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Nektar Aura - le plaisir frustrant
Publié le 30/06/20 à 21:46Salut Afiens...
Je vais essayer une petite critique (c'est tout de même bizarre que depuis sa sortie, il y en ait très peu, même en-dehors de AF).
Tout d'abord, je ne suis pas 'performeur', j'utilise cet appareil qu'en home studio en l'utilisant 'pas à pas'. Je l'ai acheté pour sa fonction séquenceur midi autonome, et 'contrôleur midi'... hésitant entre ça, une MPC et un Toraiz squid.
Le séquenceur est un peu rebutant au début (forcément on cherche où faire quoi), mais en 2h l'essentiel est maîtrisé (si on a l'habitude des séquenceurs et que l'on sait ce que l'on fait). Il y a tout ce qu'on attend d'un séquenceur midi, possibilité même de polyrythmie, voire de désynchroniser certaines...…
Je vais essayer une petite critique (c'est tout de même bizarre que depuis sa sortie, il y en ait très peu, même en-dehors de AF).
Tout d'abord, je ne suis pas 'performeur', j'utilise cet appareil qu'en home studio en l'utilisant 'pas à pas'. Je l'ai acheté pour sa fonction séquenceur midi autonome, et 'contrôleur midi'... hésitant entre ça, une MPC et un Toraiz squid.
Le séquenceur est un peu rebutant au début (forcément on cherche où faire quoi), mais en 2h l'essentiel est maîtrisé (si on a l'habitude des séquenceurs et que l'on sait ce que l'on fait). Il y a tout ce qu'on attend d'un séquenceur midi, possibilité même de polyrythmie, voire de désynchroniser certaines...…
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Salut Afiens...
Je vais essayer une petite critique (c'est tout de même bizarre que depuis sa sortie, il y en ait très peu, même en-dehors de AF).
Tout d'abord, je ne suis pas 'performeur', j'utilise cet appareil qu'en home studio en l'utilisant 'pas à pas'. Je l'ai acheté pour sa fonction séquenceur midi autonome, et 'contrôleur midi'... hésitant entre ça, une MPC et un Toraiz squid.
Le séquenceur est un peu rebutant au début (forcément on cherche où faire quoi), mais en 2h l'essentiel est maîtrisé (si on a l'habitude des séquenceurs et que l'on sait ce que l'on fait). Il y a tout ce qu'on attend d'un séquenceur midi, possibilité même de polyrythmie, voire de désynchroniser certaines pistes en temps-réel (en changeant le nombre de pas joué) ce qui peut être intéressant pour un usage en live, mais peut aussi poser des soucis si on tourne le mauvais potard (surtout lorsque l'on se trompe de nombre de pas en le tournant...), donc autant bien maîtriser les fonctions (sa dextérité) avant un usage en live.
Il y a donc deux modes essentiels en autonome : SEQ (séquenceur) et INTERNAL (contrôleur midi).
J'ai été étonné (content) que le séquenceur soit toujours actif lorsque l'on passe l'appareil en mode INTERNAL (ce qui se fait par un bouton dédié) si on ne l'arrête pas. On passe de l'un à l'autre facilement sans coupure. Et on garde la maîtrise de ce qui se joue avec les "pas" en dessous des potards. C'est... pas mal, c'est vraiment pas mal
Ce peut-être un avantage, mais... le mapping midi utilisé par le sequenceur est le même que lorsque l'on passe en mode INTERNAL. Pour le dire autrement, il n'y a qu'un mapping midi actif à la fois pour ces deux modes, cependant les potards en mode INTERNAL sont indépendants, puisque en mode Séquenceur les potards servent pour des fonctions figées internes au mode Séquenceur, pas de confusion possible, mais la séquence jouée va transmettre en midi le mapping midi en cours des pads. Ceux qui n'ont pas compris l'importance de cela, on ne peut pas avoir de mapping midi différent pour la séquence et le mode INTERNAL, donc l'avantage d'avoir la séquence qui joue lorsque l'on passe en mode INTERNAL est limitée pour utiliser tous les pads pour d'autres actions.
Une alternative consiste donc à utiliser le séquenceur pour 8 pads/pistes par exemple, et les 8 autres serviront pour des actions en mode INTERNAL.
Il existe peut-être un moyen de scinder le mapping actif de la séquence et du mode INTERNAL, mais je n'ai pas encore trouvé.
Une chose frustrante pour moi (pour l'instant), les 'pas' qui se trouvent en-dessous des potards ne transmettent pas d'information midi lorsqu'on appuie dessus (peut-être des SysEx ?), ainsi que les boutons "noirs" (exceptés les boutons de transport). Une pré-étude du code javascript pour l'intégration dans Bitwig (fourni par Nektar et heureusement en clair...) me dit qu'il y a moyen de récupérer des SysEx pour les boutons "noirs" tout du moins, ce qui serait franchement suffisant.
D'autre part, pas possible en midi (note, CC) d'allumer les pads (dans l'appareil, il est possible définir la couleur des pads), mais Nektarine arrive à le faire par SysEx sans doute... Ils réagissent cependant très bien (changent de couleur) lorsqu'une séquence est jouée ou que l'on appuie dessus.
Mon idée en l'achetant était de faire comme avec la plupart des contrôleurs midi que j'achète : 'synchroniser' les boutons avec des fonctions de logiciel, et donc contrôler le feedback (appareil->logiciel et logiciel->appareil) avec un script (possible facilement avec le Beatstep, le petit, pourtant à - de 100€...). Nektar apparemment veut l'exclusivité sur ça... N'ayant pas Ableton Live (quoi que si en fait, je pourrai tester...) je ne saurais dire l'intégration, mais pour Bitwig, le script fourni par Nektar est clairement pensé pour le live, ce qui est un peu con je trouve : tous les "producteurs", même pro ne font pas du live.
Pour Bitwig, pas de possibilité de "transférer" la séquence créée sur la machine autrement qu'en enregistrant la séquence comme avec n'importe quel appareil, sans doute possible avec Ableton live ou d'autres STAN, pourtant l'API de Bitwig est sans doute le plus riche en fonction de tous les STAN.
L'application (et le vst) Nektarine est nulle. Mais vraiment. Je ne parle pas de l'interface utilisateur, ce serait tirer sur l'ambulance... Il manque une fonctionnalité évidente lorsqu'on l'utilise en tant que vst qui se veut "drumbox" universelle, la possibilité d'avoir plusieurs sorties 'audio out', surtout lorsque les vst qu'on utilise en proposent. On dispose que d'une simple sortie stéréo dans son STAN. N'importe quel vst avec plusieurs sorties audio out est meilleur que Nektarine en vst (et en standalone...), d'un point de vue production, même si l'on perd la possibilité d'un feedback sur l'écran de l'appareil (franchement pas utile pour le volume / le feedback / la config des plugins), c'est dire !
Lorsque je dis "ne dispose pas de plusieurs sorties audio out", je veux dire donc aussi en 'interne' dans l'application (vst ou standalone), lorsqu'on ajoute dans Nektarine des plugins vst effets, on ne peut pas les appliquer à une sortie particulière du vst instrument pour une chaîne d'effet particulier (ou alors en ajoutant le même vst dans chaque pads - ce qui est une gajure même si les PC et mac d'il y a même 5 ans peuvent supporter la charge...), ce dont personnellement j'ai besoin pour un souci d'efficience (ou j'ai pas trouvé - décrit nulle part dans la doc aussi...). Ce qui fait qu'on y gagne a utiliser l'appareil dans un STAN ou non sans Nektarine, qui est franchement inutile et oubliable (sinon peut-être à voir - proof of concept - ce qu'il est possible d'afficher sur l'appareil pour programmer quelque chose de meilleur...).
Je crois que l'application la meilleure pour le Nektar Aura est Renoise utilisé en Rewire, Definitiv ! (comme le dise les allemands). J'ai effectué une étude de faisabilité avec mes connaissances actuelles de l'appareil, avec un mapping bien pensé, le Nektar Aura peut transformer Renoise en une Groovebox logiciel redoutable, du tonnerre de Zeus.
Renoise est déjà excellent en lui-même (même si souffre de quelques soucis qui fait que ce n'est pas mon STAN principal), avec un controller bien mappé : mieux, avec le Nektar Aura : une putain de boite à rythme de sa mère...
Pour revenir un peu sur le mapping. On prend certes un peu de temps pour les programmer au début, mais lorsqu'on l'a fait une fois, c'est très rapide ensuite. Surtout le paramétrage est complet, on ne se sent pas bridé (et surtout lésé...). On dispose de 16 mappings enregistrables par l'appareil, même si 14 sont déjà préprogrammés. J'avais cru au départ que les mappings fournis n'étaient pas modifiables et qu'on avait droit qu'à 2 mappings 'utilisateurs', mais en faisant une erreur, j'en avais écrasé une, donc possible. Et possible aussi de reprendre les mappings d'origines qu'on a écrasé (mais cela écrase tout, même les sequences que l'on a enregistré - reset d'usine oblige...).
Ce qui est vraiment pas mal, c'est que l'on peut changer le mapping en appuyant sur 2 boutons (shift+pad qui correspond au numéro du mapping), et le changement est immédiat, pas de latence, et ça ne coupe pas la séquence si elle est en train de jouer. ça c'est pas mal du tout. Par contre, comme dit plus haut, la séquence va transmettre les informations midi du nouveau mapping choisi. C'est dommage... mais... intéressant ! Car au-delà d'un mapping complet, on peut modifier 'à la volée' une partie de n'importe quel mapping ; même si l'on entre dans un menu spécial, on peut tranquillement modifier un seul bouton/potard sans que la séquence se coupe, mais une fois le changement validée, si on a modifié la note d'un pad par exemple, cette nouvelle note sera prise en compte par le séquenceur qui la jouera. Cela peut être intéressant pour jouer un autre son associé à une autre note (dans son STAN ou sa machine) avec le pattern de la note précédente sans avoir à changer tout le mapping, l'inconvénient a son avantage...
Pour les potards, c'est pas mal, limités à 8 dans l'appareil, mais d'un tour de manivelle, on peut changer sa configuration pour piloter 'le 9ème paramètre' externe sans changer les autres potards ou dédier un mapping pour cela, et pas d'obligation de sauvegarder dans l'appareil pour que ce soit pris en compte, un mapping 'flottant' que l'on sauvegarde que si l'on décide de le faire.
Sauvegarder un mapping est intéressant seulement si l'on veut reprendre ce mapping après l'extinction de l'appareil. L'usage idéal à mon avis de cela, est de mapper des CC de bases (genre CC0->7) dans un mapping, puis à la volée, mapper le '9ème paramètre' une fois la machine allumée en cas de besoin. Comme ça, on ne perd pas le gros du mapping et on n'est pas figé au mapping...
L'essentiel je crois est dit.
En résumé :
Appareil qui fait le taf avec quelques frivolités intéressantes, mais il vaut 250€ puisque le potentiel lorsqu'on l'utilise avec un ordinateur est, à dessein, bridé. Mais un bon programmeur arrivera à franchir ce bridage (et je ne pense pas forcément à moi).
En conclusion :
Comme beaucoup de monde sans doute, j'en ai vraiment marre des constructeurs qui proposent des 'contrôleurs midi' donc a priori 'ouvert', sans fournir les spécifications midi de leurs appareils. Surtout lorsque le dit appareil coût plus de 200€, et qu'ils fournissent des logiciels de merde (pour ne pas dire inutile et inutilisable) avec, en disant par là : "voilà les limites de l'appareil" alors que tu sais qu'il est possible de faire beaucoup mieux, sans avoir à toucher les circuits à l'intérieur ou faire des choses compliquées (je ne suis pas programmeur de métier).
Ca m'énerve parce que le seul défaut objectif que je constate dans le fonctionnement de l'appareil, c'est que le mode INTERNAL et Séquenceur partage le même mapping midi. Pouvoir dissocier ces deux modes avec 2 mappings différents seraient simplement terrible.
Tous les autres défauts sont dus à l'usage de l'appareil en tant que contrôleur midi (car sans, à mon avis c'est impeccable même avec le défaut indiqué).
On me dira peut-être que l'appareil est pensé pour le 'live', et qu'ainsi je détourne son usage. Je dirai que ce n'est pas une raison valable, puisque le logiciel fourni et même le script Bitwig, le plus basic comparé à tous les STAN sans doute, montre qu'il est possible sans fireware ou bidouillerie physique de l'utiliser dès aujourd'hui comme un contrôleur midi vraiment incroyable, à taquiner un Push2 (voire même supérieur) grâce à son séquenceur interne (parce que en mode "DAW" le séquenceur fonctionne aussi en parallèle...). Une programmation vraiment basique, comme n'importe quel contrôleur pour Dj est suffisante. Il faut juste un fichier excel avec le bouton, comment l'allumer, comment l'éteindre, ce qu'il se passe lorsqu'on appuie dessus, lorsqu'on le relâche, et c'est tout.
Pour le prix de l'appareil, plus de 300€, on a droit à cette information, je crois pas que ce soit un 'secret industriel', limite on signe un clause comme quoi on ne vendra pas le script créé. Franchement...
===================
Petite précision :
Le mode INTERNAL ne signifie pas que c'est utilisable seulement avec un ordinateur, mais dans ce mode on envoi des informations midi (celle du mapping) par les branchements midi out et usb en touchant les pads/potards et boutons de transport.
Petite correction :
J'écrivais :
Il manque une fonctionnalité évidente lorsqu'on l'utilise en tant que vst qui se veut "drumbox" universelle, la possibilité d'avoir plusieurs sorties 'audio out', ...
Je réactualise mon avis, car il y a 2 versions du vst Nektarine : une version avec une seule sortie stéréo, et une version avec 32 sorties mono. Ce qui rend le vst un peu plus pratique, mais je conserve mon avis sur la simplicité d'utilisation, un vst sans Nektarine ou Renoise sont biens meilleurs !
Je vais essayer une petite critique (c'est tout de même bizarre que depuis sa sortie, il y en ait très peu, même en-dehors de AF).
Tout d'abord, je ne suis pas 'performeur', j'utilise cet appareil qu'en home studio en l'utilisant 'pas à pas'. Je l'ai acheté pour sa fonction séquenceur midi autonome, et 'contrôleur midi'... hésitant entre ça, une MPC et un Toraiz squid.
Le séquenceur est un peu rebutant au début (forcément on cherche où faire quoi), mais en 2h l'essentiel est maîtrisé (si on a l'habitude des séquenceurs et que l'on sait ce que l'on fait). Il y a tout ce qu'on attend d'un séquenceur midi, possibilité même de polyrythmie, voire de désynchroniser certaines pistes en temps-réel (en changeant le nombre de pas joué) ce qui peut être intéressant pour un usage en live, mais peut aussi poser des soucis si on tourne le mauvais potard (surtout lorsque l'on se trompe de nombre de pas en le tournant...), donc autant bien maîtriser les fonctions (sa dextérité) avant un usage en live.
Il y a donc deux modes essentiels en autonome : SEQ (séquenceur) et INTERNAL (contrôleur midi).
J'ai été étonné (content) que le séquenceur soit toujours actif lorsque l'on passe l'appareil en mode INTERNAL (ce qui se fait par un bouton dédié) si on ne l'arrête pas. On passe de l'un à l'autre facilement sans coupure. Et on garde la maîtrise de ce qui se joue avec les "pas" en dessous des potards. C'est... pas mal, c'est vraiment pas mal
Ce peut-être un avantage, mais... le mapping midi utilisé par le sequenceur est le même que lorsque l'on passe en mode INTERNAL. Pour le dire autrement, il n'y a qu'un mapping midi actif à la fois pour ces deux modes, cependant les potards en mode INTERNAL sont indépendants, puisque en mode Séquenceur les potards servent pour des fonctions figées internes au mode Séquenceur, pas de confusion possible, mais la séquence jouée va transmettre en midi le mapping midi en cours des pads. Ceux qui n'ont pas compris l'importance de cela, on ne peut pas avoir de mapping midi différent pour la séquence et le mode INTERNAL, donc l'avantage d'avoir la séquence qui joue lorsque l'on passe en mode INTERNAL est limitée pour utiliser tous les pads pour d'autres actions.
Une alternative consiste donc à utiliser le séquenceur pour 8 pads/pistes par exemple, et les 8 autres serviront pour des actions en mode INTERNAL.
Il existe peut-être un moyen de scinder le mapping actif de la séquence et du mode INTERNAL, mais je n'ai pas encore trouvé.
Une chose frustrante pour moi (pour l'instant), les 'pas' qui se trouvent en-dessous des potards ne transmettent pas d'information midi lorsqu'on appuie dessus (peut-être des SysEx ?), ainsi que les boutons "noirs" (exceptés les boutons de transport). Une pré-étude du code javascript pour l'intégration dans Bitwig (fourni par Nektar et heureusement en clair...) me dit qu'il y a moyen de récupérer des SysEx pour les boutons "noirs" tout du moins, ce qui serait franchement suffisant.
D'autre part, pas possible en midi (note, CC) d'allumer les pads (dans l'appareil, il est possible définir la couleur des pads), mais Nektarine arrive à le faire par SysEx sans doute... Ils réagissent cependant très bien (changent de couleur) lorsqu'une séquence est jouée ou que l'on appuie dessus.
Mon idée en l'achetant était de faire comme avec la plupart des contrôleurs midi que j'achète : 'synchroniser' les boutons avec des fonctions de logiciel, et donc contrôler le feedback (appareil->logiciel et logiciel->appareil) avec un script (possible facilement avec le Beatstep, le petit, pourtant à - de 100€...). Nektar apparemment veut l'exclusivité sur ça... N'ayant pas Ableton Live (quoi que si en fait, je pourrai tester...) je ne saurais dire l'intégration, mais pour Bitwig, le script fourni par Nektar est clairement pensé pour le live, ce qui est un peu con je trouve : tous les "producteurs", même pro ne font pas du live.
Pour Bitwig, pas de possibilité de "transférer" la séquence créée sur la machine autrement qu'en enregistrant la séquence comme avec n'importe quel appareil, sans doute possible avec Ableton live ou d'autres STAN, pourtant l'API de Bitwig est sans doute le plus riche en fonction de tous les STAN.
L'application (et le vst) Nektarine est nulle. Mais vraiment. Je ne parle pas de l'interface utilisateur, ce serait tirer sur l'ambulance... Il manque une fonctionnalité évidente lorsqu'on l'utilise en tant que vst qui se veut "drumbox" universelle, la possibilité d'avoir plusieurs sorties 'audio out', surtout lorsque les vst qu'on utilise en proposent. On dispose que d'une simple sortie stéréo dans son STAN. N'importe quel vst avec plusieurs sorties audio out est meilleur que Nektarine en vst (et en standalone...), d'un point de vue production, même si l'on perd la possibilité d'un feedback sur l'écran de l'appareil (franchement pas utile pour le volume / le feedback / la config des plugins), c'est dire !
Lorsque je dis "ne dispose pas de plusieurs sorties audio out", je veux dire donc aussi en 'interne' dans l'application (vst ou standalone), lorsqu'on ajoute dans Nektarine des plugins vst effets, on ne peut pas les appliquer à une sortie particulière du vst instrument pour une chaîne d'effet particulier (ou alors en ajoutant le même vst dans chaque pads - ce qui est une gajure même si les PC et mac d'il y a même 5 ans peuvent supporter la charge...), ce dont personnellement j'ai besoin pour un souci d'efficience (ou j'ai pas trouvé - décrit nulle part dans la doc aussi...). Ce qui fait qu'on y gagne a utiliser l'appareil dans un STAN ou non sans Nektarine, qui est franchement inutile et oubliable (sinon peut-être à voir - proof of concept - ce qu'il est possible d'afficher sur l'appareil pour programmer quelque chose de meilleur...).
Je crois que l'application la meilleure pour le Nektar Aura est Renoise utilisé en Rewire, Definitiv ! (comme le dise les allemands). J'ai effectué une étude de faisabilité avec mes connaissances actuelles de l'appareil, avec un mapping bien pensé, le Nektar Aura peut transformer Renoise en une Groovebox logiciel redoutable, du tonnerre de Zeus.
Renoise est déjà excellent en lui-même (même si souffre de quelques soucis qui fait que ce n'est pas mon STAN principal), avec un controller bien mappé : mieux, avec le Nektar Aura : une putain de boite à rythme de sa mère...
Pour revenir un peu sur le mapping. On prend certes un peu de temps pour les programmer au début, mais lorsqu'on l'a fait une fois, c'est très rapide ensuite. Surtout le paramétrage est complet, on ne se sent pas bridé (et surtout lésé...). On dispose de 16 mappings enregistrables par l'appareil, même si 14 sont déjà préprogrammés. J'avais cru au départ que les mappings fournis n'étaient pas modifiables et qu'on avait droit qu'à 2 mappings 'utilisateurs', mais en faisant une erreur, j'en avais écrasé une, donc possible. Et possible aussi de reprendre les mappings d'origines qu'on a écrasé (mais cela écrase tout, même les sequences que l'on a enregistré - reset d'usine oblige...).
Ce qui est vraiment pas mal, c'est que l'on peut changer le mapping en appuyant sur 2 boutons (shift+pad qui correspond au numéro du mapping), et le changement est immédiat, pas de latence, et ça ne coupe pas la séquence si elle est en train de jouer. ça c'est pas mal du tout. Par contre, comme dit plus haut, la séquence va transmettre les informations midi du nouveau mapping choisi. C'est dommage... mais... intéressant ! Car au-delà d'un mapping complet, on peut modifier 'à la volée' une partie de n'importe quel mapping ; même si l'on entre dans un menu spécial, on peut tranquillement modifier un seul bouton/potard sans que la séquence se coupe, mais une fois le changement validée, si on a modifié la note d'un pad par exemple, cette nouvelle note sera prise en compte par le séquenceur qui la jouera. Cela peut être intéressant pour jouer un autre son associé à une autre note (dans son STAN ou sa machine) avec le pattern de la note précédente sans avoir à changer tout le mapping, l'inconvénient a son avantage...
Pour les potards, c'est pas mal, limités à 8 dans l'appareil, mais d'un tour de manivelle, on peut changer sa configuration pour piloter 'le 9ème paramètre' externe sans changer les autres potards ou dédier un mapping pour cela, et pas d'obligation de sauvegarder dans l'appareil pour que ce soit pris en compte, un mapping 'flottant' que l'on sauvegarde que si l'on décide de le faire.
Sauvegarder un mapping est intéressant seulement si l'on veut reprendre ce mapping après l'extinction de l'appareil. L'usage idéal à mon avis de cela, est de mapper des CC de bases (genre CC0->7) dans un mapping, puis à la volée, mapper le '9ème paramètre' une fois la machine allumée en cas de besoin. Comme ça, on ne perd pas le gros du mapping et on n'est pas figé au mapping...
L'essentiel je crois est dit.
En résumé :
Appareil qui fait le taf avec quelques frivolités intéressantes, mais il vaut 250€ puisque le potentiel lorsqu'on l'utilise avec un ordinateur est, à dessein, bridé. Mais un bon programmeur arrivera à franchir ce bridage (et je ne pense pas forcément à moi).
En conclusion :
Comme beaucoup de monde sans doute, j'en ai vraiment marre des constructeurs qui proposent des 'contrôleurs midi' donc a priori 'ouvert', sans fournir les spécifications midi de leurs appareils. Surtout lorsque le dit appareil coût plus de 200€, et qu'ils fournissent des logiciels de merde (pour ne pas dire inutile et inutilisable) avec, en disant par là : "voilà les limites de l'appareil" alors que tu sais qu'il est possible de faire beaucoup mieux, sans avoir à toucher les circuits à l'intérieur ou faire des choses compliquées (je ne suis pas programmeur de métier).
Ca m'énerve parce que le seul défaut objectif que je constate dans le fonctionnement de l'appareil, c'est que le mode INTERNAL et Séquenceur partage le même mapping midi. Pouvoir dissocier ces deux modes avec 2 mappings différents seraient simplement terrible.
Tous les autres défauts sont dus à l'usage de l'appareil en tant que contrôleur midi (car sans, à mon avis c'est impeccable même avec le défaut indiqué).
On me dira peut-être que l'appareil est pensé pour le 'live', et qu'ainsi je détourne son usage. Je dirai que ce n'est pas une raison valable, puisque le logiciel fourni et même le script Bitwig, le plus basic comparé à tous les STAN sans doute, montre qu'il est possible sans fireware ou bidouillerie physique de l'utiliser dès aujourd'hui comme un contrôleur midi vraiment incroyable, à taquiner un Push2 (voire même supérieur) grâce à son séquenceur interne (parce que en mode "DAW" le séquenceur fonctionne aussi en parallèle...). Une programmation vraiment basique, comme n'importe quel contrôleur pour Dj est suffisante. Il faut juste un fichier excel avec le bouton, comment l'allumer, comment l'éteindre, ce qu'il se passe lorsqu'on appuie dessus, lorsqu'on le relâche, et c'est tout.
Pour le prix de l'appareil, plus de 300€, on a droit à cette information, je crois pas que ce soit un 'secret industriel', limite on signe un clause comme quoi on ne vendra pas le script créé. Franchement...
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Petite précision :
Le mode INTERNAL ne signifie pas que c'est utilisable seulement avec un ordinateur, mais dans ce mode on envoi des informations midi (celle du mapping) par les branchements midi out et usb en touchant les pads/potards et boutons de transport.
Petite correction :
J'écrivais :
Il manque une fonctionnalité évidente lorsqu'on l'utilise en tant que vst qui se veut "drumbox" universelle, la possibilité d'avoir plusieurs sorties 'audio out', ...
Je réactualise mon avis, car il y a 2 versions du vst Nektarine : une version avec une seule sortie stéréo, et une version avec 32 sorties mono. Ce qui rend le vst un peu plus pratique, mais je conserve mon avis sur la simplicité d'utilisation, un vst sans Nektarine ou Renoise sont biens meilleurs !
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Fiche technique
- Fabricant : Nektar
- Modèle : Aura
- Catégorie : Séquenceurs à boucles
- Fiche créée le : 16/01/2020
Séquenceur et contrôleur à pads matériel doté de 16 pads RVB et livré avec l'instrument virtuel Nektarine 2.0
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