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geronimo33
« Super mais... »
Publié le 31/01/18 à 19:41
Rapport qualité/prix :
Mauvais
Cible :
Tout public
J' ai acheté le DM12 il y a presque un an à sa sortie. J' était à la recherche d' un polyphonique dans le style Roland Junos/Jupiter pour du studio et du live et le Deempind et ses possibilités de sound design me paraissait être un bon instrument pour ce style de son, voir plus si affinité.
Là dessus le DM12 tient ses promesses. Certe, il demande quelques bidouilles pour sonner Jupiterien ( bassboost, unisson, unisson voice vers le pitch dans la matrice pour avoir 2 saw à différents octaves, drift, petit chorus ou simulation d ampli, on a le choix), mais j' ai réussi à refaire de façon convaincante quasiment tout les patchs d' usine du JP8 et du Juno 106 sur le DM12.
Nappe, pads, strings, synth mais aussi ambiances et sfx avec la matrice et les effets, il est capable de beaucoup de chose et le fait bien. Il dépote aussi en mode monophonique style sh101 avec son sequenceur ou juno Hoover avec l' unisson.
A par le DCO 2 qui, je trouve, ne sonne que dans sa config Subosc ou en synchro, ça sonne bien analo polyphonique Roland.
Attention d'ailleurs au keyreset du DCO 2 qui, une fois enclenché, synchronise bizarrement la phase des 24 oscillateurs et pas seulement le 1 et le 2 de chaque voie ensemble...
Ça donne des effets mortel avec l' unisson x12 et le detune, mais ça rend le son très droit malgré l' ajout de drift ou detune.
Comparé à Diva ou au Plugout Roland le tout mis cote à cote sur un système avec un sub, avec le bassboost enclenché ( d' origine sur le juno ) je trouve qu' il a plus de patate, un bas du spectre mieux défini et finalement, plus de possibilités sonores avec ses effets et sa matrice de modulation.
Il est serte moins gras qu' un synthé à VCO, mais sur un polyphonique c' est pas vraiment dérangeant et comme dit précédemment les options du DM12 permettent de bien grossir le son si l' on veut. Disons que le son de base est net et claquant et pas gras et baveux, on aime ou on aime pas, aprés c' est une affaire de goût.
Par contre, personnellement, je trouve les sons d' usine plus que moyen, on dirait pour la plupart, des sons à la absynth ou ohmnisphere, souvent noyés dans les effets et ne mettant pas en avant le caractère analo du synthé, dommage.
Heureusement, la prise en main est très bonne avec la plupart des fonctions directement accessibles en façade, et de nombreux raccourcis très pratiques et rapides pour les autres. C' est un plaisir de faire ses propres sons à partir de zéro, même si je conseille de se faire des presets avec les bidouilles pré-cités dans la matrice, afin de ne pas s' embêter lorsque on veut 2 saw ou 2 PWM à 2 pitch diffèrent par exemples.
Pour les flemmards ils existent des banques payantes chez Geosynth apparement bien meilleures que celles d' origine.
D' ailleurs toujours pas de site d' échange de patches dont il avait était question au lancement, ( heureusement il reste AF et les sysex ), ni de réalité augmentée ou de support de capteurs de position comme cela avait était montré lors d' un salon.
Seuls les effets et le séquenceur nécessitent vraiment l' utilisation de l' éditeur PC ou tablette pour être a l'aise.
Lorsque on le déballe, le DM12 paraît robuste et bien construit, effectivement les matériaux son nobles, acier et bois, mais lorsque l' on y regarde de plus près, le prix rapport au nombre de voies ne s' est pas réduit comme par enchantement.
On remarque assez rapidement qu' il y a eu par exemple des économies sur les fixations du PCB ( qui bouge légèrement lorsque l' on appui sur les boutons, moins que sur les exemplaires de présérie mais quand même un peu ), les fixations des flancs ( je m' appui un peu sur la partie en métal ou se trouve les molettes de pitch/mod et celle si ce décale de 1/2 cm par rapport aux flancs....oups rien de cassé mais sa rassure pas vraiment).
Les presets mettent pas mal de temps à se charger et le synthé galère en mode passthru avec des valeurs mini et maxi qui n accrochent pas bien et parfois des sauts de valeurs qui rendent ce mode périlleux d' utilisation.
Bref, les faders, les boutons, les matériaux utilisés sont bons, mais tout cela semble vraiment assemblée à moindre coût.
Le controle qualité et le SAV s' en ressente aussi, et à sa sortie, le DM12 a eu des problèmes de vélocité qui répond mal sur certaines notes. Le problème est résolu ensuite grâce à un update assez rapide de la par de Behringer.
Ensuite, s' agissant de mon expérience personnelle, j avais malheureusement tablé sur le fait que pour un nouvelle gamme de produits, ils allaient soigner les premiers exemplaires.
Raté, le potard de volume crache, les flancs sont pas trés bien peints, il y a des marques sur le dessous en métal et le mode passthru ne marche pas correctement.
Donc aller-retour au SAV pour un produit neuf.
Le Deepmind est revenu réparé, mais avec toujours le mode passthru qui ne fonctionne pas correctement. Le SAV du constructeur et du vendeur ont mis du temps, soit à admettre, soit à capté le problème. J' ai était obligé de leur expliquer à nouveau celui-ci , faire des tests et des vidéos, car cela ne ce produit que quand les valeurs de paramètre son maxi ou mini ( 0 ou 255 ) et le phénomène s' accentue quand on est pas à l' écran sur la page du paramètre modulé, bref, obligé de passer beaucoup de temps à faire leur boulot...
Finalement le problème est apparemment un problème de software présent sur toute la série, mais, je suis quasiment seul à m' en plaindre, donc bon...presque un an après la sortie du synthé, toujours pas d' update en vu et aucune date précise n a pu être donnée... Bref flou artistique sur ce bug et c' est bien dommage.
Autant je peut être compréhensif sur des erreurs de lancement, autant ce manque de visibilité et de franchise me refroidit pas mal.
Edit: ça y est, le problème du mode passthru viens d' être résolu par un update du firmware. Bon... 1 an et 2 mois aprés la sortie du DM et de façon un peu barbare puisque les valeurs sont catchées à partir de 7 et 248 et que du coup on a un petit saut de valeur entre 0 et 7 et 255 et 248. Un plus par contre pour l' expressivité avec le nouveau mode où le Pitchbend ne module que les notes encore joués ( pas celles en release ).
Re edit: sur le forum behringer certains utilisateurs se plaignent que le mode passthru est toujours bugger bien qu' amélioré. Les utilisateurs sont encore obligés de prouver leurs dires avec videos à l' appuis. Réponse de Behringer: nos équipes travaille maintenant sur d' autres produits... Donc à priori, pas de correction de bugs de l' OS à venir, pas d apps pour androide, ou de controle via capteur de mouvement comme cela avait était montré lors de certaines démos. Bref, suivit produit vraiment trés limité dans le temps. 2 ans c' est un peu court...
En conclusion, on peu dire que le Deepmind 12 est un bon synthé low cost. Un poly analogique typé Roland, avec une super matrice de modulation et un énorme bloc d' effets, à prix cassé. Cela n est pas possible sans contre partie.
Le son est là, mais malheureusement la qualité n' est pas forcément au rendez-vous à tout les niveaux.
Le temps passé à régler tout ces problèmes de hardware et de soft m' ont fait perdre beaucoup de temps de zique et m' ont un peu refroidi de ce synthè et de cette marque.
Le fait que le SAV me renvoie un synthé qui ne fonctionne pas correctement alors que j' avais décrit le problème aussi.
Le peu de considération de Behringer pour les clients qui essuient les plâtres et passent du temps à faire leur boulo en décrivant et analysant les problèmes de leur matériel pour rien aussi, puisque aucune date claire n' a jamais pu m' être fournis pour une mise à jour, et aucun geste commercial si ce n' est un pauvre coupon pour un vst...
C' est dommage ce Deepmind 12 est un bel instrument a moins de 900€.
Aprés je suis peut-être vieux jeux , mais quand je vois des machines de ce prix qui sortent bugué et le reste pendant des mois comme le Deepmind ou même certaines Elektron, je reste un peu sur le cul et ça me refroidi, même si le son est là. Bref, dommage...
Là dessus le DM12 tient ses promesses. Certe, il demande quelques bidouilles pour sonner Jupiterien ( bassboost, unisson, unisson voice vers le pitch dans la matrice pour avoir 2 saw à différents octaves, drift, petit chorus ou simulation d ampli, on a le choix), mais j' ai réussi à refaire de façon convaincante quasiment tout les patchs d' usine du JP8 et du Juno 106 sur le DM12.
Nappe, pads, strings, synth mais aussi ambiances et sfx avec la matrice et les effets, il est capable de beaucoup de chose et le fait bien. Il dépote aussi en mode monophonique style sh101 avec son sequenceur ou juno Hoover avec l' unisson.
A par le DCO 2 qui, je trouve, ne sonne que dans sa config Subosc ou en synchro, ça sonne bien analo polyphonique Roland.
Attention d'ailleurs au keyreset du DCO 2 qui, une fois enclenché, synchronise bizarrement la phase des 24 oscillateurs et pas seulement le 1 et le 2 de chaque voie ensemble...
Ça donne des effets mortel avec l' unisson x12 et le detune, mais ça rend le son très droit malgré l' ajout de drift ou detune.
Comparé à Diva ou au Plugout Roland le tout mis cote à cote sur un système avec un sub, avec le bassboost enclenché ( d' origine sur le juno ) je trouve qu' il a plus de patate, un bas du spectre mieux défini et finalement, plus de possibilités sonores avec ses effets et sa matrice de modulation.
Il est serte moins gras qu' un synthé à VCO, mais sur un polyphonique c' est pas vraiment dérangeant et comme dit précédemment les options du DM12 permettent de bien grossir le son si l' on veut. Disons que le son de base est net et claquant et pas gras et baveux, on aime ou on aime pas, aprés c' est une affaire de goût.
Par contre, personnellement, je trouve les sons d' usine plus que moyen, on dirait pour la plupart, des sons à la absynth ou ohmnisphere, souvent noyés dans les effets et ne mettant pas en avant le caractère analo du synthé, dommage.
Heureusement, la prise en main est très bonne avec la plupart des fonctions directement accessibles en façade, et de nombreux raccourcis très pratiques et rapides pour les autres. C' est un plaisir de faire ses propres sons à partir de zéro, même si je conseille de se faire des presets avec les bidouilles pré-cités dans la matrice, afin de ne pas s' embêter lorsque on veut 2 saw ou 2 PWM à 2 pitch diffèrent par exemples.
Pour les flemmards ils existent des banques payantes chez Geosynth apparement bien meilleures que celles d' origine.
D' ailleurs toujours pas de site d' échange de patches dont il avait était question au lancement, ( heureusement il reste AF et les sysex ), ni de réalité augmentée ou de support de capteurs de position comme cela avait était montré lors d' un salon.
Seuls les effets et le séquenceur nécessitent vraiment l' utilisation de l' éditeur PC ou tablette pour être a l'aise.
Lorsque on le déballe, le DM12 paraît robuste et bien construit, effectivement les matériaux son nobles, acier et bois, mais lorsque l' on y regarde de plus près, le prix rapport au nombre de voies ne s' est pas réduit comme par enchantement.
On remarque assez rapidement qu' il y a eu par exemple des économies sur les fixations du PCB ( qui bouge légèrement lorsque l' on appui sur les boutons, moins que sur les exemplaires de présérie mais quand même un peu ), les fixations des flancs ( je m' appui un peu sur la partie en métal ou se trouve les molettes de pitch/mod et celle si ce décale de 1/2 cm par rapport aux flancs....oups rien de cassé mais sa rassure pas vraiment).
Les presets mettent pas mal de temps à se charger et le synthé galère en mode passthru avec des valeurs mini et maxi qui n accrochent pas bien et parfois des sauts de valeurs qui rendent ce mode périlleux d' utilisation.
Bref, les faders, les boutons, les matériaux utilisés sont bons, mais tout cela semble vraiment assemblée à moindre coût.
Le controle qualité et le SAV s' en ressente aussi, et à sa sortie, le DM12 a eu des problèmes de vélocité qui répond mal sur certaines notes. Le problème est résolu ensuite grâce à un update assez rapide de la par de Behringer.
Ensuite, s' agissant de mon expérience personnelle, j avais malheureusement tablé sur le fait que pour un nouvelle gamme de produits, ils allaient soigner les premiers exemplaires.
Raté, le potard de volume crache, les flancs sont pas trés bien peints, il y a des marques sur le dessous en métal et le mode passthru ne marche pas correctement.
Donc aller-retour au SAV pour un produit neuf.
Le Deepmind est revenu réparé, mais avec toujours le mode passthru qui ne fonctionne pas correctement. Le SAV du constructeur et du vendeur ont mis du temps, soit à admettre, soit à capté le problème. J' ai était obligé de leur expliquer à nouveau celui-ci , faire des tests et des vidéos, car cela ne ce produit que quand les valeurs de paramètre son maxi ou mini ( 0 ou 255 ) et le phénomène s' accentue quand on est pas à l' écran sur la page du paramètre modulé, bref, obligé de passer beaucoup de temps à faire leur boulot...
Finalement le problème est apparemment un problème de software présent sur toute la série, mais, je suis quasiment seul à m' en plaindre, donc bon...presque un an après la sortie du synthé, toujours pas d' update en vu et aucune date précise n a pu être donnée... Bref flou artistique sur ce bug et c' est bien dommage.
Autant je peut être compréhensif sur des erreurs de lancement, autant ce manque de visibilité et de franchise me refroidit pas mal.
Edit: ça y est, le problème du mode passthru viens d' être résolu par un update du firmware. Bon... 1 an et 2 mois aprés la sortie du DM et de façon un peu barbare puisque les valeurs sont catchées à partir de 7 et 248 et que du coup on a un petit saut de valeur entre 0 et 7 et 255 et 248. Un plus par contre pour l' expressivité avec le nouveau mode où le Pitchbend ne module que les notes encore joués ( pas celles en release ).
Re edit: sur le forum behringer certains utilisateurs se plaignent que le mode passthru est toujours bugger bien qu' amélioré. Les utilisateurs sont encore obligés de prouver leurs dires avec videos à l' appuis. Réponse de Behringer: nos équipes travaille maintenant sur d' autres produits... Donc à priori, pas de correction de bugs de l' OS à venir, pas d apps pour androide, ou de controle via capteur de mouvement comme cela avait était montré lors de certaines démos. Bref, suivit produit vraiment trés limité dans le temps. 2 ans c' est un peu court...
En conclusion, on peu dire que le Deepmind 12 est un bon synthé low cost. Un poly analogique typé Roland, avec une super matrice de modulation et un énorme bloc d' effets, à prix cassé. Cela n est pas possible sans contre partie.
Le son est là, mais malheureusement la qualité n' est pas forcément au rendez-vous à tout les niveaux.
Le temps passé à régler tout ces problèmes de hardware et de soft m' ont fait perdre beaucoup de temps de zique et m' ont un peu refroidi de ce synthè et de cette marque.
Le fait que le SAV me renvoie un synthé qui ne fonctionne pas correctement alors que j' avais décrit le problème aussi.
Le peu de considération de Behringer pour les clients qui essuient les plâtres et passent du temps à faire leur boulo en décrivant et analysant les problèmes de leur matériel pour rien aussi, puisque aucune date claire n' a jamais pu m' être fournis pour une mise à jour, et aucun geste commercial si ce n' est un pauvre coupon pour un vst...
C' est dommage ce Deepmind 12 est un bel instrument a moins de 900€.
Aprés je suis peut-être vieux jeux , mais quand je vois des machines de ce prix qui sortent bugué et le reste pendant des mois comme le Deepmind ou même certaines Elektron, je reste un peu sur le cul et ça me refroidi, même si le son est là. Bref, dommage...