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sakab
« Envoutant »
Publié le 24/01/17 à 10:26
Rapport qualité/prix :
Excellent
Cible :
Tout public
Après presque un mois d'usage quotidien, je continue à être épaté par ce synthé.
D'une architecture simple à la base, inspirée du Juno de Roland, le DM12 bénéficie d'une interface très bien pensée. Les douze voix analogiques peuvent être combinées de multiples façons. Les commandes sont toutes judicieusement placées et permettent une édition rapide et précise des sons.
L'écran n'est pas le plus beau du monde mais il est très lisible et fournit toujours les infos nécessaires associées à l'édition en cours.
Le synthé est lourd, bien construit, solide, les curseurs sont précis et agréables à manipuler.
Le clavier est dans la moyenne pour cette gamme de prix, il peut claquer un peu si vous avez la main lourde.
Chaque module (LFOs, DCOs, Filtre, Arpégiateur/séquenceur....) a son propre bouton Edit qui permet d'accéder à toutes les fonctions liées à celui-ci sans devoir plonger dans un labyrinthe de menus.
C'est quand on plonge dans la matrice de modulation et dans les effets que le DM12 se démarque réellement.
On peut moduler 130 destinations, y compris une partie des paramètres des effets avec 19 sources, tout cela multiplié par huit. On a même plus de huit modulations puisque certaines existent déjà par défaut comme les modulations de DCOs et de Filtre par les VCOs et les enveloppes.
On peut avoir jusque quatre effets simultanés en send ou en insert et ces effets sont réellement de très bonne qualité (ce sont les mêmes que l'on retrouve dans la console X32)
Tout cela serait déjà fantastique mais il y a l'éditeur en plus ! Actuellement pour Windows, Mac et iOS, il fonctionne en USB ou en Wifi.
Il est très bien conçu et permet de compenser un des seuls points faibles du synthé, la gestion des presets.
En effet, avoir 8 banques de 128 presets, c'est très bien mais quand on ne peut y accéder que de manière séquentielle (Il y a aussi une fonction de recherche par type de son mais ça reste lourd quand-même).
Avec l'éditeur on peut se créer et nommer ses propres banques et accéder aux presets d'un simple clic.
A noter aussi la page Blender qui permet de se créer une grille avec un preset aux quatre coins et de passer progressivement par toute les étapes intermédiaires. Pratique pour créer de nouveaux sons pour les réfractaires à l'édition
Je pourrais continuer pendant des pages et des pages, il y a tant à dire sur ce synthé.
La palette de son est immense et on se sent rarement limité. Avec sa matrice de modulation es ses effets, c'est évidement le roi des nappes et des sons évolutifs, mais il est aussi très fort dans les basses et les sons percussifs.
Il n'a évidement pas l'acidité d'un Minologue, ce n'est pas un Moog non plus mais il a sa propre personnalité et je pense qu'on est loin d'avoir fait le tour de ses possibilités.
Ce qui est frappant d'ailleurs, quand on parcourt les presets, très bons dans l'ensemble, qui sont signés par une dizaine de noms, c'est de voir que chacun des créateurs a été capable de lui appliquer une patte personnelle et reconnaissable.
Points faibles ?
Pas multi-timbral
Le sequenceur de modulation est un peu en deçà du reste surtout si on a essayé celui du Monologue de Korg qui est génial.
D'une architecture simple à la base, inspirée du Juno de Roland, le DM12 bénéficie d'une interface très bien pensée. Les douze voix analogiques peuvent être combinées de multiples façons. Les commandes sont toutes judicieusement placées et permettent une édition rapide et précise des sons.
L'écran n'est pas le plus beau du monde mais il est très lisible et fournit toujours les infos nécessaires associées à l'édition en cours.
Le synthé est lourd, bien construit, solide, les curseurs sont précis et agréables à manipuler.
Le clavier est dans la moyenne pour cette gamme de prix, il peut claquer un peu si vous avez la main lourde.
Chaque module (LFOs, DCOs, Filtre, Arpégiateur/séquenceur....) a son propre bouton Edit qui permet d'accéder à toutes les fonctions liées à celui-ci sans devoir plonger dans un labyrinthe de menus.
C'est quand on plonge dans la matrice de modulation et dans les effets que le DM12 se démarque réellement.
On peut moduler 130 destinations, y compris une partie des paramètres des effets avec 19 sources, tout cela multiplié par huit. On a même plus de huit modulations puisque certaines existent déjà par défaut comme les modulations de DCOs et de Filtre par les VCOs et les enveloppes.
On peut avoir jusque quatre effets simultanés en send ou en insert et ces effets sont réellement de très bonne qualité (ce sont les mêmes que l'on retrouve dans la console X32)
Tout cela serait déjà fantastique mais il y a l'éditeur en plus ! Actuellement pour Windows, Mac et iOS, il fonctionne en USB ou en Wifi.
Il est très bien conçu et permet de compenser un des seuls points faibles du synthé, la gestion des presets.
En effet, avoir 8 banques de 128 presets, c'est très bien mais quand on ne peut y accéder que de manière séquentielle (Il y a aussi une fonction de recherche par type de son mais ça reste lourd quand-même).
Avec l'éditeur on peut se créer et nommer ses propres banques et accéder aux presets d'un simple clic.
A noter aussi la page Blender qui permet de se créer une grille avec un preset aux quatre coins et de passer progressivement par toute les étapes intermédiaires. Pratique pour créer de nouveaux sons pour les réfractaires à l'édition
Je pourrais continuer pendant des pages et des pages, il y a tant à dire sur ce synthé.
La palette de son est immense et on se sent rarement limité. Avec sa matrice de modulation es ses effets, c'est évidement le roi des nappes et des sons évolutifs, mais il est aussi très fort dans les basses et les sons percussifs.
Il n'a évidement pas l'acidité d'un Minologue, ce n'est pas un Moog non plus mais il a sa propre personnalité et je pense qu'on est loin d'avoir fait le tour de ses possibilités.
Ce qui est frappant d'ailleurs, quand on parcourt les presets, très bons dans l'ensemble, qui sont signés par une dizaine de noms, c'est de voir que chacun des créateurs a été capable de lui appliquer une patte personnelle et reconnaissable.
Points faibles ?
Pas multi-timbral
Le sequenceur de modulation est un peu en deçà du reste surtout si on a essayé celui du Monologue de Korg qui est génial.