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fedtho
Publié le 28/08/03 à 15:31
Synthétiseur polyphonique 6 voix
(1 oscillateur/voix), 5 octaves
Modulation: Classiques molettes Pitch(hauteurde la note) & modulation (quantité de modulation par le LFO, voir plus bas);
ConnectiqueSortie Audio mono, pas de MIDI (!), sortie vers bande pour sauvegarde mémoire (32 sons maxi); entrées pédale: sustain, hold, arpeggiateur (et qqs autres).
Effets: 32 mémoires sons, petite section effets: Chorus, flanger, phaser, "ensemble" (1 à la fois), réglables en intensité seulement
Contrôle par ordi: pas d'accès par ordinateur
Polyphonie: 6 voix de polyphonie
Caractéristiques: 1 oscillateur/voix (formes d'onde: triangle, carré réglable, sinus) + un "sub oscillator" à 1 ou 2 octaves inférieures, "on" ou "off" seulement; 1 LFO avec mêmes formes d'ondes que l'oscill., vitesse, intensité, contrôle l'oscillateur OU le filtre OU le volume (VCA) OU la molette; VCF (filtre), cutoff, résonance, controlé par l'enveloppe (ADSR) du volume OU par une enveloppe de type orgue (maximum/zéro); étendue du pitch-bend (molette hauteur du son) réglable.
UTILISATION
C'est (c'était... quasi introuvable aujourd'hui) un synthé ULTRA-facile à prendre en main.
Il donnerait aujourd'hui (et même à sa sortie vers 1983 ou 84...) l'impression d'avoir été conçu pour débutants... En fait, KORG a tout fait pour qu'il reste en-dessous d'un certain prix de l'époque pour faire un des seuls synthés avec mémoire pour un tel prix à l'époque (la sortie, très peu de temps après, du DX-7 de Yamaha lui a sans doute fait beaucoup d'ombre...).
Mais le peu de réglages possibles est aussi un défi, et on peut "tricher" merveilleusement avec la section d'effets pour pallier à l'absence d'un 2e osc. par voix et du LFO (modulation) au possibilités restreintes.
Le manuel était relativement OK si je me souviens bien, mais, surtout, on apprenait très vite en esssayant, ce qui est vrai pour l'écrasante majorité des synthé... hardware, du moins...
La sauvegarde des sons sur cassette audio était révolutionnaire à l'époque et marchait bien...
SONORITÉS
Le son. Quoi de plus subjectif? En le triturant suffisamment longtemps, on arrivait vraiment à des choses très bien!
Sa force était plus dans les aigus que dans les chauds médiums et les gros graves (non, le gros son ROLAND, il ne l'avait pas), mais il avait une personnalité propre, on parvenait à en tirer des résultats au moins passables dans tous les domaines, et je me souviens avoir impressionné des amis avec une reddition bluffante du son qu'Eddie Van Halen utilisait sur "Jump" (l'intro et l'accompagnement du refrain), et lui, il avait un Oberheim OBxa, je crois ! En combinant le LFO, la section d'effet et la modulation de l'onde carrée de l'oscillo, j'ai obtenu des nappes d'une richesse étonnante, et les strings étaient également plus que satisfaisant. Plus difficile pour des sons chauds de cuivres ou de gros solos MOOG... quoi que le bouton UNISON donnait très très bien !
L'absence de vélocité est évidemment un handicap, mais j'ai une pédale de volume, et on fait des choses étonnantes avec ce simple accessoire.
AVIS GLOBAL
Ca a été mon premier synthé et je l'ai utilisé jusqu'à la corde, posé sur mon Fender Rhodes (piano électrique de légende; son seul rival était le Wurlitzer, le son de Supertramp!).
La comparaison avec le DX-7 de Yamaha lui a été fatale (son digital FM, beaucoup plus de dynamique, réalisme hallucinant de certains sons; chacun se souvient sans doute qu'on n'entendait plus que du Dx-7 sur tous les albums pop des années 80, et c'est devenu très fatiguant à la longue, car à cause de l'énorme complexité de la modulation de fréquence, tout le monde utilisait les mêmes presets; un exemple est le premier solo de Sting "Dream of the blue turtles", sur lequel, sauf erreur de ma part, le DX-7 est le SEUL synthé utilisé, et ça s'entend... ce qui n'enlève rien à la réussite énorme de l'album).
C'est évidemment sentimental, mais mon POLYSIX m'a rendu d'énormes services, notamment en live où ses contrôles simples étaient précieux. C'est mon chouchou, et le rapport qualité/performances prix était
TRES bon à l'époque (le DX-7 coutait près de 1'500 de nos Euros de plus !).
Par contre, je ne peux pas le défendre contre ce qui s'est fait depuis, ni contre, par exemple un Prophet 5 de Sequential Circuits ou un OBxa d'Oberheim, les Rolls supérieures et très désirables de l'époque, mais aussi totalement hors de portée de mon prote-monnaie...
A ce jour, je n'aime d'ailleurs toujours pas le son DX-7, et lui, c'est sûr que je n'en voudrais toujours pas...
Remarque: Il y a un problème avec la pile mémoire qui commence à couler sur les circuits intégrés après 5 à 10 ans selon les cas (j'ai appris ça sur un forum). C'est grave si on arrive trop tard, difficile à (faire) réparer. Si on intervient à temps, le POLYSIX peut durer 20 ans, je pense...
(1 oscillateur/voix), 5 octaves
Modulation: Classiques molettes Pitch(hauteurde la note) & modulation (quantité de modulation par le LFO, voir plus bas);
ConnectiqueSortie Audio mono, pas de MIDI (!), sortie vers bande pour sauvegarde mémoire (32 sons maxi); entrées pédale: sustain, hold, arpeggiateur (et qqs autres).
Effets: 32 mémoires sons, petite section effets: Chorus, flanger, phaser, "ensemble" (1 à la fois), réglables en intensité seulement
Contrôle par ordi: pas d'accès par ordinateur
Polyphonie: 6 voix de polyphonie
Caractéristiques: 1 oscillateur/voix (formes d'onde: triangle, carré réglable, sinus) + un "sub oscillator" à 1 ou 2 octaves inférieures, "on" ou "off" seulement; 1 LFO avec mêmes formes d'ondes que l'oscill., vitesse, intensité, contrôle l'oscillateur OU le filtre OU le volume (VCA) OU la molette; VCF (filtre), cutoff, résonance, controlé par l'enveloppe (ADSR) du volume OU par une enveloppe de type orgue (maximum/zéro); étendue du pitch-bend (molette hauteur du son) réglable.
UTILISATION
C'est (c'était... quasi introuvable aujourd'hui) un synthé ULTRA-facile à prendre en main.
Il donnerait aujourd'hui (et même à sa sortie vers 1983 ou 84...) l'impression d'avoir été conçu pour débutants... En fait, KORG a tout fait pour qu'il reste en-dessous d'un certain prix de l'époque pour faire un des seuls synthés avec mémoire pour un tel prix à l'époque (la sortie, très peu de temps après, du DX-7 de Yamaha lui a sans doute fait beaucoup d'ombre...).
Mais le peu de réglages possibles est aussi un défi, et on peut "tricher" merveilleusement avec la section d'effets pour pallier à l'absence d'un 2e osc. par voix et du LFO (modulation) au possibilités restreintes.
Le manuel était relativement OK si je me souviens bien, mais, surtout, on apprenait très vite en esssayant, ce qui est vrai pour l'écrasante majorité des synthé... hardware, du moins...
La sauvegarde des sons sur cassette audio était révolutionnaire à l'époque et marchait bien...
SONORITÉS
Le son. Quoi de plus subjectif? En le triturant suffisamment longtemps, on arrivait vraiment à des choses très bien!
Sa force était plus dans les aigus que dans les chauds médiums et les gros graves (non, le gros son ROLAND, il ne l'avait pas), mais il avait une personnalité propre, on parvenait à en tirer des résultats au moins passables dans tous les domaines, et je me souviens avoir impressionné des amis avec une reddition bluffante du son qu'Eddie Van Halen utilisait sur "Jump" (l'intro et l'accompagnement du refrain), et lui, il avait un Oberheim OBxa, je crois ! En combinant le LFO, la section d'effet et la modulation de l'onde carrée de l'oscillo, j'ai obtenu des nappes d'une richesse étonnante, et les strings étaient également plus que satisfaisant. Plus difficile pour des sons chauds de cuivres ou de gros solos MOOG... quoi que le bouton UNISON donnait très très bien !
L'absence de vélocité est évidemment un handicap, mais j'ai une pédale de volume, et on fait des choses étonnantes avec ce simple accessoire.
AVIS GLOBAL
Ca a été mon premier synthé et je l'ai utilisé jusqu'à la corde, posé sur mon Fender Rhodes (piano électrique de légende; son seul rival était le Wurlitzer, le son de Supertramp!).
La comparaison avec le DX-7 de Yamaha lui a été fatale (son digital FM, beaucoup plus de dynamique, réalisme hallucinant de certains sons; chacun se souvient sans doute qu'on n'entendait plus que du Dx-7 sur tous les albums pop des années 80, et c'est devenu très fatiguant à la longue, car à cause de l'énorme complexité de la modulation de fréquence, tout le monde utilisait les mêmes presets; un exemple est le premier solo de Sting "Dream of the blue turtles", sur lequel, sauf erreur de ma part, le DX-7 est le SEUL synthé utilisé, et ça s'entend... ce qui n'enlève rien à la réussite énorme de l'album).
C'est évidemment sentimental, mais mon POLYSIX m'a rendu d'énormes services, notamment en live où ses contrôles simples étaient précieux. C'est mon chouchou, et le rapport qualité/performances prix était
TRES bon à l'époque (le DX-7 coutait près de 1'500 de nos Euros de plus !).
Par contre, je ne peux pas le défendre contre ce qui s'est fait depuis, ni contre, par exemple un Prophet 5 de Sequential Circuits ou un OBxa d'Oberheim, les Rolls supérieures et très désirables de l'époque, mais aussi totalement hors de portée de mon prote-monnaie...
A ce jour, je n'aime d'ailleurs toujours pas le son DX-7, et lui, c'est sûr que je n'en voudrais toujours pas...
Remarque: Il y a un problème avec la pile mémoire qui commence à couler sur les circuits intégrés après 5 à 10 ans selon les cas (j'ai appris ça sur un forum). C'est grave si on arrive trop tard, difficile à (faire) réparer. Si on intervient à temps, le POLYSIX peut durer 20 ans, je pense...