoir fait d'assez belles photos de cette machine (photos disponibles sur mon profil)

édit : je vois que j'ai autant de critiques positives sur mon avis que de critiques négatives. que ceux qui ne sont pas d'accord m'explique ce en quoi j'ai tord, cela sera beaucoup plus constructif que de donner de mauvaises notes... a bon entendeur...

Extrait de http://virtualacoustic.free.fr
Mode d'emploi disponible ici: http://virtualacoustic.free.fr/HTML/downloadWSA1.html

Le nom de la firme Technics est normalement associé à l’électronique de consommation. C’est d’ailleurs une des raisons principales pour laquelle ce synthétiseur a été un désastre pour la société Matsushita, avec seulement 300 claviers vendus, et 100 racks. Commercialisé en 1995, il constitue la première entrée de Technics dans le domaine des instruments professionnels, début remarquable en vérité. Le WSA1 offre 64 voix de polyphonie et possède 3 molettes de modulation, deux balles rotatives (rappelant le joystick du Wavestation), un énorme écran avec une charte graphique intuitive, et un excellent clavier.

UTILISATION

Ce synthétiseur est le seul qui permet d'expérimenter directement l'association de diverses attaques associées à divers résonateurs, rendant possible la manipulation des caractéristiques de base du modèle. Les structures peuvent être associées pour, par exemple, simuler les résonances sympathiques. Chaque paramètre peut-être associé à un message Midi particulier pour adapter le contrôle à ses besoins personnels. Le contrôle par l'intermédiaire de périphériques Midi est simple et très efficace.

SONORITÉS

Factory Demos disponibles ici: http://virtualacoustic.free.fr/HTML/demos.html#WSA

Ici la synthèse employée porte le joli nom d’Acoustic Modeling Synthesis. Il s’agit en fait d’un système mixte utilisant des échantillons enregistrés (transitoires d’attaques, bruits) qui, ensuite, sont envoyés vers des modèles de résonateurs simulés par des guides d’ondes. Ce principe est similaire au concept basique du Korg WaveDrum et du Roland VG8 qui démarrent avec des formes d’ondes préexistantes alors que le VL1 modélise absolument tout, y compris la forme d’onde initiale.

AVIS GLOBAL

Malgré toutes ces possibilités, ce synthétiseur est loin d’égaler un VL1 ou même en Z1 du point de vue qualité sonore, imitation et expressivité. Les sons acoustiques sont ternes, les pianos métalliques, un aliasing important existe, les effets nombreux mais peu efficaces… Il est néanmoins très à l'aise dans un sound design surprenant.

Ce synthétiseur est prévu pour être joué au clavier et le jeu d'un instrument avec le contrôleur de souffle est impossible. Le grand nombre de résonateurs, d'excitations et de paramètres ouvre un immense champ d'exploration. Le WSA1 aurait pu être un bon compromis entre échantillonnage et modèles physiques, si la qualité d’enregistrement avait été meilleure. L'utilisation d'attaques échantillonnées réduit considérablement le coût en calcul, ce qui permet 64 voix de polyphonie et une grande variété de résonateur. En comparaison, le VL1 qui modélise tout, y compris l'attaque, donne des sons de meilleure qualité mais limite sérieusement le nombre d'instruments, principalement des vents, et reste monophonique.