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KOSTOO
« Un bon vieil analogique plutôt méconnu »
Publié le 23/02/14 à 23:30Clavier 5 octaves polyphonique 6 voies avec 2 DCO par voie générant des formes d'ondes saw et square (largeur d'impulsion modulable par LFO), on peut désaccorder finement les 2 VCO pour épaissir le son. Un VCF 24dB/octave, 1 ADSR, 3 LFO, 1 ADSR, un générateur de bruit rose, MIDI in et out, une sortie mono, 2 entrées DIN pour agir sur le VCF et le volume au moyen de pédales.
La dynamique réglable sur 4 niveaux peut être envoyée vers le VCF et/ou le VCA. Sur le panneau de commande, 1 molette modulation et 1 molette pitch.
Il y a 95 emplacement mémoire tous programmables. La sauvegarde se fait par K7… ou par dump… Mais oui ! Il n'y a pas de possibilité de dump pour l'ensemble des programmes simultanément mais lorsqu'on valide par "enter" après avoir sélectionné un programme, les données correspondantes à ce prog sont envoyées par la sortie MIDI. Je m'en suis rendu compte par hasard, un jour que j'avais oublié d'arrêter mon séquenceur en enregistrement, j'ai sélectionné un programme puis un autre dans la foulée parce que ce n'était pas le son que je voulais (l'affichage ne donne que le N° de prog), lors de la reproduction du morceau, j'ai eu la surprise d'entendre le son changer en cours de séquence. Suite à cela, pour faire mes sauvegardes, j'enregistrais un song à vide avec un tempo lent et à chaque mesure je rentrais un nouveau programme (par ex mesure1 = strings, m2 = brass, m3 = piano…etc). Certes, pour le load c'est un peu fastidieux parce qu'il faut arrêter le séquenceur à la fin de la mesure et valider l'enregistrement du prg à l'emplacement souhaité mais ça permet une sauvegarde et surtout un load plus fiable que sur K7. Par la suite, j'ai lu qu'effectivement, il était possible de dumper un prg depuis l'Opera 6 vers l'Expander (version rack de l'Opera 6 sortie l'année suivante). Ceci expliquant cela.
UTILISATION
Synthétiseur assez rare au look sympathique avec son panneau de commande bleu pâle sur fond gris sombre strié de bleu ce qui fait un peu penser au style Oberheim. C'est un analogique traditionnel proposant un potentiomètre ou un switch par fonction, méthode qui avait tendance à disparaître lorsqu'il est sorti en 1983. C'était la même année que le DX7 et ses contacts à membrane, nouveauté qui allait être imitée par quasiment tous les fabricants et source de bien des problèmes lorsque le contact a des faiblesses... Depuis, les synthés boutonneux sont redevenus à la mode. J
L'édition des sons est donc facile si l'on connaît les bases de la synthèse soustractive. Même si l'on n'y connaît rien, en partant d'un programme enregistré on peut toujours tripoter les boutons et on entend de suite le résultat. C'est un synthé intuitif, pas besoin de manuel quoique celui-ci se trouve encore facilement sur le web.
SONORITÉS
Pour ce qui est du son, c'est de l'analogique style JM Jarre des années Oxygène. Il ne faut pas attendre du réalisme, il y a longtemps que le sampling est là pour ça. Par contre, si vous aimez les sonorités synthétiques, nappes, sweeps, basses synthé, bruitages et glou-glou divers, il fera votre bonheur. Le clavier de cinq octaves est dynamique mais la courbe de réponse n'est pas terrible, pour les nuances ça ne le fait pas. Personnellement je ne l'utilise pas pour des sons percussifs donc ça ne me dérange pas trop.
AVIS GLOBAL
Parce qu'il n'est plus tout jeune (comme moi), qu'il est robuste, qu'il a des boutons, qu'il marche encore et parce que l'édition d'un son y est plus passionnante que sur un numérique, il fait partie, parmi tous mes synthés, des instrument que j'aime beaucoup. Avec un chorus et un poil de réverb en sortie, il tient son rang.
Je l'ai acheté d'occase vers 1987 ou 88 à un moment ou (presque) tous les claviéristes se débarrassaient de leurs vieux bouzins pour investir dans le numérique. Ça tombais bien, personnellement, j'adorais l'analogique et appréciais depuis longtemps la musique synthétique : Tangerine Dream, Klaus Schulze, Kraftwerk, Vangelis… Je ne l'avais payé cher : 1000 Francs soit 150€. C'était l'époque où j'ai également acheté un Moog Source, un Korg Polysix, un Prophet 600 et même un VCS3 à des prix dérisoires. Il semblerait que leur cote ait sérieusement augmentée mais je m'en fiche, ce sont autant de claviers que j'utilise toujours et dont je ne me séparerai jamais. Ah si, j'allais oublier un truc super important, le problème est plus connu pour le Polysix mais il concerne aussi le Siel, il y a un risque important de coulage de la pile. Ça m'est arrivé et a détruit une partie du circuit imprimé. J'ai pu réparer mais c'était limite. La solution c'est de dessouder et déporter la pile à un endroit du châssis où elle ne pourra pas faire de dégâts.
La dynamique réglable sur 4 niveaux peut être envoyée vers le VCF et/ou le VCA. Sur le panneau de commande, 1 molette modulation et 1 molette pitch.
Il y a 95 emplacement mémoire tous programmables. La sauvegarde se fait par K7… ou par dump… Mais oui ! Il n'y a pas de possibilité de dump pour l'ensemble des programmes simultanément mais lorsqu'on valide par "enter" après avoir sélectionné un programme, les données correspondantes à ce prog sont envoyées par la sortie MIDI. Je m'en suis rendu compte par hasard, un jour que j'avais oublié d'arrêter mon séquenceur en enregistrement, j'ai sélectionné un programme puis un autre dans la foulée parce que ce n'était pas le son que je voulais (l'affichage ne donne que le N° de prog), lors de la reproduction du morceau, j'ai eu la surprise d'entendre le son changer en cours de séquence. Suite à cela, pour faire mes sauvegardes, j'enregistrais un song à vide avec un tempo lent et à chaque mesure je rentrais un nouveau programme (par ex mesure1 = strings, m2 = brass, m3 = piano…etc). Certes, pour le load c'est un peu fastidieux parce qu'il faut arrêter le séquenceur à la fin de la mesure et valider l'enregistrement du prg à l'emplacement souhaité mais ça permet une sauvegarde et surtout un load plus fiable que sur K7. Par la suite, j'ai lu qu'effectivement, il était possible de dumper un prg depuis l'Opera 6 vers l'Expander (version rack de l'Opera 6 sortie l'année suivante). Ceci expliquant cela.
UTILISATION
Synthétiseur assez rare au look sympathique avec son panneau de commande bleu pâle sur fond gris sombre strié de bleu ce qui fait un peu penser au style Oberheim. C'est un analogique traditionnel proposant un potentiomètre ou un switch par fonction, méthode qui avait tendance à disparaître lorsqu'il est sorti en 1983. C'était la même année que le DX7 et ses contacts à membrane, nouveauté qui allait être imitée par quasiment tous les fabricants et source de bien des problèmes lorsque le contact a des faiblesses... Depuis, les synthés boutonneux sont redevenus à la mode. J
L'édition des sons est donc facile si l'on connaît les bases de la synthèse soustractive. Même si l'on n'y connaît rien, en partant d'un programme enregistré on peut toujours tripoter les boutons et on entend de suite le résultat. C'est un synthé intuitif, pas besoin de manuel quoique celui-ci se trouve encore facilement sur le web.
SONORITÉS
Pour ce qui est du son, c'est de l'analogique style JM Jarre des années Oxygène. Il ne faut pas attendre du réalisme, il y a longtemps que le sampling est là pour ça. Par contre, si vous aimez les sonorités synthétiques, nappes, sweeps, basses synthé, bruitages et glou-glou divers, il fera votre bonheur. Le clavier de cinq octaves est dynamique mais la courbe de réponse n'est pas terrible, pour les nuances ça ne le fait pas. Personnellement je ne l'utilise pas pour des sons percussifs donc ça ne me dérange pas trop.
AVIS GLOBAL
Parce qu'il n'est plus tout jeune (comme moi), qu'il est robuste, qu'il a des boutons, qu'il marche encore et parce que l'édition d'un son y est plus passionnante que sur un numérique, il fait partie, parmi tous mes synthés, des instrument que j'aime beaucoup. Avec un chorus et un poil de réverb en sortie, il tient son rang.
Je l'ai acheté d'occase vers 1987 ou 88 à un moment ou (presque) tous les claviéristes se débarrassaient de leurs vieux bouzins pour investir dans le numérique. Ça tombais bien, personnellement, j'adorais l'analogique et appréciais depuis longtemps la musique synthétique : Tangerine Dream, Klaus Schulze, Kraftwerk, Vangelis… Je ne l'avais payé cher : 1000 Francs soit 150€. C'était l'époque où j'ai également acheté un Moog Source, un Korg Polysix, un Prophet 600 et même un VCS3 à des prix dérisoires. Il semblerait que leur cote ait sérieusement augmentée mais je m'en fiche, ce sont autant de claviers que j'utilise toujours et dont je ne me séparerai jamais. Ah si, j'allais oublier un truc super important, le problème est plus connu pour le Polysix mais il concerne aussi le Siel, il y a un risque important de coulage de la pile. Ça m'est arrivé et a détruit une partie du circuit imprimé. J'ai pu réparer mais c'était limite. La solution c'est de dessouder et déporter la pile à un endroit du châssis où elle ne pourra pas faire de dégâts.